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EAN : 9782896624089
208 pages
Mortagne (07/10/2015)
3.67/5   67 notes
Résumé :
TOME 5

Mon souhait le plus ardent : vaincre la tourmente.J'en ai marre. Marre de mes cicatrices qui attirent le regard de tous et qui, paradoxalement, éloignent celui de mes parents. La mort de mon frère jumeau ne m'a pas que rendu invisible à leurs yeux, elle a également provoqué chez moi d'importants troubles anxieux. Au fil des années, la tourmente s'est nichée dans mon esprit. J'ai peur qu'elle ne s'y soit installée pour toujours. À dix-huit ans, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Cette lecture a vraiment été difficile pour moi!!! Et ne vous méprenez pas, j'ai adoré ma lecture. Ce roman est des plus addictif. Mais il a été difficile au niveau de mes convictions et de mes valeurs en tant que personne. J'ai dû prendre 2 semaines de recul pour écrire mon avis, car elle aurait été très différente si je l'avais écrite à chaud. Je tiens à vous mettre en garde tout de suite. Ce livre est loin d'être pour tout public. Je ne le conseille pas au moins de 16 ans et encore, je suis généreuse. Je dois féliciter l'auteur Yvan, car j'adore les films de Patrick Sénécal que je trouve glauques et très dark. Mais ici, Godbout a frappé fort. Personnellement, je trouve qu'à côté de ce roman, Patrick Sénécal c'est un vin doux... et que Olivier est un vin corsé avec du caractère. Autant, je suis retournée par des romans qui viennent me chercher émotivement avec des sujets tabous et difficiles, autant ici, le côté trash à l'extrême, m'a fait faire des cauchemars, mais m'a également chambouler avec mes moments de rage, de dégouts et de tristesse. Nous sommes plongés dans un roman où le psychopathe est roi!

Ce roman est l'histoire d'Olivier dont on se rend compte rapidement qu'il est atteint d'une maladie mentale. Il entend des voix. Celle de son frère jumeau décédé il y a bien des années. Depuis ce temps, il vit dans l'ombre de ce dernier. Ses parents ne le voient plus. Son père trompe sa mère sous ses yeux sans que personne ne parle. Sa mère est rendue un vrai zombie. L'anxiété a pris d'assaut la vie d'Olivier et ce dernier souhaite sortir de ce cocon familial malsain. Il décide donc de répondre à l'annonce d'un centre de recherche pharmaceutique afin de devenir cobaye. Rapidement, on se rend compte que le nouveau médicament provoque de terribles effets secondaires chez notre protagoniste, et ce, au grand bonheur du médecin traitant du centre.

J'ai adoré la plume de Godbout... Elle est fluide, directe et sans détour. Il n'a pas peur d'employer les mots même si ces derniers peuvent être trash. Il est plus qu'addictif et c'est super, car le rythme du livre est variable et on respecte les moments plus tendres, plus intimes. J'ai aussi aimé la narration à double personnage, soit celle d'Olivier et de son frère jumeau. On ressent à la perfection le mal-être de ce jeune homme. Dès le début de ma lecture, les images me venaient en tête au fil des pages et je dois avouer que ce sont ces mêmes images qui m'ont mise mal à l'aise par moment. Je suis rendue trop sensible pour ce genre de scènes je crois. Même si je suis une fan des séries TV où des psychopathes règnent. Un petit plus pour la lecture, chaque chapitre correspond à une date. Il est donc facile de ce situer dans le temps et de bien suivre l'histoire et le déroulement des événements.

L'auteur garde le mystère sur ce centre de recherche et je dois dire qu'étant moi-même dans le domaine médical, et ayant la formation pour travailler dans les centres de recherches, c'est quelque chose qui m'a toujours déplu dans mon métier. Alors voir qu'il règne un immense mystère sur ce dernier augmente encore plus mon intérêt pour la série et le livre en soit. Malgré mes incalculables moments où je me suis dit : « Bon c'est assez, j'arrête cette lecture, je n'en peux plus» et que malgré tout, j'ai poursuivi, car l'auteur a juste piqué à vif mon intérêt, je ne peux que vous le recommander. Je ne peux dire que c'est un coup de coeur, simplement à cause des moments qui m'ont vraiment troublé, mais il est vraiment près. Évidemment, je ne peux que le conseiller qu'aux amateurs de ce genre littéraire. Alors si vous aimez l'horreur, les romans gores, glauques, trash et où l'auteur essaie de s'immiscer dans votre cerveau, ce roman est vraiment pour vous! Un immense merci à mon partenaire les Éditions de Mortagne pour cette belle découverte!
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Ce tome est effrayant car nous avons au départ un personnage central souffrant de schizophrénie, un tout jeune homme fragile à l'extrême qu'AlphaLab va détruire pour tester son produit.
La lecture m'en a été pénible pour trois raisons : beaucoup trop d'insultes à caractère homophobe, voir Olivier sombrer dans la folie m'a fait mal au coeur et
Malgré cela, je trouve que c'est un très bon tome, amateurs de gore, celui-ci devrait vraiment vous plaire. Je suis vraiment rentrée dans l'histoire et j'ai tremblé pour Olivier.
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C'est le premier tome que je lis de cette série et j'ai bien aimé. Il est noté comme étant le 5ème tome (sur 7) mais ils peuvent être lus dans le désordre. Chaque tome est écrit par un auteur différent.

