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Alice Seelow (Traducteur)
EAN : 9782226180162
452 pages
Albin Michel (27/02/2008)
3.65/5   465 notes
Résumé :
Découvrons un peu plus l’histoire américaine avec « Rebelles » où l'intrigue se déroule dans les riches quartiers de Manhattan en 1899.
Elizabeth s'apprête à y épouser Henry, le plus beau parti de la ville pour sauver sa famille de la ruine mais tout les deux se préparent à un mariage sans amour. Dans l'ombre, la rivale d'Elizabeth, Pénélope, la maîtresse éconduite d'Henry prépare sa revanche. Car derrière les sourires trompeurs, dans des décors sublimes, par... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (112) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 465 notes
Rebelles est le premier tome de la saga Luxe d'Anna Godbersen et je dois dire que c'est un prometteur.

On suit le destin de jeunes gens de la haute société américaine de la fin du 19ème siècle. Potins, manigances et coup bas sont au rendez vous.

Roman idéal pour les filles avec l'évocation des belles robes, coiffures et des bals qui nous transporte dans une autre époque et nous font rêver! le mariage arrangé par les parents pour préserver le rang de la famille un peu moins mais bon...

Le personnage d'Elizabeth est au premier plan et je dois dire qu'elle est très attachante et je pense la plus honnête dans l'histoire contrairement à Penelope que j'ai aimé détester.

Petits bémols (ou conseils devrais-je dire pour les futurs lecteurs) munissez-vous d'un papier et crayon car pour retenir tous les noms au départ, c'est pas évident. Dès les premières pages, l'auteure nous présente tous les personnages (en très peu de pages) qui auront tous un rôle important au fil du roman.
Et puis je n'aime pas les romans qui commencent par la fin. La d'emblée on assiste aux funérailles d'Elizabeth, puis le roman revient en arrière pour nous faire vivre ses derniers jours.
La fin n'en reste pas moins surprenante et un dernier rebondissement auquel on ne s'attend pas arrive, je n'en dit pas plus....

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J'ai hésité à intituler mon billet « Dirty Sexy Money », en référence à la nouvelle série de Canal que j'ai découvert il y a quelques semaines et que j'ai beaucoup appréciée. L'histoire d'une des familles les plus riches de New York, les Darling, qui vivent dans le l'opulence et le luxe. Une série mordante et sarcastique à prendre au 2ème degré, sur la duuure vie des riches (et où ma préférence va à Brian Darling, le prêtre… Enfin, bref, je m'égare déjà…)

Luxe, c'est d'ailleurs le titre original de ce roman américain, traduit par Rebelles en français. On note d'ailleurs un bandeau d'un joli rose girly qui nous annonce que c'est LE livre « insolent et glamour » que « les filles s'arrachent aux USA ». Les filles. Parce qu'il s'agit bien de ça : un roman pour filles. Ados ou ados attardées comme moi.

Rebelles est donc à mon sens un Dirty Sexy Money dont l'intrigue se joue à Manhattan, en 1899 au tournant du siècle. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont pleins aux as et leur vie n'est que luxe, calme et volupté. Enfin, en apparence. Si tout semble lisse, comme peut l'exiger toute société mondaine qui se respecte, les ongles s'aiguisent en réalité dans l'ombre, et les perfidies se trament dans les recoins obscurs des grandes demeures new yorkaises.

Pour être honnête, ce roman est absolument bourré de défauts… que je me permets de lister, parce qu'ils sont trop gros pour qu'on puisse passer à côté :

- En premier lieu, les personnages principaux manquent d'étoffe et sont souvent à l'extrême limite de la caricature : Elizabeth est froide et fade, Pénélope est l'incarnation parfaite de l'odieuse méchante que l'on déteste d'emblée et à qui l'on ne souhaite que du mal (vous savez, c'est par exemple l'Elisa de Candy ou la Lavinia de Princesse Sarah… Ces petites pestes que l'on déteste parce qu'elles martyrisent la douce héroïne…), Henry est le vil et impénitent séducteur etc, etc. Seule peut-être la vive et effrontée Diana tire son épingle du jeu et offre un personnage plus nuancé.

