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Univers Métro tome 3 sur 8

Denis E. Savine (Traducteur)Julien Chatelet (Narrateur)
EAN : 9791035401412
Audiolib (08/07/2020)
  Existe en édition audio
3.99/5   298 notes
Résumé :
2035. VDNKh. Artyom, marié à Anna – fille du colonel Melnik –, est retourné vivre dans sa station natale.
Un souvenir l'obsède pourtant, celui de la voix qu'il a entendue sur une radio militaire, deux ans plus tôt, quand il était au sommet de la tour Ostankino avec les stalkers. Aussi, depuis son retour, remonte-t-il quotidiennement à la surface, escalade des gratte-ciel en ruines, pour tenter d'entrer en contact avec d'autres survivants. Tenu pour fou, la ri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Ce troisième tome de la série Métro m'a paru meilleur que le deuxième, mais tout de même en-dessous du premier.

On y retrouve Artyom, le personnage principal de Métro 2033 : traumatisé par les événements auxquels il a pris part dans ce premier tome, il est perçu comme fou par tout le monde, y compris par sa femme Anya. Il passe ses journées à la surface, à tenter en vain de capter un signal radio prouvant qu'une autre ville que Moscou a survécu à l'anéantissement nucléaire. Jusqu'au jour où il rencontre Homère, le vieillard protagoniste du deuxième tome, qui va le lancer sur une nouvelle piste.

Comme pour Métro 2034, je garde de ce Métro 2035 un souvenir vraiment plus flou que de Métro 2033. Les enjeux sont moins clairement définis et on tourne beaucoup en rond. Un certain événement a relancé mon intérêt lorsque Homère et Artyom se retrouvent à la surface, pour retomber quelques pages plus loin…

J'ai pourtant été sensible aux thèmes, à la détresse humaine, à la tentative désespérée de se chercher un but pour donner un sens à une existence qui n'en a aucune, au fond de philosophie politique qui sous-tend le fonctionnement du métro (vous aussi, vous vous étiez demandé pourquoi on a un panel aussi vaste des différents systèmes politiques dans le métro moscovite?)

C'était une bonne idée aussi de revenir sur les traumatismes d'Artyom causés par les événements de Métro 2033, en mode « post-héros » : le problème, c'est que ça ne le rend pas plus attachant pour les lecteurices. Dans le premier tome, on oubliait vite son côté unidimensionnel pour mieux se concentrer sur la découverte du métro ; ici, son discours geignard et moralisateur de type « réveillez-vous bande de moutons », asséné toutes les trois pages, finit par taper sur les nerfs – ça laisse une impression ambiguë dont je ne sais pas trop quoi penser. Et le traitement des personnages féminins fait toujours grimacer : autant Anya peut sembler intéressante sous certains aspects, autant Sacha ne s'est vraiment pas améliorée depuis le tome précédent…

En bref : une expérience très troublante que cette lecture de la trilogie Métro, avec du très très très bon comme du moins bon. Je recommande vivement la lecture du premier tome (et surtout, de le lire jusqu'à la toute fin). Pour les deux suivants, eh bien… je suis plus réservée. À lire seulement si vous avez vraiment aimé le premier, tout en sachant que vous n'y trouverez pas tout à fait la même chose… et qui vous plaira peut-être plus qu'à moi.
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Ce que j'ai ressenti:

« Est-ce que tu veux vivre ou crever? »

Elle effleura le microphone intégré à son casque, le plaça devant ses lèvres et poussa le bouton surmonté d'un voyant lumineux.

