Vis ton rêve

moi je sais que c'est bien d'avoir des rêves. Ça te donne du courage et de la force, et ça peut devenir la réalité si tu continues à y croire.

J'avais tous le temps peur

Témoins d'un meurtre au cœur de la montagne, Yan et Pauline sont pris en chasse...

-Tu ne racontes rien à tes parents, s'il te plait. Je ne veux pas les embêter. Mais à toi, je peux le dire : je ne vais pas me laisser avoir ! Je vais leur montrer que je suis capable !

Tu te réjouis d'y aller ? Ça te fera du bien à toi aussi, un peu de vacances !

La vie a continué comme ça pendant quelques semaines. Avec Hamidou, on s'était accoutumés à se sentir bien ensemble, y compris hors de la maison. On sortait faire des tours vers l'océan, on se baladait dans le village, on causait, on plaisantait. On était heureux tous les deux et on se fichait du regard des gens.

- Tu as des projets, toi ? Moi c'est grâce à mes projets que je réussis à avancer, même quand c'est dur.

« - C'est dingue comme ta peau est fine. On dirait... du satin.
Il avait plissé les lèvres et grommelé :
-Tu croyais peut-être que les africains avaient des peaux de pachydermes ?
-N'importe quoi !
Pourtant, Hamidou avait vu juste. Une peau noire, dans mon idée, ça devait être un peu comme.... Comme quoi ? De la pelure de kiwi ? L'écorce d'un yucca ? Non, du cuir, plutôt. Du vieux cuir fin et souple, un peu rugueux au toucher. Peut-être du cuir de gazelle. Ou d'antilope ? Ou du zèbre ?
Je n'avais pas pu m'empêcher de pouffer. Il avait approché son visage du mien pour demander :
- Qu'est-ce qui te fait rire ? Tu penses à d'autres trucs débiles qu'on t'a raconter sur les noirs ?
Confuse, je m’étais contentée de secoue vigoureusement la tête. Il avait posé sa grande main par-dessus la mienne et avait murmuré :
- Tu n’as pas besoin de te sentir gênée. Si ça t'intéresse, moi, quand j'étais petit, je croyais que les peaux blanches étaient si fines et si fragiles qu'elles pouvaient se déchirer comme des mouchoirs en papier. Maintenant, je sais qu'elles sont plus résistances que la miennes !

Citation choisie par Dora l’exploratrice

Je lui ai expliqué que je préférais travailler avec mon cerveau plutôt qu'avec mes muscles, et je voulais avoir mon baccalauréat. Tu sais ce qu'il a fait ? Il a soupiré comme si j'étais un cas désespéré et il a dit : "Ici, en France, tu ne fais pas ce que tu veux , tu fais ce qu'on te conseille de faire."

Témoins d'un meurtre au cœur de la montagne, Yan et Pauline sont pris en chasse...