- Il n'y a absolument aucun fonds ou vraisemblance historique dans la société américaine qui est décrite : a-t-on déjà vu des filles de bonne famille glisser des billets dans les mains de jeunes inconnus pour se faire vilement séduire dans les vestiaires ou fumer en cachette ? Les femmes portaient-elles des robes à décolleté vertigineux toute la sainte journée ? Conduisaient-elles elles-mêmes des Phaétons comme des Fangio en jupe ? Je vous dis, ce sont les Darling que l'on a costumé à la mode du XIXème siècle et que l'on fait évoluer dans un décor tendance et suranné.

- Il y a tout au long du roman des poncifs dignes des romans Harlequins (que je n'ai jamais lus, mais c'est tout à fait l'image que je m'en fais… ^^), comme par exemple la riche héritière prête à se damner pour un flirt dans le foin avec son rude mais ô combien sexy palefrenier…

- le style est scandaleusement mauvais (à moins que ce ne soit le résultat de la traduction, mais j'en doute…). On a ainsi pléthore de descriptions absolument inutiles sur la couleur et la matière des robes de ces demoiselles, le bois des parquets ou le tissu des bergères, l'étoffe des rideaux ou la couleur des chevaux. Etc. Etc. C'est tellement empesé que ça frise le ridicule. Ou qu'on a l'impression de lire le mauvais remake d'une description vestimentaire du catalogue de la Redoute, agrémenté d'un article de Maisons et Jardins :
« Avec sa tenue en faille noire au décolleté carré, à la taille ajustée et sa jupe volantée, elle semblait particulièrement menue à côté de Buck (…). Ils étaient seuls dans le grand salon aux fauteuils français recouverts de soie à rayures bleues et blanches, sous son plafond de huit mètres de haut. »
Et quand ce n'est pas ça, ce sont des répliques de dialogues cultissimement kitsch comme : « Vous avez l'air d'un prolo, Henry. » :) ) Fallait penser à la sortir quand même, celle-là, hein ?

- L'intrigue est cousue de fils blancs et même avec la fièvre de cheval qui me terrasse depuis deux jours, et ma toute petite capacité de concentration, on voit tout de suite de quoi il en retourne et comment les choses vont évoluer. C'en est presque trop facile.

Bon. Ça fait beaucoup tout ça, je vous l'accorde.
Et là, vous vous dites : « Ben, tiens, elle a dû oublier de rectifier la note qu'elle octroie au bouquin. Il y a un incompatible 4/5 qui s'affiche. »… Eh bien non ! J'ai bien mis, et je maintiens, un 4/5. Car je dois humblement l'avouer, bien que bourré des défauts les plus rédhibitoires, j'ai passé un très agréable moment avec ce livre.

C'est une lecture tout à fait divertissante, où les méchants sont vraiment méchants, les gentils, vraiment gentils, les laissés-pour-compte vraiment pathétiques et les histoires d'amour soooo romantic !
Je me suis laissée bercer par le rythme du roman, volontairement « too much » pour me délecter de ces histoires de gosses de riches qui n'ont de préoccupations que l'argent et l'amour. Finalement, à sa mesure, c'est très Sex, Drugs and Rock'n Roll. Les Darling, vous dis-je. Les Darling.

