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A la mort de son frère Hugues, Robin Timariot abandonne son poste à la Commission européenne de Bruxelles pour réintégrer le giron familial et l'entreprise que son frère dirigeait. Avant d'avertir sa famille de sa décision, il s'accorde quelques jours pour se ressourcer le long de la levée d'Offa. Au cours de cette randonnée en solitaire, il croise un bref instant la route d'une belle femme mélancolique avec qui il échange quelques mots. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais arrivé chez sa mère à la fin de son périple, il découvre que la femme a été violée et assassinée, le soir même de leur rencontre. Robin appelle immédiatement la police pour se signaler en tant que témoin. de fil en aiguille, il fait la connaissance des deux filles et du mari de la victime qui l'entraînent dans leur sombre histoire de famille.

Robert GODDARD, c'est la campagne anglaise, la bonne société, les secrets de famille et le fil du destin qui se déroule laissant le héros pantois, sans véritable prise sur les événements. Robin Timariot est l'un de ses personnages bien sous tous rapports dont la vie va être bousculée, trop poli, trop bien élevé, trop romantique pour se révolter contre le cours des choses. Il pourrait même passer pour niais...Mais, à sa décharge, il faut dire que l'auteur lui a concocté une intrigue alambiquée à souhait où trier le faux du vrai est une gageure. Mensonges, manipulation, meurtres, suicide, rien ne lui sera épargné dans sa recherche de la vérité.
Si le tout est vraiment plaisant, ce roman souffre tout de même de certaines longueurs et est clairement en-dessous des autres livres de GODDARD. Pourtant, on se laisse prendre à ce jeu de dupes et on aime à se promener sur la levée d'Offa, entre Angleterre et Pays de Galles.
Pas inoubliable mais divertissant, pour une lecture d'été.
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Traduit de l'anglais par Pascal Loubet

Ceci est mon deuxième essai. J'avais déjà abandonné une première fois.J' ai voulu donner une seconde chance à ce livre.
Ma Kobo me dit que j'ai lu 17% et qu'il me reste encore huit heures de lecture. Je ne tiendrai jamais jusque là.
Rien à faire. Comme la première fois, je m'ennuie, je pense à autre chose, les personnages m'indiffèrent, l'action, ben, il n'y en a pas. Bref, je déclare forfait.
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Remarquablement troussé comme d'habitude.
Dans un style aimablement ampoulé, image de marque de la bourgeoisie cossue à laquelle appartient Robin, dont il cultive le penchant éhonté pour la dissimulation, l'hypocrisie et l'affectation.
Robbert Goddard reprend le dispositif de L'énigme des Foster : une entreprise familiale vulnérable, un mâle sous l'emprise d'un fantasme tenace, jouet de plusieurs femmes, une intrigue tortueuse à souhait. L'auteur possède à merveille l'art de vous mener par le bout du nez. Cette maîtrise vous fait avaler un style à rallonge, arboré d'arabesques élégantes, ma foi assez supportables tant l'habileté narrative force le respect. Ces incises au détour du récit - commentaire d'une attitude ou expression d'une sentiment intériorisé - sont succulentes.
Deux tours avec cet auteur so british suffiront néanmoins à mon bonheur.
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Le temps d'un autre.

A la mort de son père, Robin Timariot quitte son poste pépère et bien rémunéré de fonctionnaire européen pour rejoindre l'entreprise familiale de battes de cricket dans les Midlands. Avant de se décider vraiment il s'offre une petite randonnée d'une semaine dans la campagne. En chemin il croise celui de la séduisante Louise Paxton qui lui offre de le raccompagner à son hôtel. Il décline l'invitation et le regrette aussitôt.

Louise Paxton est violée et assassinée quelques heures après mais Robin ne l'apprendra par les journaux qu'à son retour à Bristol.

A partir d'un hasard comme celui-là, Robert Goddard tricote sur 600 pages une écharpe qui menace à tout moment de vous étouffer. On n'est pas chez Douglas K. et le hasard garde donc son échelle : J'entends par là qu'il n'entraine aucune série de catastrophes pour le narrateur mais simplement une modification progressive de son point de vue et de sa perception des autres. Beaucoup plus subtil en fait ( avec un titre façon Douglas K.)