Chaque tome suit un personnage qui décide de répondre à une annonce des laboratoires AlphaLab pour devenir cobaye et suivre leur traitement expérimental contre rémunération. Dans Olivier, on suit un jeune homme mal dans sa peau, dans sa vie, qui pense avoir trouvé la solution à ses problèmes en suivant un protocole expérimental avec les laboratoires AlphaLab. Sans grande surprise, puisque vous avez vu la couverture et que j'ai précisé qu'il s'agissant de livres d'horreur, cela va très mal se passer pour lui.

J'ai bien aimé cette lecture, sans prise de tête, c'est violent, effrayant, perturbant, et je vais continuer avec les autres tomes de la saga.
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2eme tome de la saga Cobayes.
Une pure merveille quoique au départ j'ai eu beaucoup de mal avec ce personnage principal d'Olivier. Jeune homme souffrant que trouble paranoïaque ect. Mais il a aussi perdu son jumeau lors d'un incendie accidentelle d'une église.( ce qui n'arrange pas les choses) La touche glauque de ce début de roman est sans doute le fait que le jumeau d' Olivier : Oscar, fessait une gâterie à Mr l'abbé juste avant son accident... ( ce sont de jeune enfant au moment de l'incendie)
Je ne vais pas vous spolier, mais vers la moitié du livre tout part en cacahouète pour ne pas dire autre chose. le jeune Olivier reprend contact avec son frère décédé d'une manière peu commune et celui entamé une collection "d'objet" peu orthodoxe.

Hâte de lire la suite avec le tome 3, Benoît
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J'en ai lu 2 autres de la collection avant celui-ci, que j'avais préféré. Peut-être parce que dans les précédents l'intrigue était nouvelle pour moi mais dans celui-ci je trouvais tout trop prévisible. le scénario est d'une extrême violence et manquait d'originalité selon moi. le premier quart du livre a capté mon attention mais ensuite, le personnage glisse dans la folie et ses actions deviennent prévisibles et un peu redondantes. Un style gore poussé à l'extrême mais un texte sommes toutes un peu trop « basic » dans l'ensemble. Ayant déjà lu « Les yeux jaunes » du même auteur, je m'attendais vraiment à mieux pour ce livre.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
« Je me réveille en sueur, la voix d’Oscar s’estompant peu à peu. Une main sur le cœur, j’essaie de reprendre mes esprits, alors que les images de mon frère transformé en torche humaine tardent à se dissiper, tout comme l’odeur de rôties brûlées. Vais-je ainsi revivre sa mort jusqu’à ce que la Grande Faucheuse me prenne à mon tour ? N’ai-je pas été assez puni, Oscar ? C’était un accident, petit frère, un foutu et stupide accident ! C’était la faute de l’abbé, ce salaud…

L’estomac brouillé, j’allume ma lampe de chevet. Vingt heures vingt. J’ai dormi presque toute la journée. Pas étonnant, avec tous les comprimés que j’ai pris aujourd’hui… Je devrais être plus prudent avec mes médicaments ; un de ces quatre, je risque de ressembler à maman, ou de ne pas me réveiller du tout. D’un autre côté, c’est presque tentant…

Assis sur le bord du lit, je regarde la peau de mes bras et de mes mains tremblantes, toujours ébranlé par ce dernier cauchemar. Jusqu’à ma mort, je porterai sur ma peau la marque de ce qui a coûté celle de mon frère. Il n’avait que onze ans, mais moi aussi. Il n’a pas survécu à ses brûlures, mais moi si. Tout le monde a pleuré son décès, mais personne ne s’est réjoui de ma survie. J’aurais préféré mourir avec toi, frérot.

Je me frotte la tête. Au lieu de penser à de telles sottises, je devrais plutôt faire des recherches sur cette étude clinique. Je descends du lit, passant près de marcher sur mon meilleur copain. »
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De la musique s’échappe du haut-parleur de mon ordinateur portable : l’« Agnus Dei » de l’Adagio pour cordes de Samuel Barber. Lorsque j’ai entendu ce morceau pour la toute première fois, c’était en regardant le vieux film de guerre Platoon avec mon père. J’ai cru que mon cœur allait imploser dans ma cage thoracique. Des larmes fuyaient mes yeux alors que je m’étais juré de ne plus jamais pleurer. C’était trop. Trop beau, trop tout. Chacune des notes semblait traverser mon âme pour la rapiécer. Je n’avais soudainement plus peur de la mort. Elle pouvait venir, puisque j’avais l’impression d’avoir accédé à l’un des secrets du paradis. Depuis ce temps, je n’écoute plus que de la musique qu’on dit classique. Une autre bonne raison pour que les jeunes de mon âge se moquent de moi ou me montrent du doigt.
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Pédophilie.
Le mot le plus laid de tous les maux.
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Reste maintenant à donner une bonne leçon à papa. Il ne peut pas continuer à agir comme si son épouse et moi n’existions pas, même si, de mon côté, je m’en balance un peu. Ça ne se fait pas, voilà tout. On est une famille ou on ne l’est pas.
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Quand on est petit, on se fait toutes sortes d’idées sur la folie des grands. Et on tombe inévitablement dans la caricature : des mecs qui bavent, qui grognent, qui se tapent la tête sur les barreaux de leur fenêtre, ficelés dans une camisole de force, qui hurlent au loup les soirs de pleine lune, et autres stupidités.
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