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3,72

sur 1100 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est avec la banane, un sourire jusqu'aux oreilles que je termine cette sympathique histoire d'amour virtuel.

Emmi et Léo, vous allez me manquer car même si vous êtes souvent horripilants, vous m'avez tout autant attendrie. Vous ressemblez tellement à ce Lui, à ce Moi que j'essaye de combattre mais comme Emmi, mon naturel me persécute.

Rappelez-vous, Emmi et Léo se sont rencontrés sur un lapsus et ont fini par nouer un lien à partir d'une correspondance épistolaire de mails. Ils se sont plu d'entrée de jeu. Lui, drôle, tendre, cartésien, à l'écoute. Elle, pétillante, spontanée, impulsive, sensible. Mais mariée, la pauvre Emmi ne savait plus où s'asseoir entre son mari et Léo, ce Léo tellement attachant. Et à force d'attendre le train, il finit par partir sans vous.

La mer redevient calme et engageante ici mais à force de sempiternelles tergiversations, d'une réalité peu confortable, les vagues montent et montent jusqu'à cette fameuse septième vague.

Ce roman m'a vraiment plu parce que :

Les femmes sont souvent hésitantes, une fois oui, une fois non, un jour c'est rose un autre c'est noir.

Les hommes sont souvent de vrais martiens, bien cartésiens qui ne comprennent qu'un langage clair et non codé.

Les femmes attendent et attendent, que vienne La question, les super mots au super pouvoir magique. Et elles attendent toujours...

Les hommes, sur Mars, pensent seuls dans leur caverne, ils posent parfois l'une ou l'autre question d'intérêt mais vu que ce n'est pas La bonne question, le silence s'en suit.

Les femmes ne répondent évidemment pas aux questions puisque ce ne sont pas les bonnes.

Bref, c'est truculent, il y a vraiment ce je ne sais quoi Des hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus. Si c'est caricaturé alors je m'en retrouve béate car je me suis bel et bien reconnue dans ce portrait de femme un peu à gauche un peu à droite.
Alors oui je compatis et pour Léo et pour Emmi qui ne se comprennent pas toujours mais ont, au moins, l'envie de ne pas rompre le lien et si possible d'en faire quelque chose. Zut aussi que ce n'est pas toujours facile de sauter pieds joints soit dans la vague amicale soit dans la vague amoureuse.

Un deuxième volet charmant, cocasse, intrépide, frais, qui fait du bien et nous permet de croire que du rien peut naître un tout. Une idée qui me plait grave.
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Et voilà terminé, lu quasiment d'une traite. Et je dois bien l'admettre, j'ai encore adoré. Vous me connaissez, je ne suis pas du genre à bouder mon plaisir. J'y suis allé franco, j'ai replongé direct. J'ai ressorti mon côté midinette, bon OK, je sais, il n'est jamais caché bien loin non plus, on est d'accord.

Donc Léo rentre de Boston et tout recommence. Les échanges de mails repartent de plus belles. Emmi me fait toujours craquer. Léo tel qu'en lui-même, un attrait indéniable. Comme dans le premier, ils sont agaçants, énervants, irritants. Comme dans le premier, j'ai eu envie de les secouer, de les baffer tellement ils m'ont horripilé parfois. Cette fois, je crois que c'est Léo qui m'a exaspéré le plus alors que de mémoire, c'était plutôt Emmi dans le premier opus. Toujours à tergiverser, à se poser dix mille questions mais malgré tout ils n'en demeurent pas moins attendrissants et attachants, attachiants (?). Il y a des moments où il faut arrêter d'hésiter et foncer.

Suivant ce précieux conseil, ou presque, la « relation » entre les deux protagonistes va évoluer et il va se passer, ce qu'il va se passer, ne comptez pas sur moi pour vous le raconter, lisez-le, c'est mieux. En même temps, on est d'accord, il ne se passe pas grand-chose, c'est ça qui est fort. Mais on se trouve pris dans la vague et on se laisser porter par le courant. Je lisais le début d'un mail que mes yeux m'entrainaient déjà vers le suivant tellement c'est addictif, pour ne pas dire jouissif. Houlla, je m'égare moi ! Et à Oléron, il y a une septième vague ? Houlla, je m'égare encore !

