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3,58

sur 492 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Métro 2033 « m'avait enthousiasmé.
J'ai tout autant aimé « Métro 2034 », même si il n' y a plus la découverte fantastique du métro dans lesquels les survivants d'une catastrophe nucléaire ont du se réfugier.
L'action se déroule un an après le premier volume.
On retrouve un ou deux personnages déjà rencontrés auparavant, mais le héros est désormais Hunter, qu'on a brièvement rencontré dans le premier roman.
Une station semble en danger, elle ne donne plus aucun signe de vie sans que l'on sache ce qu'il se passe. A t'elle a été attaquée, et si oui par quoi ? Des pillards, des bandits, des créatures innommables ?
Plusieurs groupes ont été envoyés aux nouvelles, mais personne n'en est revenu vivant…
Il va donc falloir rapidement trouver la source du problème, mais dans le métro, rien n'est jamais simple, toutes les stations sont dépendantes les unes des autres et ce qui se passe dans l'une peut affecter la survie de toutes les autres.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle immersion dans les souterrains du métro russe et les personnages rencontrés sont encore une fois atypiques et attachants.
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Suite directe de Métro 2033, en continuité (on peut enchaîner les deux romans sans transition mais il peut être lu indépendamment tout de même), cet épisode est une valeur sûre, si vous aimez les récits d'anticipation post-apocalyptique c'est une oeuvre que vous vous devez de lire.

Au niveau des personnages on perd Artyum (quelques toutes petites apparitions tout de même mais sans grand intérêt) pour retrouver Hunter, le personnage super intéressant du début de 2033 qui disparaissait trop vite.
De plus Dmitry Glukhovsky nous offre enfin un personnage féminin dans un des rôles principaux, une jeune fille très intéressante, qui n'en fait pas plus qu'il n'en faut, simple et discrète, tout ce que j'aime, ici pas de "bimboland" pour appâter le client. Les personnages sont psychologiquement encore plus écorchés dans ce second tome.

Le côté scénaristique lui est sympa mais ne brille pas d'originalité, on reste dans ce que l'ont connait de l'aventure à travers les tunnels, de station en station, piégés de mutants, de fantômes et autres légendes comme dans 2033.

Je donne un note élevée à ce second tome qui m'a beaucoup plus, pas au point d'avoir un énorme coup de coeur mais très appréciable tout de même, je vais prochainement lire 2035 (sortie dernièrement en grand format chez L'Atalante) qui lui revient sur le personnage d'Artyum. J'ai hâte.

Voir la chronique sur mon blog :

Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Deuxième plongée dans le métro moscovite où survit ce qu'il semblerait rester de la race humaine.
Munie de mon indispensable carte pour me repérer dans ce microcosme aux noms de stations impossible à mémoriser pour moi, j'ai été captivée par cette nouvelle mission pour sauver cette population résiduelle. Cet univers où la race dominante n'est plus l'homme mais où l'homme reste un loup pour l'homme.
Premier chapitre, première surprise.
On ne sait plus qui est mort, qui est vivant.
Artyom, le héros de Métro 2033 est laissé de côté mais les personnages ne manquent pas de gnaque.
Il y a même Homère, soixante ans, accroché vaille que vaille à ses souvenirs de « surface ». Il apporte du contraste sur le regard que peut avoir le lecteur face à cet univers aux perpétuels dangers.
Je ne veux pas nommer les autres personnages pour ne pas gâcher le plaisir de les (re)découvrir.

Et que dire de la façon qu'à Dmitri Gloukhovsky de conter cette histoire ?
C'est lent parce qu'il approfondit les pensées de ses personnages. Parce qu'il fait dans le détail pour nous faire visualiser des créatures inconnues de nos yeux, ou pour nous faire ressentir des peurs inconnues de nos coeurs.
C'est comme j'aime.
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Livre audio lu par Julien Chatelet : 12h02

Un an plus tard nous continuons à découvrir la vie dans le métro et des nouveaux personnages font leur apparition, des nouvelles stations se dévoilent mais des événements dramatiques se profilent : une expédition de ravitaillement ne revient pas ; des rumeurs d'épidémies prennent de l'ampleur !

Cette fois-ci l'histoire va se centrer sur Hunter et Homère, un vieil homme qui veut écrire l'histoire et Sacha, une jeune fille qu'ils vont trouver alors qu'elle vivait isolée dans une section de métro avec son père. Les stations défilent, toutes très différentes non seulement par leur architecture mais aussi par la population qui s'est installée ou leur vide abyssal dont les raisons ne sont pas toujours connues.

Un trio peu probable mais qui arrive à fonctionner cahin-caha et les moments d'introspection sont très importants et très bien présentés par le narrateur ! Dans ce tome on se rend bien compte que les groupes installés ont reconstitué ce qu'il connaissait comme société avec ses travers et ses excès et où la quête du pouvoir est parfois aussi forte que celle de la survie !

A l'écoute je découvre des choses que je n'avais pas remarqué à la lecture, ou oublié et c'est une autre façon de s'imprégner de cette ambiance qui file des frissons assez souvent !

