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3,84

sur 288 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici le 8ème roman de Robert Goddard. Vous trouverez ma chronique du tome précédent ci-dessous. C'est un livre assez dense il faut l'avouer, certains passages auraient pu être allégés pour rendre plus fluide la lecture mais on cherche vraiment à savoir l'identité réelle de James. Où est la vérité? Qui la possède? On se pose vraiment beaucoup de questions. Est-ce vraiment James? Si oui, pourquoi a-t-il disparu? Si ce n'est pas lui, qui est-il? Et on ne trouve la réponse que dans les toutes dernières pages. L'argent, les secrets de famille, l'amour sont le nerf de cette intrigue. J'ai aimé l'ambiance so british de ce livre, le charme anglais du milieu du XIXème siècle (Les fiacres, l'aristocratie, les demeures,...) ainsi que le contexte historique. (...)

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En furetant à la bibliothèque, je tombe sur ce petit pavé. le nom de l'auteur ne m'est pas inconnu, mais je ne l'ai jamais lu auparavant. Et le résume m'attire : époque victorienne, aristocratie, secret de famille, disparition et réapparition. Ça sent bon la lecture qui va me faire oublier que mon train est en retard.
Ainsi, James Davenall, héritier d'une baronnie, revient après avoir disparu 10 ans plus tôt. Mais tout le monde n'est pas convaincu de son identité. Et beaucoup n'ont surtout aucun intérêt à ce qu'il refasse surface aujourd'hui, comme le mari de celle qui lui était promise, ou son frère cadet, qui a hérité à sa place. Cette « quête d'identité » va mener les personnages à faire remonter à la surface un certain nombre de secrets pour le moins étonnants.
Ce que j'aime dans ce genre de livre, c'est toute la délicatesse déployée pour raconter des évènements qui ne le sont pas toujours. Ici, le fond n'est pas très glorieux : viol, prostitution, manipulation. Mais c'est anglais, c'est très classe ! L'écriture est fine et agréable. L'intrigue progresse toute seule. J'ai eu l'impression de donner une petite impulsion à une pelote en tournant la première page. Puis celle-ci s'est mise à se dérouler en dévalant la pente. Et rien ni personne ne l'empêchera de se dévider entièrement, faisant apparaître sur son passage tout ce qu'on aurait aimé continuer à cacher.
Malheureusement, ça traîne parfois en longueur. Certains passages en deviennent un peu ennuyeux, j'aurais aimé que ça bouge un peu plus. Mais ce n'est pas vraiment une surprise dans ce genre de récit, ça fait partie du style.
En conclusion, ce fut une bonne lecture. Je n'ai pas oublié que mon train est arrivé en retard, mais l'occupation fut bonne en attendant.
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Intrigue du 19e siècle, histoires de famille, d'infidélités et de rancunes fraternelles.

Un homme qui semble revenu d'entre les morts, James Davenall, disparu il y a onze ans en laissant une lettre de suicide, vient réclamer son héritage et son titre de baronnet. Mais est-il vraiment James Davenall? Ou n'est-il qu'un imposteur? Sa mère ne le reconnaît pas, mais son ancienne fiancée est bien émue… le frère qui a hérité en son absence ne se laisse pas convaincre et on entre dans une enquête et une saga judiciaire dans la famille.

L'auteur distille les indices, on pense qu'on a deviné la machination, mais d'autres événements viennent bousculer le raisonnement, d'autres pistes… Il faudra plus de 800 pages (en poche) pour faire toute la lumière sur le passé tortueux des Davenall.