Bon, ok, il faut peut-être se dire qu'on lit ce roman avec seulement 2 neurones de connectés. Mais quand on l'a fait, c'est vraiment stimulant de suivre l'histoire de Diana, Elizabeth, Pénélope, Henry et Will. Chaque chapitre s'ouvre sur un billet « manuscrit » ou un extrait de magazine people de l'époque et on déborde vraiment d'envie de lire la suite. D'ailleurs, je crois qu'il y a un deuxième tome en préparation et oui, j'ose avouer que je connecterai de nouveau seulement deux neurones pour savoir si la méchante Pénélope obtiendra gain de cause… (naaaan, spa possible, mais c'est bon d'essayer de se faire peur…)

Et comme quoi, il m'est arrivé quelque chose que je ne croyais pas possible : trouver un roman mauvais et prendre cependant beaucoup de plaisir à le découvrir. Parce que les poncifs, c'est bon aussi pour le coeur : ça le conforte dans des images sécurisantes… Vanitas vanitatum, et omnia vanitas…

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J'ai été tentée par la description de ce livre, l'époque à laquelle il est censé se dérouler, mais j'ai été très déçue.
Je m'attendais à un vrai roman, historique et sentimental, je me suis retrouvée avec un bouquin racoleur de seconde zone. L'auteur essaye poussivement de nous faire rêver sur les robes des héroïnes et leurs intrigues, mais on s'ennuie, on s'ennuie ... C'est en outre très mal écrit. Je mets 1 pour l'encre et le papier...
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Séduite en premier lieu par la magnifique couverture de ce premier tome – et des tomes qui suivront – j'ai ensuite été conquise par l'histoire. Nous voici à New-York dans la fin des années 1890, nous suivons les aventures de la bonne société new-yorkaise et plus particulièrement des soeurs Holland. Elizabeth, qui est censée être un des personnages principaux, est enterrée dans le premier chapitre, nous commençons même par cela. Nous retournons ensuite dans le passé pour comprendre ce qu'il s'est passé pour cette jeune femme dont l'avenir semblait si prometteur.

« le matin du 4 Octobre 1899, Élizabeth Adora Holland, fille aînée de feu Mr. Edward Holland et de sa veuve, Louisa Gansevoort Holland, a quitté ce bas monde. Ses funérailles seront célébrées demain dimanche 8 octobre à dix heures du matin, en l'église épiscopale Grace, 800 Broadway, Manhattan » Rubrique nécrologique de The New-York News of the world gazette, Samedi 7 Octobre 1899