Challenge Mauvais Genre 2022
Challenge Pavés 2022
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Dans le métro de Moscou où se sont réfugiés les derniers survivants de l'apocalypse nucléaire, à la station Sevastopolskaya, on attend en vain la venue d'une caravane de ravitaillement. Les responsables envoient à sa recherche une équipe de reconnaissance qui ne revient pas non plus. Que se passe-t-il ? Les stations voisines ont-elles été conquises par de nouveaux monstres mutants ? Une terrible épidémie incurable et mortelle a-t-elle sévi dans le coin ? Homère, un vieil homme qui a tout perdu et qui veut raconter dans un cahier ce dont il a été témoin, Hunter, le combattant impitoyable, l'infatigable défenseur des faibles et la jeune Sacha, la sauvageonne un peu paumée, vont tenter de résoudre ce problème...
Ce second tome de la Saga du métro de Moscou est assez différent du premier dont nous avions déjà dit tout le bien que nous en pensions. Il était difficile pour l'auteur de se lancer dans une suite qui n'en est d'ailleurs pas vraiment une puisque les deux histoires peuvent se lire indépendamment. L'effet de surprise étant passé, la description des différents univers, des différentes tribus et des différentes idéologies étant effectuée, comment renouveler l'intérêt des lecteurs ? En faisant intervenir de nouveaux personnages comme Homère, Sacha ou Léonid, le délicat flûtiste qui apporte une note poétique dans cet univers de brutes. En restreignant le cadre de l'histoire, en se focalisant sur un seul groupe, une seule partie de cet univers foisonnant et en ne faisant intervenir qu'à la marge les deux héros du premier tome. Tout cela donne un roman plus construit, plus cohérent, mais moins foisonnant et moins surprenant que le précédent. le style est toujours excellent, très ciselé. le discours laisse de côté le folklore politique ou sectaire pour prendre un tour plus philosophique, ce qui n'est pas désagréable. de l'horreur et du fantastique raconté avec finesse et intelligence. C'est suffisamment rare dans ce registre pour ne pas le saluer.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Esprit de synthèse oblige (fainéantise aussi), je vais aujourd'hui vous parler non pas d'un, mais de trois livres !

Quiconque a déjà pris le métro à Paris vous le dira : c'est un sacré bordel !
Entre la station de Châtelet, la correspondance Saint-Lazare - Auber, la Fourche, et j'en passe, si tu n'as pas un plan, un Bac + 12 en course d'orientation, un solide mental et une insensibilité totale à l'odeur de pimoispiroeuf (mélange de pisse, de moisi, de transpiration et d'oeuf dur).
Perso, ça m'angoisse ! Et encore, je sais que je finirai par trouver la sortie et retrouver l'air "libre" (enfin… l'air gazpilope, mélange de gazole, de pisse - encore - et de clope). Promis, j'arrête d'inventer des mots.
Alors maintenant, imagine un peu : une "catastrophe" nucléaire a rendu la Terre inhabitable à cause des radiations (comprendre : tous les pays du monde se sont chauffés et ont fini par s'envoyer joyeusement des gigatonnes sur la tronche), contraignant les rares survivants à se terrer dans le métro. Là, je sue à grosses gouttes. Bon. Maintenant, imagine qu'en fait, tu es en Russie, et que du coup, les stations ne s'appellent pas Saint-Michel-Notre-Dame ou Montparnasse-Bienvenüe, mais Karsnopresnenskaya, Novokusnetskaya ou Ploshchad Revolutsii… Tout écrit en cyrillique. Et qu'on te demande de traverser (à pieds) le métro infesté de voleurs, de nazis, de communistes et de mutants radioactifs parce que c'est ton destin, tu réponds quoi ? Bienvenue dans la trilogie Metro 2033, de Dmitri Glukhovski ! Il fait chier, le destin…

Metro 2033 est une trilogie russe dystopicopostapocalyptique composée de Metro 2033 (étonnant), Metro 2034 et Metro… 2035 (logique implacable, donc). le premier tome se déroule une vingtaine d'années après une apocalypse nucléaire qui n'a laissé le temps qu'à quelques survivants de se terrer dans le métro moscovite, et nous raconte la quête d'Artyom, jeune habitant de la station VDNKh (à vos souhaits) qui assure, avec ses compagnons, la protection des couloirs de la station. Il sera précipité par Hunter, un redoutable Stalker, dans une quête qui le dépasse, et qui pourrait remettre en question l'avenir de tous les réfugiés.
Avec ce premier opus, on a là un roman déroutant : au classicisme du point de départ (un gamin au charisme de poulpe devient le dernier espoir de tout un peuple) s'oppose un background riche et bien construit fait de factions aux idéologies très "marquées", au style riche en descriptions surabondantes, à la limite de l'ennui, se dessine une ambiance post-apocalyptique d'une force anxiogène assez hallucinante.
Malgré quelques longueurs, on tient là un premier tome mémorable, au final nihiliste absolument parfait.

