Aspic, détectives de l'étrange, tome 4 : Vaudeville chez les vampires

- Et l’ail ? Le pieu ? L’eau bénite ? La lumière du soleil ? Les balles en argent ?
- Tout doux mon garçon ! Chaque question à sa réponse. Ils sont tous désagréables au vampire, mais ils ne le stopperont pas longtemps. Seuls le feu et les arts magiques peuvent avoir une efficacité. Un pieu de genévrier dans le cœur le paralysera. Mais il suffit qu’il lui soit retiré pour qu’il sorte de sa léthargie. Les armes en argent les blessent, mais ne les tuent pas.
- Mais quel merdier !
[...]
- Il n’y a donc qu’une alternative définitive ?
- Exact. La décapitation !
- Mon Dieu ! Faut-il devenir un monstre pour combattre un monstre ?

Le loup doit-il s’excuser de manger l’agneau ?

- Que vous est-il arriver, M. Handorre? Ce fut un réel plaisir de travailler avec vous. je ne comprends pas.
- De mauvais choix, tout simplement, M. Stoker. J'ai cru contrôler mon destin. C'était vain. Cette quête ne menait qu'à la folie.
- What a tragic end!
- Oh! Ne vous inquiétez pas, Abraham. Ce ne sont pas les histoires qui me manquent. D'ailleurs avez-vous déjà entendu le terme vampire?!

-Comment tant de beauté peut sortir de mains tachées de tant de sang?
-Dans ce monde, Flora, rien n'est totalement blanc ni noir. Tout n'est qu'apparence.

- Etes-vous devenus fou?! Mercurique Handorre n'a rien à voir dans vos histoires. Je le connais depuis des années.
- C'est un dissimulateurrr doublé d'un manipulateurrr.
- Que peut en avoir un russe barbare?!
- Toujours beaucoup de mots et peu d'actions avec Frrranzoski. Comment délicat Frrrançais va nous ortie de impasse? Il va ofrrrirrr cognac et convaincrrre avec paroles?! Bla bla bla...
- Et Austerlitz, Monsieur? C'était de la littérature pour votre Tsar?
- M. Dupin! Je vous ai fait venir pour nous aider, pas pour rejouer les guerres napoléoniennes!

- Hier soir, vous m'avez étonné.
- Que... Quoi ?!
- Votre sérénité face à Dupin ! J'étais persuadé que vous alliez lui rentrer dans le lard, à ce vieux phallocrate !
- Excusez-moi, Hugo. Je rêvais éveillée.
A quoi bon lui répondre !
Son discours était calculé. Il voulait me faire sortir de mes gonds et se prouver une nouvelle fois que la gent féminine est incapable de tempérance.
En refusant la joute verbale, je l'ai déstabilisé. Ainsi, à notre prochaine rencontre, j'aurai l'avantage.

Chaque fois que vous regardez au fond de l’abîme, l’abîme aussi regarde au fond de vous.

Au XVIe siècle, la comtesse hongroise Erzébeth Bathory tuait ses victimes pour se baigner dans leur sang. Ainsi, pensait-elle atteindre l’éternelle jeunesse. Sa légende a fortement contribué à l’édification du mythe du Vârcolac, plus connu en Europe occidentale sous le terme : vampire !

L’important n’est pas comment arriver au but, mais comment y arriver avant l’autre !

- Votre sérénité face à Dupin ! J’étais persuadé que vous alliez lui rentrer dans le lard à ce vieux phallocrate !
- A quoi bon lui répondre ! Son discours était calculé. Il voulait me faire sortir de mes gonds et se prouver une nouvelle fois que la gent féminine set incapable de tempérance. En refusant la joute verbale, je l’ai déstabilisé. Ainsi, à notre prochaine rencontre, j’aurai l’avantage.
- D’habitude, j’arrive à suivre vos parties d’échecs intellectuelles avec Dupin. Mais là, votre calme m’interroge. Ce n’est pas vous !