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Les Annales de la Compagnie Noire tome 8 sur 13

Frank Reichert (Traducteur)
EAN : 9782290012710
315 pages
J'ai lu (30/11/-1)
4.08/5   193 notes
Résumé :
Sortie victorieuse du siège de Dejagore - mais à un cheveu -, la Compagnie noire panse ses blessures et poursuit son chemin vers le lieu mythique de ses origines, le Khatovar. Entre les mercenaires et leur destination toute proche ne se dresse plus qu'un seul obstacle, Belvédère, la citadelle où résident le dernier Maître d'Ombres et quelques anciens asservis, avec qui il va falloir en découdre. Murgen, l'actuel rédacteur des annales, sera d'une aide précieuse : son... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Avec ce huitième tome des « Annales de la Compagnie noire », nous retrouvons notre bande de mercenaires toujours embourbée au même endroit depuis maintenant près de quatre tomes. La lutte contre les Maîtres d'Ombres se poursuit et la compagnie en est toujours à tenter de déjouer les manigances de leurs trop nombreux ennemis. Il faut dire qu'entre Volesprit et les autres Asservis, les Maîtres d'Ombres dans leur citadelle, sans compter les dirigeants politiques et religieux locaux, certains peuples indigènes et j'en passe, il y a de quoi faire ! Plus les tomes défilent et plus on se rend compte que Glen Cook a minutieusement tissé une toile d'une remarquable complexité et dont on ne distingue pourtant pas encore tous les fils. Cela en devient même parfois trop complexe, trop embrouillé : on ne sait plus où on en est, qui sont tous les acteurs et quels sont leur rôle, quels sont les enjeux... L'absence de carte commence également a devenir problématique à mesure que la compagnie multiplie les déplacements, à tel point qu'il devient difficile de se faire une idée précise de la configuration géographique de la région et de l'évolution de leur progression.

Cette fois encore c'est Murgen qui assume le rôle d'analyste pour la compagnie. Un rôle qui lui va d'ailleurs plutôt bien, même s'il lui est difficile de faire oublier le Toubib des premiers tomes. Et en ce qui concerne ce dernier, la transformation est bluffante. C'est à peine si l'on parvient à reconnaître le personnage attachant du début de la série, peu désireux d'assumer un poste de commandement et obnubilé par la Dame, aujourd'hui devenu chef de guerre sûr de lui et au tempérament peu amène. Madame se fait pour sa part beaucoup plus discrète dans ce tome-ci, voire un peu trop à mon goût (il faut dire aussi qu'il s'agit de mon personnage favori car de loin le plus ambivalent). En ce qui concerne l'intrigue, rien de bien nouveau non plus : le lecteur comme les protagonistes demeurent dans le flou les trois-quart du récit, jusqu'à ce que, dans les dernières pages, les rebondissements s'accélèrent. Malgré tout, on continue de suivre avec intérêt et curiosité les pérégrinations de cette tenace compagnie en quête de leurs origines à propos desquelles Glen Cook se fait pour le moment toujours aussi sibyllin.

Un huitième tome dans la droite lignée des précédents et qui ne se révèle pas franchement déterminant pour la suite de l'histoire, même s'il ne faut pas oublier qu'il s'agit là uniquement de la première partie de « Elle est les ténèbres », un des rares volumes de la série à avoir fait l'objet d'un découpage. Qui sait, la suite se révélera peut-être plus riche en action et en révélation...
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Huitième opus de la saga “Les annales de la compagnie noire”, ce livre n'est que la première partie de l'original, les éditeurs français ayant adopté ce curieux découpage. On y voit donc poindre l'émergence d'une nouvelle protagoniste majeure sans toutefois appréhender pleinement sa contribution à l'histoire; ce sera pour le prochain tome. Cet épisode n'est pas dénué d'intérêt pour autant. L'action ne manque pas avec des mouvements de troupe spectaculaires, des stratégies militaires surprenantes et des coups de force audacieux.

