Le géologue Aubert de la Rüe comparait l'île du Colombier à une tortue géante, posée sur la mer. De fait on dirait, prête à se détendre, la tortue matamata : ce sont les mêmes contours indécis, les mêmes aspérités de roc et les à-plats de limon qui la font se confondre avec la boue des rivières d'Amazonie. C'est le même cou télescopique et le crâne aux narines effilées qu'elle porte parfois en siphon vers la surface.