-Ici, FairyStelphique. Vous m'entendez? le métro de Moscou est vivant. Et il n'y fait pas bon vivre dans ces lieux. Je ne sais pas si vous m'aviez entendue avant…Quand je vous parlais de Métro 2033, de Métro 2034. Je suis arrivée au bout de la dernière ligne, celle de Métro 2035. Vous savez cet univers post-apocalyptique crée par Dmitry Glukhovsky. Je ne vous entendiez pas, moi, dans mon petit monde. J'étais au fin fond des tunnels. Dans les ténèbres. A me confronter à mes peurs. Je croyais qu'il n'y avait plus qu'une poignée de survivants avec moi (-Artyom. Homère. Melnik.- Et les 40000 personnes des boyaux moscovites.) Si peu de vivants, en somme. Si peu de perspectives d'avenir. Nous pensions qu'il n'y avait plus personne sur la planète. Nous sommes là…Dieu merci, vous avez survécu! Vous êtes là…

Des enflures avaient installé des brouilleurs. Ici à Fairystelphique. Ils vous ont dissimulés à mes oreilles. Voilà trois tomes que je vis en apnée dans un air vicié, à bouffer des champignons avariés et du faux thé! À crever à petit feu. A ramper comme un cafard dans le métro en n'ayant nulle part où aller. À essayer de donner un peu d'espoir à ces hommes égarés. A les écouter dans leurs tourments. À devenir folle devant divers dangers, Noirs ou Rouges. A me faire mordre par des rats enragés. A esquiver les chemins radioactifs. À faire éclater mon coeur en morceaux pour faire étinceler un peu de lumière. A mourir de faim. Dans l'indifférence de tous.

Et pourtant, nous vous cherchions, nous, sur les ondes, partout, tout le temps. Nous espérions. Comment allez-vous? Comme j'aimerai être chez vous, là où on chante et où on danse…Comment est l'air de votre région?

Voilà près de 2400 pages que je croupis dans le noir. Et que je suis là à en redemander. Complètement addict. À me dire que même dans l'obscurité, dans le béton, je me ferai bien encore une virée dans ce trou infect. Même si je dois y perdre tous mes cheveux parce que j'emprunterai la ligne de la Hanse. Même si je risque de perdre la raison, à force de vouloir remonter à la surface. A me demander inlassablement: qu'est-ce qui fait de nous des humains? À me rendre dingue à essayer de comprendre comment on a pu piéger des hommes sous terre, à leur faire croire à l'inadmissible???! Je suis à deux doigts de craquer, à réfléchir ainsi, sur la vie et la mort, sur les traces qu'il nous faut peut-être laisser avant de partir définitivement. Une seule option alors: vivre sous terre? J'en suis là, complètement addict…Et vous?

On me tuera sans doute pour de telles réflexions dans ce Métro 2035. Mais du temps: je suis vivante. Et être vivant, c'est tout ce qu'on a. Ce qui est important, c'est que vous ne vous fiiez pas aux apparences. N'allez pas mettre les pieds là-bas, sans un masque et une combinaison. Ni allez pas sans vos plus belles valeurs bien accrochées, à votre peau ainsi qu'à vos âmes. Parce que dans le noir, on a bien besoin de lumières. de quelques poètes aussi. J'aiderai Homère s'il le faut, pour son livre. Mais autant que vous soyez prévenus, cette saga est anxiogène, terriblement dangereuse, et frappe nos énergies profondes. Mais c'est aussi un pur moment d'adrénaline.

Je m'appelle Stelphique. Je suis bien réelle. Es-tu là, toi? Tu m'écoutes? Désormais…Désormais, je veux vivre tout simplement. Remonter à la surface et vivre. Comme il se doit. Vivre! Passionnément. Et vous parler de cette trilogie. Vous convaincre de la lire. Entendez-vous?

Elle coupa le micro.


