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Critique de kouette_kouette


Dmitry vit à Moscou et est traducteur de profession pour gagner un minimum sa vie. Non, je ne parle pas de l'écrivain mais du narrateur de ce roman. D'ailleurs, ici, après avoir été chargé de traduire de l'espagnol une chronique d'exploration datant de 1564 se déroulant entre les régions du Yucatàn et de Campeche, à savoir le territoire de la civilisation déjà décimée des Mayas, Dmitry se retrouve plongé en pleine science-fiction. En temps que férue du terre-à-terre, j'ai essayé de me convaincre que le lecteur avait le droit d'hésiter un moment entre délire paranoïaque d'un personnage à l'imagination fertile et un monde fantastique. Je n'avais pas encore compris que Dmitry, l'écrivain (je sens que ça va être compliqué), ne romançait que de la science-fiction. Depuis, j'ai pris connaissance d'une interview dans laquelle il explique que ce genre de littérature est encore un moyen toléré en Russie pour pouvoir faire une critique sociale. Il ne dit pas si c'est la raison pour laquelle il a choisi ce genre...

Je sais, on a envie d'en savoir plus sur cet écrivain en chair et en os, mais revenons tout de même au roman.

Côté concret, Dmitry nous offre une belle désacralisation du calendrier Maya. Écrit en 2007, il n'a visiblement pas eu besoin de « l'erreur de calcul » de fin 2012 pour avoir une opinion dessus.

Côté philosophie, Dmitry nous offre une belle réflexion sur notre rapport à notre propre mort. Amenée par le biais d'un scénario original.

Côté rendu général, j'ai trouvé par contre le roman trop lent. Les développements ne sont pas soporifiques mais pas subjuguants non plus. Pas de quoi bouder l'auteur.

D'ailleurs, côté perso, Dmitry nous offre l'impression de faire un peu sa connaissance au travers de son personnage éponyme. Et rien que pour ça, bim ! j'ajoute une demi-étoile.

De quoi ? Sous le charme de qui ? Non... j'vois vraiment pas...
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