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J'attendais ce livre comme un gosse attend le Père Noël. Mon amie me l'a ramené de Bruxelles et l'a déposé tôt ce matin dans ma boîte aux lettres. Je le prends non sans émotion et le sors de son emballage avec les mêmes précautions que celles que l'on prend pour déballer du cristal. J'ai très envie de le lire mais en même temps j'appréhende. Je crains de ne pouvoir gérer le flot d'émotions que pourrait susciter la lecture. Fin de matinée, n'y tenant plus, je m'installe. Je me saisis du livre, j'en caresse la couverture comme pour l'apprivoiser. Je commence par lire la quatrième de couverture. J'ai déjà découvert quelques extraits sur la page de son auteur. Je m'attends à un voyage difficile émotionnellement parlant. Je me lance. Je retrouve mon auteure favorite, sa plume, sa façon bien à elle de raconter les choses. Tout en douceur, en subtilité, savant mélange de pudeur et d'émotions. Je découvre Bruxelles sous son regard. C'est qu'elle me donnerait presque envie de faire le trajet en vrai, moi qui suis tétanisée à l'idée de me retrouver dans notre capitale. Je visualise ses personnages, je souris, je ris. Je ressens sa rage et sa colère au moment où je la lis. Je suis « à fond d'dans » comme dirait l'autre. Je vois Lola dans toutes les étapes décrites. Elle me semble si familière. Elle me surprend et me déroute aussi. La Balade des Pavés est tantôt agréable, tantôt plus pénible, mais vaut vraiment le détour. A lire et à relire, sans fin. + Lire la suite |
"Je suis venue" (chanson, démo version)
Musique/piano/chant : Nara Noïan
Paroles : Sylvie Godefroid
JE SUIS VENUE...
Je suis venue
Toutes griffes dehors
Exposer ma peau nue
Aux caprices du sort.
Je suis venue
Construire un débat
J'ignorais les ébats
Que se feraient nos corps.
Je suis venue
Danser sous ta fenêtre
Ton regard m'a dévêtue
J'ai cent fois cru disparaître.
Je suis venue
A ta bouche gourmande
J'ai offert l'avenue
D'une escale incandescente.
Les contraires s'attirent
Sur le plancher des vertus
Mes prudences chavirent
Aux abords d'un sol nu.
L'éphémère tisse le lien
D'un rendez-vous à la fois
Rien de plus incertain
Que ton corps sur le mien.
Je viens, je ne veux pas
Quand je repars, je reste là
Je jongle avec les nuances
D'une palette d'inconstances.
Les contraires s'attirent
Installent la course aux désirs
L'inexorable pressentiment
De ce qui ressemble au sentiment
Je suis venue
Toutes griffes dehors
Exposer ma peau nue
Aux caprices du sort.
KAK MEDIA 2017