« Qu'ils écoutent par eux-même, maintenant. Qu'ils écoutent parler le monde. »

Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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Je viens de passer deux mois à plier, déplier, replier le plan du métro moscovite version Dmitry Gloukhovsky qui m'a accompagné durant la lecture des trois Métro. Ce plan est corné et les traces de pliures ont atténué la couleur de l'encre à leur niveau.
Parce que dans Métro 2035, comme dans le premier tome, on suit Artyom qui, même s'il s'est marié entre-temps sans nous le dire, a toujours la bougeotte.
Parce que se repérer, c'est s'immerger.
Et au vu des descriptions savoureuses des lieux, ça aurait été dommage de ne pas s'immerger précisément.
Je déplie, je replie, je redéplie, je rereplie...
On crapahute dans des tunnels, sur des quais, des rails, dans de la boue, sur l'eau, sur du béton, en sentant toujours un fond d'odeur de renfermé, de manque d'hygiène, de porcheries ou de champignonnières.
Et des fois Artyom nous emmène à la surface, dans un Moscou figé, où l'air est vicié mais inodore, où la pluie est toxique mais vivifiante. Une magnifique sensation de bien-être, mais mortelle.

Au fil des tomes on découvre le potentiel de Dmitry Glukhovsky. Il nous dirige. Au milieu d'un de ses longs laïus, il nous glisse, l'air de rien, un détail qui est en fait un réponse nette et précise à une question restée ouverte lors du tome précédent. Ainsi notre regard s'amenuise et perçoit finalement ce qu'est la vraie horreur de ce monde. D'ailleurs, dans Métro 2035, il n'y a pas d'animaux mutants vivant en surface et effrayants, il n'y a pas de fuites de gaz qui laissent le choix au lecteur de reconnaître le genre fantastique ou pas. Mais il y a la réflexion sur la politique et ses dirigeants. Leur pouvoir sur le peuple et les moyens qu'ils emploient. La farce des partis politiques. Qu'est ce qui rend l'Homme le plus heureux : aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs ou seulement en rêver ?

Loin du page-turner, c'est plus étoffé. Plus imprégnant. Plus rassasiant.
Dmitry Glukhovsky a écrit le premier tome en 2002 à l'âge de 23 ans. Autant vous dire que j'ai envie de le suivre.
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Je vous l'annonce tout de suite, je suis un grand fan de cette série, autant en livres qu'en jeux vidéo ou en romans dérivés de l'univers créé par Dmitry Glukhovsky. Je vais ici être tout de même objectif, mais sachez que j'ai pris un grand plaisir à lire ce dernier opus, avec un pincement au coeur tout de même car il clôture cette grande histoire (on est tout de même entre 700 et 900 pages à chaque tome) et donc c'est une sorte d'histoire d'amour entre moi et les personnages de « Métro » qui se termine (J'espère toujours une suite mais cela n'est pas prévu du tout).

Ce dernier tome nommé « 2035 » commence un peu à la manière du tout premier roman de la série « Métro 2033 », ce qui fait que j'ai eu un peu de mal à me plonger dedans pendant un tiers de ma lecture, je me disais mais mince, c'est une copie du premier, c'est pas possible quand même. Mais en fait NON, d'un coup tout se met en place, on part dans la propre trame de la lecture, on prend plaisir à retrouver le héros « Artyom » qui est à lui tout seul un gros élément du succès de cette saga.

"Dmitry Glukhovsky" nous livre avec cette dernière épopée (car oui c'est une vraie épopée) bien des réponses laissées en suspens depuis longtemps, tout d'abord au niveau des personnages mais aussi de l'histoire, qui a une vraie conclusion, surprenante et déchirante à mon goût. J'étais presque en colère contre l'auteur de nous faire subir cela à nous lecteurs.

Sinon nous sommes toujours dans le métro de Moscou, il y a plus de passages extérieurs que dans les précédents récits, et il y a aussi pas mal d'action (même si le rythme est équilibré et que nous avons beaucoup de descriptions des stations par exemple ou des situations, ce qui est normal sur un roman de cette taille).