Moralité, si vous avez aimé le premier, laissez-vous tenter ou pas. Mais une question me vient à la lecture d'autres critiques. Pourquoi alors qu'on n'a pas aimé le premier s'obstiner à lire la suite ?
Vous avez dit addictif ?...

Merci mon Emmi, mon embellie.
Ton Léo.

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Ma PAL abrite des romans qui sont des sortes de garde-fous pour les temps difficiles, ces moments où, alors que la frénésie du boulot m'aspire dans sa spirale infernale, je deviens hésitante sur le choix de mes lectures. De la romance ? Non, pas envie... De la littérature asiatique ? Non plus... Russe ? Non, non... Un peu de contemporaine française ? Bof... Une fresque historique ? Pourquoi pas, mais celles qui trônent dans ma bibliothèque font toutes cinq cents pages minimum, et cinq cents pages, quand on est fatiguée, surtout si on n'accroche pas, ça peut vite tourner au calvaire.

Dans ces mêmes moments, l'angoisse me guette, tapie dans l'ombre de mon cerveau. Je dois lire, j'en ai besoin, je le sais... La panne de lecture est un concept qui m'est étranger. Lire, oui, mais quoi ? Arggg... Mes ongles souffrent, mes mains entament un ballet avec ma bibliothèque, sortant les ouvrages, les feuilletant pour les remettre finalement en place. L'indécision. Quoi de pire ?

C'est la raison pour laquelle j'ai des livres garde-fous... Ces livres dont je sais que l'histoire m'accueillera tout de suite, dont l'histoire me bercera et dont la fin me laissera un sentiment de bien-être. Parce que les livres garde-fous, ils me sont essentiels...

La Septième vague fait partie de ces romans-parapluies qui s'ouvrent pour affronter les vents et les pluies de la tempête de travail, de ces romans qui vous emmènent à mille lieux de votre quotidien pour vous murmurer des mots doux à l'oreille.

L'ouvrage commence peu de temps après le moment où s'est terminé Quand souffle le vent du nord. Emmi et Léo ne comprennent pas ce qui leur est arrivé. Cette rencontre, d'abord superficielle, quelques bons mots échangés par mail, puis des courriers plus consistants, cette relation naissante, de l'amitié, et puis quoi ?

Difficile de faire cohabiter ces deux existences, ces deux univers. Difficile de croire que tout est possible.

La Septième Vague sera le tome des décisions, de ce que l'on veut, de ce que l'on est prêt à faire, pour soi d'abord, puis pour et avec l'autre.


Cette déferlante qui s'est abattue sur moi n'a pas failli. J'ai retrouvé avec plaisir la correspondance d'Emmi et Leo, ces courriers modernes où l'on ose se dire des choses qu'on ne se dirait peut-être pas dans la réalité. L'heure des doutes est là, mais cette relation née d'un irréel s'ancre dans le réel. Je ne veux pas trop en dévoiler pour ne pas gâcher votre lecture, mais sachez juste que j'ai tout autant apprécié cet ouvrage que Quand souffle le vent du nord. J'ai retrouvé cette légèreté teintée de gravité, cette langue agile et tellement agréable à lire, ce questionnement vers le changement. J'avais bien raison, La Septième Vague était un garde-fou...
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Léo a fui Emmi et leur amour aussi virtuel qu'impossible pour un long séjour à Boston. Par habitude et pour conjurer le manque, la jeune femme continue de lui envoyer des mails mais ils lui sont automatiquement renvoyés. Et puis, un jour....miracle! Léo répond, il est de retour! Leur correspondance amoureuse peut reprendre. Comme avant? Pas tout à fait...Léo a ramené une fiancée dans ses bagages! Emmi décide de trancher dans le vif et de tout arrêter mais avant cela, elle propose une rencontre. Léo a peur, il rechigne mais finit par accepter. Déception ou attirance, quelle sera leur réaction lors du passage du virtuel au réel?