Un décor d'autrefois, quand les tests d'ADN n'existaient pas pour authentifier la filiation, mais un polar d'une belle complexité qui suscite l'envie irrésistible de tourner les pages pour savoir la suite…
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Fin du XIXème siècle, l'Angleterre bourgeoise. Une histoire d'héritage, avec la réapparition d'un fils porté disparu, un mariage en danger, des secrets de famille qui éclatent peu à peu, etc...
Ce roman est très lent, long (par rapport à la profondeur de l'intrigue, somme toute assez simple), mais extrêmement réussi en terme d'ambiance et de construction. On se prend au jeu, l'époque et les personnages sont rafraîchissants, tout se construit très lentement mais habilement.
A savourer comme un véritable délice suranné !
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C'est le quatrième roman que je lis de cet auteur, tous des livres conséquents avec des énigmes complexes qui ne se résolvent qu'aux dernières lignes du récit. Celui-ci ne fait pas exception à la règle. Un homme, James Davenall, disparu et soit-disant mort, réapparaît dix ans après, est-ce lui ? Est ce un usurpateur ? Je ne vais pas spolier l 'énigme et ne vous en dirai donc pas plus.... L' auteur fait la radioscopie d'une famille d'aristocrates à l'époque victorienne avec son pesant de secrets, de non dits, de tromperies, mensonges. J'ai trouvé quelques longueurs sur la période du procès où l'auteur retranscrit les questions et les réponses à la virgule près. J'aurais eu envie d'avancer plus vite pour connaître la chute. mais un roman de Robert Goddard, ça se mérite. Il faut patienter et lire sagement tout le livre pour arriver à la résolution de l 'énigme. En résumé c'est un bon livre, intéressant, mais à lire quand on a un peu de temps.
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Un dimanche de 1882 dans un quartier paisible de Londres, William Trenchard savoure ce qu'il ignore être les derniers moments tranquilles et heureux de son existence.
Ils prennent fin avec un coup de sonnette.
L'homme qui se présente sous le nom de James Norton demande à parler à Constance, l'épouse de Trenchard : il affirme être en fait son fiancé, lord James Davenall… disparu et déclaré mort par suicide depuis plus de dix ans.

Les questions ne tardent pas à se bousculer.
Tout d'abord, s'agit-il d'un imposteur ?
Si non, pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Si oui, les motivations mercantiles sont évidentes, mais dans ce cas pourquoi James Davenall s'était-il suicidé une semaine avant son mariage avec Constance ?
D'ailleurs s'est-il bien suicidé ?
Pourquoi n'a-t-on jamais retrouvé son corps ?
Ne serait-ce pas la preuve que…

Voilà quelques interrogations qui ouvrent un abîme dans lequel on plonge tête la première, pour subir toutes les secousses des révélations successives concernant cette famille à la dépravation inimaginable !

Les personnages sont bien campés, l'atmosphère d'une l'Angleterre victorienne finissante bien rendue et soutenue par un style recherché, voire carrément alambiqué par moments, mais qui met vraiment "dans l'ambiance".
Et le suspens, lui, est entretenu avec le plus grand soin par un Robert Goddard qui prend un malin plaisir à retourner l'opinion de son lecteur comme une crèpe, d'un mot, d'un rappel, une lettre qui traîne, un rendez-vous clandestin…
S'y ajoute une séquence de procès à volte-faces très réussie.

J'ai été harponnée dès les premières pages et me suis laissée mener par le bout du nez sur quelques sept-cents pages sans prendre de pause.
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La dernière fois que j'ai pris un Robert Goddard en audio, je me suis dit que je ne le ferai plus. Mais voilà, j'ai remis ça.
550 pages sur une vingtaine de chapitres, c'est long et passionnant ! Mais il faut s'accrocher. L'auteur se joue clairement de son lecteur en alternant les points de vue narratifs ou en sautant d'une temporalité à une autre dans un même (très long) chapitre. Il nous perd dans cette enquête qui n'en est pas une. On tient une piste pour la perdre quelques vingtaines de pages plus loin. le style est envoûtant, la langue parfaite, les personnages attachants et détestables à la fois.
Je me suis perdue, souvent, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette histoire.
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Avec L'héritage Davenall, Robert Goddard nous propose, comme à son habitude, une sacrée brique fourmillant de secrets de famille, avec des rebondissements et un bon suspens à la clé, sans oublier un final OMG !

C'est ma quatrième incursion dans l'oeuvre de Robert Goddard après Par un matin d'automne, Heather Mallender a disparu et Sans même un adieu, il me tardait vraiment de le retrouver dans un registre historique.

En dépit de son épaisseur, je n'ai pas trouvé de longueurs, il se lit incroyablement bien tant l'auteur anglais arrive à prendre le lecteur dans sa toile dès les premières pages pour ne plus les lâcher ! Il flirte avec le coup de coeur tant je l'ai lu avec une avidité, une soif de découvrir la vérité si je n'avais pas trouvé le fin mot de l'histoire.