Un peu comme pour Harry Quebert, le lecteur se prend à soupçonner tout le monde de mensonge ou d'arrière-pensée. A juste titre d'ailleurs puisque tout n'est qu'apparence et que seuls semblent vrais les sentiments que Robin porte à la belle inconnue croisée sur un chemin de campagne.

L'implication de la famille de la défunte avec celle de Robin forme un écheveau inextricable d'où personne ne sort indemne, mort ou vivant. Car la mort n'est pas ici un drame, c'est le plus souvent une libération d'un vie insupportable pour celui ou celle qui disparait.

La police se fait balader comme les autres et Robin reste prisonnier de son histoire jusqu'au bout. Mais quelle histoire autre que celle qu'il a fabriquée ? A-t-on besoin de tout savoir au bout du compte ?

Un suspens et un ton parfaits, sans grandiloquence, sans effets inutiles. On découvre aujourd'hui cet excellent auteur des années 90, avec un grand plaisir.

Encore !!!



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Quatrième Robert Goddard et toujours le même plaisir de tourner les pages. Je suis devenu un inconditionnel et donc, à ce titre, dédaigneux de toutes les invraisemblances de ses scénarii.
Comment expliquer cet à priori ? le goût du mystère, d'abord. Avec Robert Goddard, on n'est jamais déçu si on aime les histoires mystérieuses. Lorsque la vérité éclate à mi-roman, tout étonné on se demande, la première fois, pourquoi si tôt et pourquoi faut-il continuer à lire puisqu'on sait tout. Bien sûr, on ne sait rien et, de chausse-trappes en rebondissements, nous apprenons que la vérité de mi-roman n'est qu'un faux semblant. La qualité et le soin qu'il apporte au cadre de ses histoires ensuite. de Rhodes, Madère ou ici Biarritz nous finissons toujours par revenir dans le quadrilatère (au sud-ouest de Londres) Oxford-Portsmouth-Plymouth-Bristol, qu'il semble bien connaître et qu'il dépeint mieux qu'un guide touristique. le lecteur conquis ne rêve plus que de suivre les pas de ses personnages, même s'il faut affronter un ciel noir d'orage ou une ondée fine et pénétrante de printemps pour apercevoir l'arc-en-ciel.
Ses héros enfin. Comment disait-on ? Fleurs bleues ? Un regard, un moment partagé, une sensation et les voilà partis, transis comme des adolescents, prêts à toutes les folies juste pour espérer, retrouver ou se souvenir de la Femme qui a incendié leur coeur et leur esprit. Victimes de machinations, du hasard ou de leur pusillanimité comme ici, ils sont les héros des occasions perdues, acceptant de se mettre en danger en abandonnant sans hésiter routine et sécurité pour vivre une aventure dont la flamme amoureuse est le ressort essentiel. On compulse de vieux journaux, de mystérieuses photos, des carnets intimes à la recherche d'une vérité toujours fuyante, toujours différente, on interroge les amis, les parents, les témoins d'une histoire ou d'une vie qui ramènent toujours au mystère et, pour tout dire, c'est très agréable. Qu'importe les invraisemblances, le lecteur que je suis en redemande.
Goddardophile un jour, Goddardophile toujours !
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Dans cet opus, Goddard ne cultive par son attrait pour la grande histoire, celle avec un H majuscule comme il le faisait dans d'autres romans (guerre d'Espagne, histoire politique de l'Angleterre). Il se contente d'une "petite" histoire de famille, mais il manipule ce matériau avec brio.
On plonge, au travers d'un meurtre sordide d'une inconnue que le personnage principal ne croise qu'un instant au cours d'une randonnée, dans une histoire familiale complexe qui donne lieu à de subtiles analyses psychologiques. Ce roman est un peu celui de la déconstruction. au fur et à mesure que l'histoire se dépolie, cette famille modèle en façade révèle ses failles. Chaque nouvelle hypothèse présentée par l'auteur (et elles sont nombreuses...) paraît parfaitement plausibles. La construction scénaristique est donc parfaite; dommage que l'éditeur et le traducteur n'aient pas produit un travail parfait avec ici ou là des mots manquants ou des tournures de phrases incorrectes.
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Nouvel opus dans ce cycle Goddard qui est en cours .
Je dois avouer que je ne comprends pas ce qui a pu entraîner tant de critiques peu positives sur cet opus .
J'aborde Goddard pour ma part avec à l'esprit l'idée qu'il va me surprendre en proposant un nouveau style , une nouvelle route à chaque opus , et içi encore je ne suis pas déçu .