Les personnages inventés par Anna Godbersen sont vraiment intéressants, complexes, recherchés. J'ai adoré Diana Holland qui est pleine de vie, surprenante, en avance sur son temps. Autre grand intérêt de la narration, les avancées faites grâce aux extraits d'articles de journaux, cela donne une touche réelle à ce récit et nous plonge complètement dans la société de cette fin XIXe siècle. L'alternance de point de vue à chaque chapitre permet d'éviter de se lasser tout en suivant plusieurs histoires, même si je dois avouer que lorsqu'il s'agissait de Lina, cela m'agaçait assez vite ! Si les histoires sont loin d'être compliquées ou originales, on se laisse charmées avec plaisir. de nombreux clichés sont bien entendu présents, comme souvent dans les romans « fifilles » mais ça ne gêne pas tellement la lecture puisque généralement compensés par des évènements ou des personnages (souvent Diana à vrai dire). Les personnes masculins cependant sont peu développés et on ne les connaît que superficiellement. J'ai aimé l'évolution d'Henri, si au début il avait tendance à m'agacer, au fur et à mesure je l'ai apprécié davantage. En bref, j'ai aimé le style d'Anna Godbersen qui m'a complètement emmenée dans son univers, j'ai dévoré ce premier tome – tout comme les suivants.
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J'ai été séduite par ce livre dès la seconde où je l'ai vu dans la librairie. Une couverture splendide et une quatrième mystérieuse juste ce qu'il faut, que demander de plus ? le récit s'ouvre sur un enterrement et présente immédiatement tous les personnages qui vont évoluer dans le roman. Je dois avour que j'ai du relire plusieurs fois le prologue pour bien situer tout le monde : en effet, tous les protagonistes et personnages secondaires sont balancés en 6 pages, si bien que j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver. J'ai réussi à mettre ce petit inconvénient de côté et j'ai continué ma lecture. On retrouve donc tout ce beau monde qui nous plonge directement dans le quotidien de la jeunesse dorée de la fin du XIXe siècle. le cadre m'a beaucoup plu, à chemin entre Gossip Girl et Orgueil de Préjugés, et le style d'Anna Godbersen est si fluide que les 453 pages se lisent presque d'une traite.
L'intrigue de fond est banale : Elizabeth Holland, jeune fille exemplaire issue d'une famille influente du gratin New Yorkais, se voit promise à Henry, meilleur parti de Manhattan, afin de sauver sa famille de la faillite. Evidemment, Elizabeth est amoureuse d'un autre jeune homme qui ne fait pas partie de sa classe sociale, leur idylle est donc impossible à afficher au grand jour. Les histoires d'amour impossibles et de manipulation s'entrecroisent, car à ce triangle amoureux viennent s'ajouter de nombreux personnages secondaires qui ont tous un rôle primordial à jouer et des intérêts personnels par rapport au mariage de nos deux protagonistes.
J'ai trouvé les personnages très stéréotypés : la jeune fille de bonne famille toujours sage et écoutant ses parents, la petite soeur rebelle et rêveuse qui ne se sent pas à sa place, le jeune homme que toutes les filles veulent épouser, la méchante manipulatrice prête à tout pour arriver à ses fins, et même le domestique épris de la belle. Caricaturaux, oui, mais ils n'en restent pas moins intéressants. J'ai pris du plaisir à voir évoluer ces personnages et à suivre leurs aventures. Comme ils sont tous différents, il est aisé de réussir à s'identifier au moins à l'un d'entre eux.
On sent cependant bien que Rebelles sert d'introduction aux autres tomes de la série : j'ai eu l'impression de seulement survoler les aventures de chaque personnage ainsi que leur psychologie. Je me suis donc empressée d'acheter les deux tomes suivants, mais ma lecture s'est essouflée à la moitié du troisième volume.
J'ai tout de même beaucoup apprécié ce premier opus, à mettre entre les mains de toutes celles qui recherchent une lecture légère et qui sont avides d'histoires d'amour et de personnages torturés ;)
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Elle posa ses pieds chaussés de mules sur les barreaux qu'elle gravit lentement jusqu'au grenier. Là elle s'arrêta pour admirer le corps de Will éclairé par la lueur vacillante de la bougie. C'était un tableau aux tons chauds et fondus, un camaïeu de bruns et d'ocres roses. Will devait avoir repoussé du pied sa couverture rouge durant son sommeil : il était enroulé sur lui-même, nu et innocent comme un enfant. Elizabeth traversa la pièce en prenant garde à ne pas faire craquer le plancher. Elle posa sa bougie sur un cageot au chevet de Will et le contempla : ses belles épaules robustes, ses paupières closes sur ses grands yeux. L'idée de lui faire du mal lui fut si intolérable qu'elle la chassa aussitôt. Elle s'allongea à côté de lui, se serra contre son corps. Il était détendu dans son sommeil, et sa poitrine montait et descendait doucement, au rythme de son souffle. Elle regarda son visage de tout près pour l'imprimer dans sa mémoire, car peut-être ne le reverrait-elle plus jamais dans cette intimité. Il sortit alors du sommeil et l'attira dans ses bras. Elle eut un petit cri de surprise, et un sourire illumina le visage de Will. Elle se mit à rire - d'un rire calme, heureux. Elle caressa sa nuque, passa ses doigts dans ses cheveux. Il saisit son visage entre ses mains et la regarda au fond des yeux. Alors le monde extérieur s'évanouit pour elle.
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Il la fixa intensément dans les yeux, de son regard vif et malin, réprimant un sourire. Puis il se pencha davantage et appuya ses lèvres de carmin contre les siennes. « C’est exactement ça », pensa Diana. C’était exactement ça : la sensation qu’elle recherchait. Elle vous traversait le corps jusqu’aux orteils et les faisait frétiller, juste un peu. Henry éloigna son visage. Il lui fit un clin d’œil, coiffa son chapeau et entra dans le vestibule sans autre forme de procès.
-Mesdames, je me suis apparemment perdu sur le chemin du vestiaire à la porte, l’entendit dire Diana.
Il y avait un rire dans sa voix et elle comprit que, tout en s’adressant à Claire et Elizabeth, il était complice avec elle. Ils partageaient un secret
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- Que faites-vous dans ma maison Henry Schoonmaker?
- Je ne suis pas tout à fait sûr que cela vous regarde, lui répliqua Henry.
[...]
- Le célèbre Henry Schoonmaker ! lui dit-elle, affrontant courageusement son regard. L'homme qui ne tient pas en place et qui brise tous les coeurs. C'est bien ce que l'on dit, n'est-ce pas ?
- Pourquoi vous, les jeunes filles, aimez-vous tant les potins ? lui rétorqua-t-il.

