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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Martin Radford est un jeune historien , qui après une erreur de jeunesse se retrouve divorcé et sans travail. "Dans la vie, je m'étais toujours attendu au pire et j'avais rarement été déçu". Il est appelé par un ami sur l'île de Madère pour faire des recherches sur un certain Edwin Strafford. Alec Sellick a acheté une propriété sur l'île de Madère, il y trouve une photo. Il s'agit d'une photo de 1908 sur laquelle l'ancien propriétaire des lieux est avec les membres du cabinet ministériel anglais. Alec demande donc à Martin d'enquêter sur cet homme Edwin qui a fait partie du gouvernement anglais durant deux ans et qui a disparu de la scène politique du jour au lendemain.
Pour l'aider, il lui fait lire les écrits d'Edwin Strafford qui raconte ces années et particulièrement le jour où il décide d'annoncer son mariage avec une suffragette et que toutes les portes se ferment devant lui.
Pour son enquête, Martin devra reprendre contact avec son ex-belle-famille.

Un livre de 734 pages où on ne s'ennuie pas de la première à la dernière ligne.
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Martin Radford est au chômage. Il n'y est pas pour rien. Il a été révoqué de son métier d'enseignant pour s'être amouraché d'une de ses étudiantes mineures. Aussi quand l'occasion se présente de faire une étude bien rétribuée sur l'obscure disgrâce d'un ministre du gouvernement Asquish au début du XXème siècle en Grande Bretagne, il ne se pose pas la question de connaître la raison qui sous-tend cette proposition. Il la prend comme une aubaine qui mettra à contribution sa qualité d'historien tout en lui donnant une bouffée d'air pour vivre.

Voilà un personnage qui pourrait paraître d'emblée peu recommandable. Voilà un roman qui pourrait se cantonner au registre historique. Mais l'un et l'autre évoluent très progressivement et très favorablement aux yeux du lecteur. L'historien se prend au jeu et retrouve goût à son métier, le roman s'enrichit de suspenses multiples et enchevêtrés. Et quand les sympathies et inimitiés se nouent et se dénouent cet ouvrage devient un formidable roman fort bien construit, imaginatif et plaisant à lire. Un de ces ouvrages qui vous fait vous réjouir à la perspective de le rouvrir à la page que vous avez suspendue de votre marque page fétiche. Roman historique, à suspense et d'une saine amitié entre une vieille dame respectable et un jeune historien qui rachète ses égarements. Les sentiments sont embellis de sincérité, la psychologie des personnages subtilement affinée, le machiavélisme sophistiqué quand les intérêts entrent en conflit.

Les multiples rebondissements qui entretiennent l'attention ont le mérite de ne pas faire patienter le lecteur vers le dernier chapitre pour trouver l'épilogue de cet écheveau bien emmêlé par l'esprit fécond et inventif de son auteur. Une énigme se résolvant tire la ficelle d'une autre sans toutefois embrouiller le fil de l'histoire au point de perdre le lecteur. C'est très intelligemment construit et bien écrit, et sans doute bien traduit dans l'édition que j'ai eu sous les yeux. Il n'y a surtout pas de ces coïncidences assassines qui viennent trop souvent pallier l'imagination indigente des romans écrits à la hâte et en série dont on nous vante le caractère haletant à grand renfort de soutien publicitaire.

Robert Goddard, un auteur que je découvre et qu'il me fera plaisir de retrouver dans un autre de ses ouvrages. Bonne pioche dans une boîte à livres de Bandol. Je suis sûr qu'il fera le bonheur du lecteur qui le retirera de celle dans laquelle je vais le remettre. Un roman à qui on souhaite un bon périple de main en main et dans les pages de Babelio.
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J'ai découvert Robert Goddard à la suite de la lecture de Par un matin d'automne (que j'ai beaucoup aimé) et d'Heather Mallender a disparu (que j'ai malheureusement trouvé un peu long).
Je me suis laissée tenter par le secret d'Edwin Strafford par la belle couverture de l'édition spéciale Noël de 2014 (et oui ça date un peu, le livre était bien au chaud dans ma bibliothèque...).
J'ai été happée par l'histoire dès les premières pages et je me suis prise de sympathie pour le personnage d'Edwin Strafford, homme politique anglais dans les années 1910 dont on apprend l'histoire à travers un journal retraçant ses mémoires et comme Martin, l'historien chargé de comprendre pourquoi Edwin est tombé en disgrâce, on a envie de savoir la vérité.
Il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'actions mais l'intrigue est prenante (je n'ai pas vu passer les 730 pages) et elle est servie par une belle écriture.
Une lecture très agréable que je vous recommande !
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Voilà un roman très prenant. Edwin Strafford est décédé depuis longtemps, mais il a laissé ses mémoires et un mystère quant à un élément de son passé, que lui-même n'a jamais pu comprendre. Martin Radford va être engagé pour élucider ce mystère. de fil en aiguille, il va se rapprocher de son ancienne belle-famille et découvrir des secrets bien enfouis.
Quelques longueurs mais qui permettent de prendre le temps de mieux s'immerger dans le roman et la recherche. le personnage principal est parfois insupportable et naïf mais j'ai quand même beaucoup apprécié ma lecture.
Un seul gros bémol:

Politique, secrets de famille, personnages véreux, suffragettes, meurtres, fidélité et intégrité... beaucoup d'éléments dans ce roman agréable à lire.
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J'ai decouvert Goddard avec le retour , qui m'avait beaucoup plu.
Il est étrange que je soit passer à côté de cet auteur aussi longtemps ...
Toujours est 'il que je rattrape mon retard avec cet opus .
Ce que j'aime en premier lieu chez Goddard , c'est son attachement aux descriptions .
J'aime quand un auteur prends le temps de décrire les lieux à son lecteur , qui peut ainsi mieux se représenter le contexte de l'oeuvre , s'inclure dans l'histoire .
Autre point que j'apprécie chez Goddard , son art de faire revivre l'Angleterre du 20 eme siècle .
J'ai toujours etait attire par cette contree , que je trouve passionante , intriguante , pleine d'un charme désuet qui me parle beaucoup .
Ainsi , l'approche de Goddard , me parle , parce qu'il évite le côté livre d'Epinal à la Pernaut , chez lui le pays n'est pas tout rose , Goddard aime l'histoire de son pays et s'attache à la faire revivre dans toute sa complexité , et j'aime ca .
J'ai pu lire içi que le côté politique de ce livre etait " lourd" , pour ma part , bîen au contraire , j'ai vrâiment apprécier ce côté de ce roman .
La politique me parle à à base , ainsi j'ai goûter avec un plaisir certain à la plongée dans les arcanes du pouvoir que Goddard propose içi .
Cette intrigue est passionante .
Il n'y a pas de morts violentes , pas de psychopathes , pas d'effets sanglants , et c'est bien mieux ainsi .
Goddard fâit confiance à l'intelligence de son lecteur pour comprendre cette intrigue bien menée , avec intelligence , sans twists débiles à chaque page , ni rebondissements téléphones .
Peut être est ce mon âge qui maintenant me conduit à lire ce genre d'opus quand j'ai besoin d'un livre de distraction , mais c'est un réel plaisir que d'y retourner quand je dois le poser .
Certes , sur le plan stylistique ce n'est pas un chef d'oeuvre .
Mais pour autant , on évite les banalités d'usage propres aux pages turner , c'est bien construit , bîen traduit , et même si j'aurais aimé voir un peu plus de recherche dans les choix de mots , c'est un texte avec lequel l'on prend beaucoup de plaisir .
C'est intelligent , profond sur le plan historique , captivant sur le plan politique , que demander de plus ?
Un troisième Goddard va être lu sous peu , tellement le plaisir est grand .
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En 1977, Martin Radford, un jeune historien traversant une période un peu difficile, quitte Londres pour se rendre à Madère à l'invitation d'un ami. Là-bas, il se voit confier les mémoires d'un ministre britannique du début du XXème siècle, Edwin Strafford, décédé vingt-cinq ans plus tôt, avec pour mission d'éclaircir les raisons de la disgrâce de ce dernier.

Ce roman me laisse le même sentiment que l'autre roman de Robert Goddard que j'ai déjà lu, « Heather Mallender a disparu » : un excellent scénario, une entame particulièrement prometteuse... et puis, une histoire qui se met un peu à ronronner au fil des pages. Honnêtement, l'histoire aurait gagné en intensité si elle avait été plus condensée. Reste au final le sentiment d'une lecture plutôt agréable, dont la note se situe à mi-chemin entre 3 et 4 étoiles.
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Pour accompagner notre prochain voyage à Madère, un Babéliote m'a conseillé ce titre qui se déroule en partie à Madère.  1977, Martin, 30 ans historien au chômage, est invité par un de ses condisciples à Madère. Un riche hôtelier, propriétaire d'une Quinta, l'embauche pour faire des recherches sur l'ancien propriétaire de la quinta.