C'est donc plein d'appréhension que l'on ouvre le 2e tome, Metro 2034. En effet, pourquoi reprendre une histoire qui se suffisait à elle-même ? Peut-être pas à grand-chose, et c'est pourquoi Glukhovski décide de prendre un (léger) contre-pied par rapport au roman initial : un an après les événements de Metro 2033, exit Artyom, et place à Hunter, Homère et Sacha, depuis la station isolée de Sevastopolskaya (dans le sud du métro, donc).
Avec les mêmes qualités et défauts que son prédécesseur, ce Metro 2034 peine à autant convaincre que celui-ci, la faute à une trame très (trop ?) déconnectée du premier, et à quelques incohérences par rapport à celui-ci. Enfin, si la place des femmes dans Metro 2033 était totalement inexistante, sans que cela ne choque, Sacha, héroïne sans grand intérêt du roman, confirme que Glukhovski ne sait pas trop quoi faire des personnages féminins dans sa trilogie.
En somme, un deuxième opus pas désagréable à lire, mais qui n'apporte pas suffisamment à la mythologie pour totalement emporter l'adhésion. Pourtant, avec son trio de héros et ce Hunter au potentiel badass assez dingue, il y avait de quoi tenir quelque chose de mémorable.

Arrive enfin Metro 2035, conclusion de la saga moscovite. On y retrouve, encore un an plus tard, un Artyom brisé, à la limite de la folie, qui tente désespérément de prouver l'existence de signaux radio et donc la preuve que d'autres villes ont pu survivre à l'apocalypse nucléaire. Ce final fait le lien entre les personnages des deux précédents romans et, si Artyom gagne en consistance, le destin du personnage de Sacha laisse quant à lui une impression bizarre déjà entrevue durant la lecture de Metro 2034.
On retrouve le propos nihiliste, désespéré de Glukhovski qui, en poursuivant son exploration du microcosme moscovite, enlève ses derniers espoirs au lecteur. En effet, ici point de salut : le système s'est adapté à ce nouvel environnement souterrain, à cette "non-vie", et ne pourra revenir en arrière. Cohérent avec l'ambiance global de la trilogie, le message est malheureusement contredit par un épilogue en forme de demi happy end qui dénote avec l'atmosphère oppressante de l'ensemble de l'oeuvre.
En conclusion, un troisième tome qui redresse la barre mais souffre encore de la comparaison avec le premier et ne parvient pas à totalement recoller les morceaux.

Reste à la fin une trilogie au style différent, particulier, à l'ambiance assez dingue, dans laquelle quiconque sera prêt à pardonner ses quelques errements pourra se perdre avec plaisir dans ses voies souterraines.

La trilogie Metro est faite pour toi si…tu as toujours rêvé de vivre dans une tente entre 2 lignes de métro sans jamais l'avoir réalisé.

J'ai aimé :
- le message nihiliste
- L'ambiance oppressante
- L'univers

J'ai moins aimé :
- Les personnages féminins, au mieux inexistants
- Des descriptions à rallonge
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Dmitry Glukhovsky revient dans son univers fétiche pour nous plonger dans une nouvelle histoire des survivants du métro moscovite en 2034, quelques 15-20 ans après une Apocalypse qui a rendu impropre la vie à la surface. On suit ici encore une équipe aux personnages torturés avec chacun leurs pensées et leurs peurs. Abîmés par la difficulté de la vie postapocalyptique, ils vont devoir s'entraider jusqu'au delà de leur force individuelle.

Je n'en dévoile pas trop sinon je spoilerais Metro 2033 mais l'intrigue est quasiment indépendante du premier tome.
Du coup pas d'effet tome 2 de transition pour atteindre le tome 3 Metro 2035 puisqu'il est aussi intéressant que les autres.
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le deuxième tome est excellent, comme le premier je les adore. On trouve à nouveau des
réflexions philosophiques sur la société. Il y a une solution "originale" pour éviter la propagation d'un virus. Maintenant je suis très curieuse de lire le troisième tome !
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Très différent de Metro 2033, ce Metro 2034 est écrit de manière bien plus poétique, l'auteur a cherché le beau mot.
L'histoire a une forme d'épisode de série, qui cette fois ci n'a pas peur d'affirmer ses positions en terme de mise en scène. On va vers l'intrigue, on fabrique des dilemmes intéressants et rotors.
Cet "épisode" dénote clairement d'une volonté de changement dans l'organisation générale de l'écriture et il y excelle.
Un très grand sens du rythme qui s'accélère de manière viscérale au long d'une histoire marquée d'éléments spectaculaires, toujours dans le froid des colossales portes hermétiques et les ténèbres des interminables boyaux du métro.

Cette fois ci Dmitry Glukhovsky souhaite nous montrer la lueur au bout du tunnel.
Comme entendu à l'ouverture de Metro 2033 : "Celui qui trouvera en lui même assez de patience et de courage pour scruter toute sa vie les ténèbres, sera le premier à y apercevoir un éclat de lumière."
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Suite un peu moins punchie, peut être un peu plus prévisible. Néanmoins on aime connaître la suite.
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