Quel plaisir de retrouver Léo et Emmi! On ne pouvait décemment pas en rester là, eux séparés par des milliers de kilomètres et nous complètement déconfits! Heureusement ils se retrouvent et tout recommence. Leurs mails tendres ou passionnés, leurs valses-hésitation, leurs chagrins, leurs petits bonheurs, leurs fâcheries. Tour à tour, on les aime ou on les déteste, on voudrait les secouer, leur ouvrir les yeux sur leur amour. Bref, ce deuxième tome n'est pas très différent du premier, les mécanismes sont les mêmes et, si l'effet de surprise n'agit plus, c'est tout de même un bonheur de retrouver ces personnages si attachants (Léo je t'aime d'amour!!) et d'enfin conclure cette histoire romantique à souhait qui méritait bien une fin digne de ce nom.
Qui a lu le premier doit lire le deuxième!
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J'ai lu ce roman épistolaire tout juste à la suite du premier opus, dont la fin m'a laissée sans voix ! Mon sang n'a fait qu'un tour et je me suis précipitée vers ma bibliothèque où était rangée la suite (je sais parfois être prévoyante, merci amis bloggeurs qui avaient prévenu dans leurs billets de ne pas commencer le premier sans avoir acheté le second ^^). Bref, Léo s'est enfuit à Boston et est injoignable, puisque son adresse mail est indisponible. Emmi se retrouve donc à monologuer jusqu'au jour où ... Léo refait son apparition.

La suite est dans la même veine que le premier tome : les échanges sont savoureux, plein d'esprit mais dans ce tome, les deux correspondants vont se rencontrer de visu. Cependant, le lecteur n'aura de ces rencontres que les réactions par e-mails de nos deux acteurs face à ces rendez-vous. le roman reste à 100% épistolaire. Je pense que cette façon de faire sauve le livre de la mièvrerie qui aurait pu apparaître si le lecteur avait assisté aux rencontres entre Emmi et Leo.

J'ai, tout comme avec le premier tome, adoré le style de ce livre, même si encore et toujours j'ai préféré les mails de Leo : il est difficile de ne pas tomber sous son charme. Mais la vraie question est : Existe-t-il un Leo dans notre monde réel ?

J'ai également beaucoup aimé la tournure que prend les événements dans ce roman, même si, à de rares moments, on a l'impression de tourner en rond. Nos deux correspondants jouent avec les mots, quand ils ne jouent pas avec le feu. Entre Leo et son vin et Emmi et ses Whiskeys, il est assez difficile de rester sage, quand bien même ce n'est qu'à l'écrit. Tout ceci fait que l'on s'attache beaucoup aux personnages.

Dommage toutefois que le quatrième de couverture en dise autant.

En conclusion : deux livres à lire absolument (de préférence -à mon avis- l'un à la suite de l'autre, comment faire autrement ?). Je les trouve très originaux et plein d'esprit. Je les ai totalement dévoré et je suis sûre de me faire plaisir en les relisant dans quelques temps.
Lien : http://lefso.blogspot.com/20..
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Emmi et Léo ont toujours conversé par échanges épistolaires sous forme de mails. On découvre qu'Emmi est mariée mais que son mariage tire sur sa fin. Léo lui a une amie qu'Emmi ne semble pas apprécier sans la connaître.
Après deux ans d'interruption le recommencement d'échanges de mails met à mal la situation d'Emmi et de Léo, car que veulent-ils exactement ? Est-ce un échange platonique ou un début de romance ?
Un roman sous forme de mails qui nous interpelle par sa douceur, et sa mélancolie.
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Après avoir tourné la dernière page de « Quand souffle le vent du nord » Léo m'a beaucoup manqué, à tel point que je n'ai pas pu résister. J'ai acheté la septième vague le jour suivant, pour me replonger avec plaisir et impatiente dans cette relation fusionnelle d'échange de mails.

Pour moi, cette histoire n'aurait pas dû être coupée en deux, un seul et même tome aurait parfaitement convenu !