Les pérégrinations de Murgen, l'annaliste narrateur et aussi porte-étendard de la compagnie, sont captivantes à suivre, de même que les variations de son caractère bougon et ses coups de gueule bien envoyés. La zizanie règne du coté de l'Ombre, les egos s'affrontent et on devient curieux de voir ce qui va en sortir, même chose pour la relation entre la Dame et Toubib. Bref, sur tous les plans, cette série, maintenant rendu à son deux-tiers, continue de m'enchanter par les curieux personnages qu'elle contient, par les développements d'envergure qu'elle propose et par l'atmosphère grognonne qu'elle entretient.
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Après la petite déception du septième tome, je m'attendais à un huitième qui relève le niveau. Ça n'a pas été le cas, et cette première partie d'un tome (merci le découpage français) est un peu longue. Ça n'en avance pas (la Compagnie oui, mais l'intrigue non) et je voudrais bien savoir où l'auteur va nous emmener. Je m'ennuie, je m'ennuie, je m'ennuie. J'oscille entre l'envie d'arrêter (si je n'avais pas tous les tomes dans ma PAL, ce serait sans doute déjà fait) et celle de savoir absolument vers quelle conclusion vont aller tous ses rebondissements. Niveau personnage, Toubib est de plus en plus imbuvable. Où est donc passé le sympathique annaliste des premiers tomes? Heureusement Murgen prend sa place avec brio et c'est grâce à lui et à ses intrigues familiales que ce tome ne sombre pas totalement dans l'ennui le plus profond. le neuvième tome est déjà en cours de lecture et je croise les doigts pour qu'il soir satisfaisant car sinon les derniers tomes risquent d'être interminable à lire.
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Après un 7ème opus assez décevant, enfin avec " Elle est les Ténèbres part.1 " nous retrouvons avec un grand plaisir l'esprit que nous aimions de la Compagnie Noire.
Après avoir tenu avec succès le siège de Déjagore. 4 ans se sont écoulés, Toubib ou appelé aussi le Vieux devenu un véritable Chef des Armées plus charismatique et stratège que jamais décide de se remettre en route pour Khatovar pour y découvrir les origines de la Compagnie. Mais avant cela, aidé de Madame, ils doivent vaincre Ombrelongue qui détient leur fille kidnappée appelée dorénavant " La Fille de la Nuit " réincarnation de Kina. Retenue à Belvédère, forteresse d'Ombrelongue reconnue imprenable, ils devront dans un 1er temps, mener une guerre terrible contre les Nars de Mogaba dans la contrée de Charandapresh. Ce 8ème Tome consacre d'ailleurs les 3/4 de son contenu sur les évènements de cette bataille.
Le narrateur est une fois de plus Murgen dont le caractère s'affirme de plus en plus et qui devient grâce à son don d'espionnage une pièce maîtresse dans le bon déroulement de cette guerre. En effet, il arrive par l'intermédiaire de Fumée ( chevaucher le fantome ) à voir ce qu'il se passe dans les différents camps ce qui permet aussi au récit de ne pas se cantonner seulement à un seul protagoniste. J'ai trouvé ce procédé très malin de la part de Glen Cook.
Nous trouvons dans ce tome beaucoup de réponses laissées vacantes lors des derniers récits. On retrouve ce qui m'a plu au départ dans les premiers Compagnie Noire c'est à dire, des rebondissements, des alliances inattendues et de l'action. On ne s'ennuie pas une seconde et je suis franchement impatient d'attaquer la Seconde Partie.
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Ont retrouve encore Murgen au commande de ce tome. le nouvelle annaliste va nous conter l'avancé de la compagnie noire à Belvédère, citadelle du dernier maître des ombres.
Toubib est toujours présent en tant que Capitaine. Ont se rend compte au fur et à mesure que la saga avance que le bonhomme s'assombrit. En même temps avec toutes les galères qu'il a vécu on peut le comprendre.
Je dois dire que l'absence de Gobelin dans ce tome, et du coup l'absence de chamaillerie entre lui et Qu'un oeil mon manqués. C'est qu'on s'habitue très vite à ses deux loustiques.
Au niveau de l'histoire nous avons pas mal de rebondissement. Des batailles comme Glen Cook sait nous les faire. En bref encore un très bon tome de cette saga dont je suis tombé amoureux.
En route vers la deuxième partie.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Profondément enfoui au cœur ténébreux de la place forte grise, se dresse un trône massif et vermoulu. Il a glissé sur le côté et basculé de façon spectaculaire. Une silhouette sombre se vautre sur le trône, captive d'un sommeil enchanté, clouée au siège par des dagues d'argent qui lui transpercent les membres. Son visage jadis inexpressif est défiguré par une grimace d'agonie. La silhouette inhale une longue goulée d'air. Le silence cède le pas à un sourd, lent et puissant battement. La nuit, quand le vent ne souffle plus et que de petites ombres cessent de ramper, la forteresse recouvre son silence. Le silence est la pierre. La pierre est éternité. L'éternité est mort.
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Toubib, le Vieux, le capitaine de la Compagnie Noire, le dictateur désormais de droit divin de Taglios et de tous ses tributaires, dépendants et protectorats, n'a pas la tête de l'emploi. [...] Ses yeux d'un bleu de glace sont profondément enfoncés, ce qui lui confère un regard dur un peu effrayant, comme celui d'un tueur psychopathe.
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L'enfant avait à peine quatre ans, mais ses yeux étaient des fenêtres donnant sur le coeur même des ténèbres. à croire que Kina, sa monstrueuse déesse, se tenait assise derrière ces pupilles creuses.
Elle était presque aussi terrifiante que ces lambeaux vivants de ténèbres qui, parce qu'il pouvait les commander, lui valaient le titre de Maître d'Ombres.
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L'emblème du crâne n'a rien en soi de bien intimidant ; c'est ce qu'il représente qui sème l'effroi.
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Les hommes s’effaçaient pour me laisser passer .Voilà ce qui arrive quand un quidam laisse un goût exquis ou alors une haleine fétide dans la bouche de l’histoire.
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Video de Glen Cook (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Glen Cook
Fantasy au Petit-Déjeuner épisode 17 consacré au cycle dark fantasy "La Compagnie noire" de l'auteur américain Glen Cook.
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