Il y un élément qui revient de manière récurrente dans l'oeuvre de Goddard , c'est sa fascination pour les mystères et les secrets .
Il semble que cet aspect romanesque le passionne , et ïl le fâit ressortir à chaque opus , de maniere différente .
Il adore fouiller dans les non dits des familles , dans les zones d'ombre , que l'on cache avec la plus grande des précautions ....
Içi l'on retrouve cet aspect si addictif chez lui .
Car oui , le lecteur qui découvre Goddard devient addict ...
Cet opus , demeure inédit jusqu'à cette édition , pour une raison qui semble totalement illogique au vu de la qualite du matériau en présence , cet opus s'avère peut être le plus psychologique de l'ensemble de l'oeuvre de Goddard .
C'est peut être cet aspect qui a tant rebute les lecteurs de thrillers sanglants , bourrés de twists ridicules , de supers flics et de psychopathes...
Içi Goddard propose davantage un drame psychologique qu'un thriller ...
Certes , il y a des morts , mais le fâit est que ce n'est pas cela qui intéresse Goddard içi , ïl focalise son regard ,et invite le lecteur à en faire de même , sur un point finalement rarement explore dans la litterature , la psyché humaine .
Oui , Ïl fâut accepter les passages sans suspense aucun , avec des dialogues , avec de l'attente , cela n'étant jamais vain , mais au contraire passionant ...
Goddard construit içi un puzzle mental particulièrement jubilatoire ...
Il invite le lecteur à une plongée au coeur de l'âme humaine , àu plus profond de l'être , du subconscient , dans des territoires où l'on ne va jamais , mais où sont tapis les vrais visages de l'humain...
Tout cela est un vaste programme , on aurait pu croire qu'il etait prétentieux , voir même inconscient de s'aventurer sur ces territoires , qui sont abordés avec de gros souliers en general , par les scénaristes de série B , et autres téléfilms ...
Içi , ce n'est pas un vulgaire thriller psychologique que l'on découvre , mais un drame psychologique sur fond de thriller ...
Chaque personnage est étudié , dissèque , on sait tout de chacun et chacune des protagonistes de cette intrigue , qui peut paraître nébuleuse à ceux qui attendent juste d'un thriller qu'il soit efficace , qu'il leur apporte des frissons , Goddard se moque de cet aspect , ïl a une confiance en lui qui le conduit à élaborer un récit qui meme si ïl reste sur le plan du style relativement lambda , s'apparente à une étude psyschologique d'une pertinence rare ....
Ïl fâut bîen voir néanmoins que cela demande au lecteur un effort de patience , de concentration , de réflexion ....
Mais quelle jubilation intellectuelle quand l'on y reflechis ...
Goddard propose içi d'exploser les carcans du thriller de supermarche pour convier le lecteur à une mise en abyme passionante de l'âme humaine ....
On en vient à regretter que le style soit aussi passe partout sur le plan lexical , car avec cet aspect en plus , cet opus aurait était encore plus jubilatoire ...
En l'état c'est un page turner de très haut niveau , qui doit être decouvert et apprécie à sa juste valeur !!
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A la mort de son frère, Robin Timariot se voir proposer le poste de directeur des opérations de l’entreprise familiale. Il hésite à abandonner sa carrière toute tracée à la Commission Européenne. Pour l’aider à réfléchir, il va s’offrir une randonnée près de Knighton. C’est là qu’il rencontre Louise Paxton, avec qui il va échanger quelques mots. Quelques jours plus tard, elle est retrouvée morte, étranglée.

Il aurait pu s’en tenir là, ne pas témoigner de sa rencontre avec la police et poursuivre sa vie tranquillement. Mais il va se retrouver malgré lui impliqué dans l’histoire familiale et tout va s’enchaîner.

C’est mon premier livre de Robert Goddard. Je me suis pas mal ennuyée au cours de cette lecture. Le début des rebondissements ne se fait qu’au ¾ du livre et cela ne relance en rien l’intrigue, en tout cas pas l’intérêt du livre. Je ne m’attendais pas à cette fin, mais j’avais jute envie que ça se finisse rapidement… Belle déception mais je mets la note de 2/5 car l’auteur sait relancer le suspense par bribes et on s’attend alors à ce que chaque protagoniste ait tous des révélations à faire. Au final, personne n’est réellement ignorant dans cette histoire.

Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Robin Timariot bureaucrate à la commission européenne de Bruxelles voit son avenir basculé lorsqu'il croise et échange quelques mots, lors d'une randonnée dans la campagne anglaise,avec une femme qui sera retrouvé violée et assassinée le lendemain. Se rendant compte qu'il est surement l'un des derniers a l'avoir vu vivante, il décide de se rendre au commissariat pour témoigner sans se douter qu'il vient de mettre un doigt dans un engrenage qui risque de le broyer.

J'aime beaucoup Robert Goddard, j'ai énormément apprécié "Par un matin d'automne" et "Heather Mallender a disparu" mais il faut bien reconnaitre que celui ci n'est pas du même niveau. Au niveau de l'écriture, rien a redire c'est toujours aussi plaisant a lire mais c'est dans les différentes intrigues que le bât blesse. L'intrigue policière démarre bien mais elle s'enlise rapidement dans des considérations annexes qui diluent son intérêt. le lecteur, malgré les quelques rebondissements qui vont ponctuer le récit, a du mal a se passionner pour cette recherche de vérité. Quand a l'intrigue romanesque, elle est quand a elle plombée par le choix de nous faire découvrir les dessous d'une entreprise familiale qui fabrique des battes de base ball et par un héros ou plutôt anti-héros dont on a du mal a comprendre son obsession vis a vis d'une personne qu'il a croisé pendant quelques minutes. Pour ceux qui aiment les policiers au rythme haletant, c'est un livre qu'il faut éviter car même moi qui aime bien les polars où l'auteur prend le temps d'installer son intrigue et de créer une atmosphère j'ai trouvé qu'il y avait trop de longueurs et que l'ennui pointait le bout de son nez.

Ma note 6/10 pour ce polar au talent littéraire incontestable mais qui pêche par de nombreuses longueurs, par des intrigues trop lentes et des personnages aux motivations souvent irrationnelles. le moins bon des livres de Robet Goddard que j'ai lu et de loin.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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En ce début des années 1990, Robin a un avenir tout tracé, un emploi à Bruxelles à la Commission européenne et les avantages liés à sa fonction : une sécurité absolue et une relative prospérité. Mais la mort de son frère le décide à rompre le train-train de cette vie ronronnante et à retourner en Angleterre, à Knighton, à la frontière du Pays de Galles, pour y rejoindre sa famille et collaborer avec eux à la petite entreprise qui fabrique de manière artisanale des battes de cricket. A son retour au pays, il s'offre quelques jours de randonnée dans la campagne proche. En pleine contemplation des paysages, il est interpellé par une femme séduisante, élégamment vêtue, avec laquelle il échange quelques mots aimables. Bien que furtive, la rencontre avec cette belle inconnue, a l'air mélancolique, le trouble profondément. C'est en lisant la presse chez sa mère quelques jours plus tard qu'il apprend avec stupeur que la femme qu'il a rencontrée a été assassinée après avoir été violée. Cette nouvelle marque un terme à la tranquillité de Robin ainsi que son entrée dans une spirale haletante. Car, marqué par cette tragédie et en mémoire de l'inconnue, il entend s'engager dans la découverte de la vérité autour de sa mort, hanté par son visage et les quelques mots qu'elle a prononcés. Avec son brio habituel, Robert Goddard nous entraîne dans ce vortex très habilement construit, et de manière addictive. D'autant qu'à aucun moment on sent d'artifice dans cette histoire ; nous y entrons de plain-pied, naturellement, comme si nous en étions l'acteur ; Robin, type ordinaire, permet cette identification rapide. Quant aux personnages de son entourage, ils nous semblent familiers eux-aussi, qu'ils appartiennent aux couches populaires ou aux classes aisées. le personnage de Bella, belle-soeur de Robin, sorte de garce égoïste, est particulièrement savoureux. La fin de cette histoire subtile et puissante nous laisse sonnés. Et on n'a qu'une envie : se plonger dans un autre roman de Robert Goddard, tout en regrettant que sa bibliographie ne soit pas extensive !
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