Elle était assez proche de lui pour sentir son odeur. Une odeur de brillantine mêlée à celle du tabac, sans compter un léger parfum de femme, du moins à ce moment-là. Elle le regarda : il avait une expression amusée.

- Vous croyez tout ce qu'on raconte à mon sujet ? chuchota-t-il.
- Si c'est vrai, alors vous êtes quelqu'un de très intéressant, dit-elle en souriant et en se mordant malicieusement la lèvre inférieure.
- Eh bien, je nie catégoriquement. Sauf que j'aime les jolies filles, ça c'est plus ou moins vrai. Mais quel âge avez-vous donc ? Votre sortie dans le monde doit dater d'hier. Regardez-vous, personne ne vous a probablement jamais embrassée, et vous...
- Si, on m'a déjà embrassée ! l'interrompit-elle, enfantine.

Elle se sentit rougir, mais elle exultait trop pour s'en soucier.
- Sûrement pas très bien, alors, je parie ! répondit Henry en levant les sourcils d'un air dubitatif.
[...]
- Vraiment embrassée ? insista-t-il d'un air catégoriquement sceptique.
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« Le matin du 4 Octobre 1899, Élizabeth Adora Holland, fille aînée de feu Mr. Edward Holland et de sa veuve, Louisa Gansevoort Holland, a quitté ce bas monde. Ses funérailles seront célébrées demain dimanche 8 octobre à dix heures du matin, en l’église épiscopale Grace, 800 Broadway, Manhattan » Rubrique nécrologique de The New-York News of the world gazette, Samedi 7 Octobre 1899
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Il avait traversé de dures années - elle avait entendu parler de ses excès de boisson et de ses querelles avec la gouvernante, Mrs Faber, et se demandait quels ressentiments il devait nourrir dans son cœur. Ils partageaient des cigarettes à la fin des longues journées de travail du jeune homme et plaisantaient aux dépens de Mrs Faber. Ils imaginaient tout haut à quoi ressembleraient leurs vies s'ils étaient libres un jour d'en faire ce qu'ils voulaient. Avant, Lina se demandait toujours où Will disparaissait. Maintenant, elle savait : il passait presque tous ses moments libres à lire - des livres sur les abus de la classe dirigeante, sur la démocratie, la politique et la littérature, mais aussi et surtout sur l'Ouest, là où il suffisait de posséder une voiture pour faire son chemin dans le monde. À présent que l'été était presque fini, elle n'avait pas encore trouvé le moyen de lui dire qu'elle voulait partir pour l'Ouest, elle aussi. Avec lui. Et qu'elle était amoureuse de lui.
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J'ai commencé à lire beaucoup de séries, mais il y en a certaines que je ne suis pas pressée de finir ! Tous les détails et les liens vers les livres ici : http://wp.me/p5BGEC-N5
Séries de livres mentionnées :
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