Edwin Stafford, ancien consul britannique à Madère,  élu député du Parti Libéral en 1906,  membre du gouvernement britannique Asquith, il  a démissionné pour une raison inexpliquée en 1910. Strafford a laissé dans son bureau de la Quinta, son journal assez mystérieux, laissant imaginer une conjuration politique. Sa fiancée était une suffragette. Tout un programme pour un historien!

Roman historique dans les temps d'Edward VII et George V, guerre des Boers, Première Guerre mondiale. Des figures connues : Churchill, Asquith, LLoyd George, Balfour... Révisions de la vie politique britannique : remise en cause du veto de la Chambre des Lords, Home Rule et revendications d'indépendance des irlandais, actions des Suffragettes. Toute un volet de l'histoire à révoir!

Martin se passionne pour ce dossier, pour le personnage de Stafford. Il découvre des morts suspects. le roman historique se transforme en polar. Il cherche à Cambridge des spécialistes de l'époque edwardienne et des suffragettes. La spécialiste est très séduisante. Une idylle va peut être se nouer. Ne pas divulgâcher l'intrigue pleine de rebondissements!

A défaut d'un voyage à Madère, je découvre la campagne anglaise, ses manoirs ou ses cottages, le pub où l'on joue aux fléchettes. Porto millésimé ou cidre campagnard? Une partie d'aviron à Cambridge. So british! 

C'est un  gros pavé de 750 pages qu'on dévore facilement (à part les longues pages politiques autour de 1910 qui parlent plus aux Anglais qu'aux ignorants comme moi). La fin est tout à fait haletante. 







 
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J'ai trouvé ce roman dans une boite à livres. Je ne savais donc pas à quoi m'attendre.
C'est un genre difficile à classer entre roman policier et d'espionnage.
En tout cas, pour ceux qui aiment le suspense, vous pouvez y aller.
En 1977, alors qu'il est en vacances à Madère, Martin Radforf a une proposition inattendue d'un vieil sud-africain fortuné : en achetant la maison, il est tombé sur le journal intime d'Edwin Strafford. Dans ce carnet, il y a un secret (que je ne vous dévoile pas) et Martin est engagé pour le découvrir.
Nous voila donc partis sur les traces de cet Edwin, homme politique du début du 20ème siècle.
La période historique est intéressante, l'intrigue rondement menée avec des rebondissements en veux-tu en voila.
Et il y a les personnages qui cachent bien leur jeu ; ceux à qui on s'attache (Elizabeth, Martin ou Ambrose) et ceux qui sont antipathiques.
Bref, tous les atouts pour passer un bon moment avec ce pavé qui se lit d'une traite.

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Après "Heather Mallender a disparu" et "La croisière Charnwood" , "Le secret d'Edwin Strafford" est le troisième roman de Robert Goddard que j'ai grand plaisir à lire. Il s'agit selon le principe habituel d'un roman dit à énigme faisant appel à des éléments historiques. Ses personnages évoluent pour la plupart entre les évènements marquants du XXème siècle (cette fois ci la Grande guerre, le droit de vote des femmes, les suffragettes et les grands hommes politiques Britanniques de cette époque).
Tout le talent de l'auteur est de rendre passionnantes des histoires familiales par ce mélange habile de personnages du présent amenés à fouiller dans un passé souvent nébuleux.
Ainsi le passé et les deux époques s'entremêlent, se superposent parfois, et développent ensemble une histoire riche et passionnante.
On y retrouve tous les ingrédients d'un thriller avec le charme si particulier à l'écriture, au phrasé et au rythme de l'auteur. Une excellent roman traduit par Catherine Orsot Cochard.
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Par moments, c'est vraiment très très bien. le style de l'auteur, très classique, est parfait pour évoquer le début du XX° siècle; la partie contemporaine est moins captivante, notamment parce qu'elle est parsemée de prolepses d'autant plus ridicules qu'elles sont récurrentes. Et puis le côté twist à gogo, et que les apparences sont trompeuses et que j'embobine mon lecteur, c'est fatigant. D'ailleurs, un tel montage n'est possible qu'au prix de la decredibilisation  des personnages. le pire étant Elizabeth qui tremble devant un méchant triomphant alors qu'elle possède la photocopie d'un écrit qui l'incrimine. Ah ben oui, mais si elle ricanait froidement au lieu de se recroqueviller, le roman ferait 50 pages de moins (alors, ça la calme). On peut aussi s'interroger sur le "Mal" incarné par un type qui veut venger sa mère internée pour de sinistres raisons. À partir de la même trame, un autre aurait écrit "Monte-Christo"...
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