Cet incroyable page-turner reconstitue avec maestria l'atmosphère corsetée d'une aristocratie victorienne déclinante et c'est passionnant de la première à la dernière page. La plume de l'auteur est addictive et je me suis vraiment régalée pendant près de 900 pages, avalées en 4 petits jours !

L'histoire est longue mais à aucun moment je ne me suis ennuyée, pressée de savoir si Davenall était bien celui qu'il prétend ou si ce n'était qu'un vulgaire manipulateur, cherchant à capter la fortune familiale.

Robert Goddard prend son temps pour tisser les fils de son intrigue, installer une atmosphère comme il sait si bien le faire et nous présenter sa galerie de personnages principaux et secondaires.

J'ai beaucoup aimé ces personnages qui ont tous une réelle épaisseur et sont vraiment incarnés, les multiples rebondissements et fausses pistes qui nous font à chaque fois douter de nos raisonnements, le suspens qui monte crescendo et qui nous tient vraiment en haleine du début jusqu'à la fin.

Jusqu'au dénouement, j'ai douté, tantôt persuadée que j'avais raison, tantôt que je m'étais fourvoyée. Robert Goddard nous mène vraiment par le bout du nez avec ce roman d'inspiration victorienne très bien mené. Il met en lumière tous les rouages de cette société vieillissante, qui va bientôt s'éteindre.

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Voici une bonne lecture avec une enquête dont tous les éléments sont délicatement et tranquillement posé avec style par l'auteur. Une enquête qui m'a emportée et laissée patauger dans le doute tout au long du livre.

Onze ans après le suicide de James Davenall aîné de cette riche famille, un homme réapparaît et prétend être ce fils qui avait orchestré ce suicide. Il aurait vécu aux Etats-Unis durant toutes ces années .

Il met alors en péril l'héritage et les projets de vie sans ambition particulière mais agrémentés de whisky soda de son petit frère Hugo, le rythme vie de sa mère et menace le mariage de Williiam Trenchard qui avait épousé Constance, sa fiancée de l'époque qui avait eu du mal à faire son deuil.

William se lance éperdument dans une enquête pour prouver qu'il s'agit d'un imposteur. de même pour Hugo, qui de son côté, engage les gens qu'il faut avocat mais met aussi à contribution son oncle pour défendre son héritage et prouver le mensonge.

Les pistes et l'enquête s'étoffent progressivement mettant à nu les secrets des Davenall, introduisant de plus en plus de personnages, de témoins. le doute règne pour tout le monde, ce qui entraîne des revirements dans les clamps.

Ce livre révèlent de multiple duperies, mensonges, rancunes. Même le lecteur se fait son opinion choisi son camp mais, le mien n'était pas le bon. Heureusement la fin est à la hauteur après tant de manipulations. 

Une enquête bien ficelée autour de personnages déterminés, passionnée et souvent malmenés. L'auteur se joue de nous et alterne les sentiments face à ses personnages. Je suis passée par le doute la colère la peine, l'agacement, la compassion pour enfin de compte être impressionnée. 

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Nous sommes en 1882 en Angleterre. Un homme se présente chez Constance Trenchard. Il prétend être James Davenall, son ancien fiancé disparu des années plus tôt et déclaré mort. Elle le reconnaît, de même que l'ancienne gouvernante de James. Mais elles sont bien les seules. Car tout le reste de la famille Davenall n'en démord pas, il s'agit d'un imposteur.

Je découvre l'auteur pour la première fois. Une immersion totale dans l'Angleterre en 1880. le style m'a plu et tout de suite embarqué. L'auteur a une belle plume et sait transporter dans son univers. Comme les personnages, nous sommes perdus. Norton est-il James Davenall ou pas ? Nous changeons d'avis comme de chemise, impossible de faire autrement. Chaque élément apporté nous fait basculer. Il ne nous reste plus qu'à échafauder des théories et croiser les doigts. Raté ! Enfin, presque trouvé, mais vraiment, non, jusqu'au bout l'auteur nous tiendra en haleine, entrecroisant les histoires sans se perdre et sans nous perdre. Peut-être un peu long, il s'agit d'un beau pavé de 700 pages, mais après être restée aussi longtemps dans cette histoire, je referme quand même le livre avec regret.
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