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EAN : 9782738135285
240 pages
Odile Jacob (15/02/2017)
3.56/5   8 notes
Résumé :
Où va le monde ? Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi le désordre, la violence, le chaos donnent-ils le sentiment d'être les nouvelles règles du système international, alors que la paix, la prospérité, la liberté, la règle du droit étaient données, il y a à peine vingt ans, comme les promesses de la fin de la guerre froide ? Quelles dynamiques dominent aujourd'hui le monde ? Le marché ou la force ? L'économie ou la géopolitique ? La première va-t-elle réussir à pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Geoéconomie versus géopolitique, Lamy versus Gnesotto, voici un livre écrit à deux voix, sous forme d'interview, qui dresse un état du monde, dans un style clair, sans trop de technicité et qui en conclusion plus consensuelle,
développe une dernière partie consacrée à ce que l'Europe pourrait se donner comme projet mobilisateur d'avenir à savoir "civiliser la mondialisation ". Elle seule peut montrer la voie de la conciliation entre la liberté individuelle et l'intérêt collectif. Elle seule a mis en place un système de sécurité sociale qui manque cruellement dans un contexte de capitalisme mondial violemment antisocial.

Nous manquons de vision cosmopolite, et ce n'est pas la littérature politique de la campagne présidentielle qui apporte cet éclairage !

Je ne peux que vous inciter à plonger dans l'ouvrage qui donne beaucoup de clés de compréhension de la situation actuelle, à la fois très inquiétante mais aussi porteuse de solutions, la géoecologie émerge, les enjeux dont actualisés, certaines idées reçues sont bien revisitées , je vous en livre quelques unes :

- la mondialisation est désirable pour les pays émergents car la croissance amené les services d'éducation et de santé qui concrétisent l'ascension sociale pour les générations suivantes
- Les USA et la GB sont les seuls responsables de la crise de 2008, et non l'Europe, ils ont interdits toute action de régulation de la folle finance et de la cupidité sans limite de certains banquiers
- le pessimisme de l'Occident vient de la progression des inégalités, elle est la plus forte aux USA, au Japon, en Allemagne et au Royaume Uni
- C'est la mondialisation qui nous préservera de la montée des intolérances et des chocs

La deuxième partie, toujours sous forme d'échanges et de débat entre les deux auteurs dresse pays par pays l'état des lieux, les enjeux liés aux ressources, les atouts géographiques, la démographie y ont toute leur place.

Bonne lecture, pour celles et ceux qui ne se résignent pas au chaos et à l'indifférence qui semblent si bien caractériser notre époque.
Et ce n'est pas le repli du chacun pour soi des 193 états-nations qui doit, par défaut d'alternative, l'emporter. Retour dans le monde des idées urgent et indispensable ! Ce livre y participe utilement à mon sens.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui manque le plus à l'Europe. Au delà des réponses concrètes aux crises qu'elle traverse, c'est un narratif mobilisateur, l'histoire d'un projet collectif sur l'utilité de l'Europe au XXI e siècle.
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En fin de compte, en quelques années, la mondialisation et la construction de l’Europe, ces deux cadres les plus solides, les plus apparemment inébranlables, de notre réflexion et de notre action internationales, se retrouvent fortement ébranlés. La mondialisation est en accusation, l’intégration européenne aussi.
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Le trio Descartes-Ricardo-Schumpeter se surpasse à une échelle, avec une force et une vitesse sans précédent. Descartes pour la science , née du doute, et qui engendre le progrès scientifique et technique; Ricardo pour la logique de l'échange qui provoque la division internationale du travail ; Schumpeter pour la création et la destruction qui résultent des chocs concurrentiels sur les structures productives, et donc sur les systèmes sociaux.
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La mondialisation économique, tout comme autrefois le doux commerce de Montesquieu, devrait naturellement conduire à l'enrichissement puis à la démocratisation progressive de la planète. Et comme on sait depuis Tocqueville que les démocraties ne se font pas la guerre, la paix universelle deviendrait ainsi l'horizon ultime d'un Occident globalisé.
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Le système économique mondial est unifié, la scène politique est atomisée en 193 acteurs etatiques. L'intégration économique mondiale cohabite avec la plus grande désunion politique.
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