Surtout n'ayez pas peur de vous lancer dans cette magnifique saga qu'est « Métro » car ça se lit vite et avec plaisir, le verbe est moderne et pose beaucoup de questions politique, écologique, éthique et vous ne regretterez pas d'être dedans une fois lancé (je précise cela car beaucoup de gens m'ont dit avoir peur de se lancer à cause du nombre de romans, de la taille des livres et de l'intégration des jeux vidéos, ce qui ne pose pas de problème si vous ne jouez pas, c'est juste un bonus pour les joueurs mais les purs lecteurs en auront tout autant sans être perdu, car c'est une des forces de « Métro », on suit facilement le déroulement de la trame.

A lire absolument.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Oh Artyom… mon héros de l'année 2033. J'aurais voulu retrouver le héros d'antan, mais je suis comme tes proches de la station VDNKh, qui se leurrent à ne pas vouloir voir que ce que tu avais fait ta traumatisé. Oui, je partage le fait que la vie sous terre, n'est pas une vie pour les humains, surtout dans ce contexte d'obscurité, de maladie, de faim, de mutations, de guerre. Il n'y fait pas bon d'y vivre. Et tu dis que tu as eu écho d'un signal à l'extérieur. Comment est-ce possible ? Même quand Homère est venu te le confirmer, tu es parti tête baissée vers ta perte et celles de tes compagnons d'aventure. Pourrais-tu changer tout le métro par la seule force de tes bras sans être le leader d'un groupe, d'un bataillon, de tout le métro ?

Les gens n'ont pas l'espoir que tu as, cette utopie d'un jour de pouvoir vivre à la surface, de retrouver d'autres qui auraient survécu ailleurs que dans le métro Moscovite. Ils te prennent pour fou, dérangé, la tête dans les nuages, de ne pas vivre dans la réalité. Mais tu connais ce monde des hommes bien plus que la majorité d'entre eux. Tu connais la vérité qu'eux ne veulent pas voir, ni entendre.

« Qui, si ce n'est nous ? » a été tatoué sur ta peau, signant l'Ordre de Polis. Artyom, ton destin est unique, il n'est pas de rester sur place. Mais vaut-il mieux la sûreté de rester sur place ou les dangers qu'il y a en allant partir en exploration ? Tu sais ce que tu perds, mais tu ne sais ce que tu y gagneras en bien.


Métro 2035, le 3ème tome de Dmitry Glukhovsky est bien plus sombre et dur que les 2 autres tomes. On y retrouve des gens connus des deux tomes précédents, mais l'image d'eux ici présent n'est plus la même que jadis. Finie la version édulcorée, bienvenue dans la réalité qui salit les gens, même les plus honnêtes.

Peut-être les gens trouveront ce roman long, moins épicé, trop centré sur le psychisme, sur la conscience… Mais le tout est stupéfiant. On y apprend la vérité, cette clé de voûte dans ce dédale souterrain. Comme les habitants du métro, on la digère … où cela nous reste en travers.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
p.434-5.

- Et tu ne t’es jamais demandé pourquoi je t’avais suivi jusqu’à VDNKh ? Tu ne t’es jamais demandé ce que je t’avais trouvé ? L’Ordre tout entier, cette meute de chiens, était sur mes talons à me renifler la croupe et à baver. Y compris ton Hunter, d’ailleurs ! Alors pourquoi toi ?
- Si, je me le suis demandé.
- Peut-être que je ne voulais pas d’un héros, moi ! Je n’avais pas besoin d’un psychopathe de mari qui tranche des têtes au couteau et qui ne cille pas quand gicle le sang ! Je n’en voulais pas ! Je ne voulais pas d’un mari qui ressemble à mon père ! Compris ? Je voulais un homme bon, gentil, normal ! Un être humain ! Quelqu’un comme toi. Comme celui que tu étais. Quelqu’un qui essayait de toutes ses forces de ne tuer personne. Et je voulais des enfants de lui, des enfants qui lui ressemblent.
- Ceux-là meurent sous terre.
- Tout le monde meurt sous terre. Et alors ? Ça justifie de ne pas en avoir.
- Oui.
- Quand est-ce que tu pensais commencer à vivre ? Vivre avec moi ?
Ils buvaient sans trinquer. Artyom avala une longue gorgée. Son estomac vide l’absorba aussitôt. Son sang se réchauffa, le monde tangua.
- Je ne peux plus vivre, Anna. J’ai désappris.
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p.143.