Dans ce second tome, on est frustré au début de relire sans cesse ce message automatique vraiment désespérant. Quand les choses évoluent enfin, c'est avec mille précautions que Léo et Emmi vont tour à tour se rapprocher, se blesser, pour enfin s'éloigner de nouveau… Un tome dur et à la fois palpitant où Léo va se dévoiler davantage en nous offrant un mail sur le « point de contact » absolument bouleversant ; un mail magique, émouvant, qui m'a profondément touchée.

Si on sent bien que la relation Emmi/Léo est fusionnelle, Emmi reste toujours sur ses gardes et ne montre pratiquement rien de ses sentiments… jusqu'au souvenir qu'elle laisse à Léo. Un moment très fort qui reste gravé dans ma mémoire.

Ce que je reproche à ce tome, c'est cette impression de stagnation à certains moments, les mails tournent parfois en rond. Cela est un peu lassant et déprimant à la fois, car on aimerait que les choses avancent.

Heureusement, la fin m'a beaucoup plus, même si dans ces derniers mails, j'ai entraperçu la limite du style épistolaire. La narration m'a beaucoup manquée à ce moment-là.

En résumé, une lecture très addictive ; un vrai coup de coeur.
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C'est la très jolie critique de Ladybirdy qui m'avait donné envie de lire ce roman (merci!) et j'ai passé un très bon moment à lire ce livre très original de par sa forme. Ecrit uniquement en échanges de mails, on a cependant aucun mal à suivre la trame, à savoir qui écrit etc...

Emmi et Leo s'écrivent depuis 2 ans et demi, se parlent de tout mais surtout d'amour. Mais Emmi est mariée. Quand elle se sépare de Bernhardt, c'est Leo qui rencontre "Pam" et veut vivre une histoire d'amour simple avec elle.

J'ai beaucoup aimé la richesse des dialogues, les personnages bien trempés dont le caractère ressort bien à travers leurs écrits, et aussi et surtout les réflexions sur l'amour, la vie de couple, la vie tout court... Il m'a fait réfléchir parfois, m'a séduite, souvent!
Finalement, malgré les "FIN" et les "encore", on ne sait pas ce qu'il va devenir de ce drôle de couple...
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Un tome 2 aussi intense et addictif que le tome 1. Un final tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Un échange de mail rondement bien mené avec beaucoup de suspense. Chapeau l'artiste.
Emmi et Léo après une période de silence reprennent leur échange mais dans quel but ? Léo est en couple et Emmi ne veut pas divorcer. Ils se mentent à eux même et on se demande comment vont-ils se retrouver ou se trouver plutôt. Ils vont enfin se voir mais ce ne sera pas le début d'une vraie histoire comme on pensait.
Une interaction de nos deux héros toujours aussi addictive et émouvante voir intense. Juste les mots et la perception de l'autre. On ressent la jalousie, la colère, l'amour désespéré, l'attente dans chaque échange. J'ai vibré avec leur relation épistolaire très forte. J'ai attendu jusqu'à la dernière minute et c'est Emmi qui nous donne le coup de grâce avec un sacré doigté si je peux me permettre. Je ne l'ai pas vu venir cette septième vague. J'ai adoré du coup comment Emmi a mené cet échange pour que Léo ouvre enfin les yeux. Même si on se dit que ces deux-là méritent une fin heureuse, on en doute jusqu'à la fin et la manière qu'ils se retrouvent m'a vraiment émue.
Je tire mon chapeau à Daniel Glattauer pour ses deux romans forts émouvants et pour ce couple atypique fort attendrissant. Un coup de coeur pour le second tome sans hésiter. Mes cernes sous les yeux en sont la preuve. Très difficile de lâcher cette histoire d'amour moderne et virtuelle. Emmi et Léo vous allez vraiment me manquer !
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Voilà je l'ai eu ma happy end. Même si je n'y croyais plus en démarrant ce second tome. J'ai apprécié cette suite dans laquelle l'auteur a réussi à me captiver autant que pour le premier volume. Emmy m'a semblé plus sympathique et moins arrogante, Léo toujours en amoureux transi. Malgré sa nouvelle relation, on ressent l'amour qu'il éprouve pour sa belle.
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