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Critique de okka


Oh Artyom… mon héros de l'année 2033. J'aurais voulu retrouver le héros d'antan, mais je suis comme tes proches de la station VDNKh, qui se leurrent à ne pas vouloir voir que ce que tu avais fait ta traumatisé. Oui, je partage le fait que la vie sous terre, n'est pas une vie pour les humains, surtout dans ce contexte d'obscurité, de maladie, de faim, de mutations, de guerre. Il n'y fait pas bon d'y vivre. Et tu dis que tu as eu écho d'un signal à l'extérieur. Comment est-ce possible ? Même quand Homère est venu te le confirmer, tu es parti tête baissée vers ta perte et celles de tes compagnons d'aventure. Pourrais-tu changer tout le métro par la seule force de tes bras sans être le leader d'un groupe, d'un bataillon, de tout le métro ?

Les gens n'ont pas l'espoir que tu as, cette utopie d'un jour de pouvoir vivre à la surface, de retrouver d'autres qui auraient survécu ailleurs que dans le métro Moscovite. Ils te prennent pour fou, dérangé, la tête dans les nuages, de ne pas vivre dans la réalité. Mais tu connais ce monde des hommes bien plus que la majorité d'entre eux. Tu connais la vérité qu'eux ne veulent pas voir, ni entendre.

« Qui, si ce n'est nous ? » a été tatoué sur ta peau, signant l'Ordre de Polis. Artyom, ton destin est unique, il n'est pas de rester sur place. Mais vaut-il mieux la sûreté de rester sur place ou les dangers qu'il y a en allant partir en exploration ? Tu sais ce que tu perds, mais tu ne sais ce que tu y gagneras en bien.


Métro 2035, le 3ème tome de Dmitry Glukhovsky est bien plus sombre et dur que les 2 autres tomes. On y retrouve des gens connus des deux tomes précédents, mais l'image d'eux ici présent n'est plus la même que jadis. Finie la version édulcorée, bienvenue dans la réalité qui salit les gens, même les plus honnêtes.

Peut-être les gens trouveront ce roman long, moins épicé, trop centré sur le psychisme, sur la conscience… Mais le tout est stupéfiant. On y apprend la vérité, cette clé de voûte dans ce dédale souterrain. Comme les habitants du métro, on la digère … où cela nous reste en travers.
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