- Moi, moi, ce que j’en dis moi… Avant j’étais conducteur de rames. Dans le métro. Un vrai de vrai. Et… j’ai une théorie… Une sorte de comparaison, pour ainsi dire. La vie, c’est comme une ligne de métro… Comme des rails. Et il y a des aiguillages qui peuvent vous faire changer de voie. Et, de terminus, il n’y en a pas qu’un mais plusieurs. Certains font le voyage sur la même ligne du début à la fin. D’autres vont au dépôt. D’autres encore empruntent des tunnels secrets pour rejoindre d’autres lignes. Tout ça pour dire… que, des terminus, il peut y en avoir beaucoup. Mais, de destination, chacun de nous n’en a qu’une ! La sienne ! Et il faut bien choisir à chacun des aiguillages qui longent les voies pour arriver exactement où l’on doit. Accomplir ce pour quoi nous sommes venus au monde.
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p.288-9.

- Pour dix mille exemplaires ? Il pourrait t’étonner, lança Artyom à Ditmar avec un rictus. Il s’enfuira de la station, peut-être même qu’il commettra un attentat, en représailles. On ne pardonne pas un truc pareil.
- On ne le pardonne pas, mais on l’oublie. On passe tous des compromis avec soi-même. Les gens me surprennent rarement, stalker. Les rouages sont les mêmes dans toutes les caboches : le désir d’une vie meilleure, la peur, la culpabilité. Il n’y a rien d’autre chez l’humain. Il faut tenter les hommes avides, culpabiliser ceux qui n’ont peur de rien et effrayer ceux qui n’ont pas de conscience. Toi par exemple, qu’est-ce qui t’a pris de revenir ? Tu sais bien que tu risques ta peau. Mais non, tu as une conscience. Tu t’inquiètes pour ton petit vieux. Et cette conscience t’a fait miner le couloir de correspondance, favoriser le déclenchement d’une guerre. L’hameçon est là et bien là. (Ditmar effleura du bout du doigt la joue d’Artyom, qui recula instinctivement.) Tu l’as bouffé. Plus moyen de m’échapper désormais.
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p.343-4.

- Tu m’as demandé… pourquoi je… pourquoi je suis une putain. Comment je le suis devenue.
- Je ne te le demande plus.
- Mais fais donc. Je n’ai pas honte. Tu te crois le seul dans ton cas ? Sais-tu combien vous êtes à régresser, rongés par la solitude ? Sans personne à qui vous plaindre. Tous ceux-là sont attirés vers moi comme par un aimant. Tu comprends ? Vers moi et en moi. Et si je ne les accueille pas… s’ils n’ont pas l’occasion de vider tout ça… la crasse, l’horreur… la haine, la douceur. Ils retourneront encore plus sûrement à un état bestial. Vous êtes ainsi faits, vous les hommes. Certains arrivent dans un tel état !… Et moi je les calme, je les apaise. Tu comprends ? Je leur apporte la paix. Je les consoles. Ils vont s’agiter… crier… être violents… pleurer… puis ils se calment. Ils referment leur braguette et s’en vont vivre encore un peu sans être en guerre contre tout, y compris contre eux-mêmes.
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p.277.

Il trouverait aussi sans doute une illusion où se bercer quant à Homère, ce vieillard incongru, ce scribouillard illettré. Tout le monde mentait à propos des remords et des cas de conscience : la psyché humaine est puissante, elle est capable de tout assimiler. Les grands accomplissements excusaient toutes les bassesses.
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Texto, de Dmitry Glukhovsky (LGF), coup de coeur d'Aude, librairie L'Hirondelle (Dans le cadre de l'édition spéciale Lire en Poche 2020)
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