Livre encensé par la critique (grand prix RTL-Lire) et premier roman , m'a laissé très perplexe.
Le choix du "tu" narratif ne fait qu'amplifier la déshumaisation du personnage dont le fils aîné et chéri s'est suicidé. En demeurant inconsolable , la narratrice s'est isolée: son mari l'a quittée, puis ses trois autres enfants pour lesquels elle n'éprouve que de la haine et dont elle refuse de connaître la vie , elle n'a plus d'amis , sa parenté ne la fréquente plus. Les rares moments d'émotion sont ceux ou égoïstement elle se remémore son père et ses grands parents (sur lesquels plane un secret lors des années de résistance pendant la guerre)
L'auto-destruction s'accompagne de misanthropie , et du rêve de mourir de maladie neuro-dégénérative ...Ce livre contrairement à l'avis des critiques me semble dépourvu d'humanité et parfois violent malgré la souffrance morale et on ne comprend pas que la mélancolie de la narratrice n'ait pas fait l'objet d'une prise en charge psychothérapique, sans doute préfère-t-elle demeurer "
l'inconsolable" incurable...
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