Comme le suggère le titre, cette « Philosophie pour les nuls » est d'un accès facile et s'adresse aux néophytes ou presque. Sans vocabulaire de spécialiste, mais avec de nombreuses anecdotes, le livre propose un survol des plus grands philosophes depuis l'antiquité et introduit les principales notions utiles à leur compréhension.
On peut le lire par petite dose, par exemple, par chapitre ou piocher çà et là des informations utiles et enrichissantes en fonction de ses intérêts, ses connaissances et sa culture. Il peut donc être recommandé à tous les esprits curieux qui veulent se cultiver agréablement.
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La philosophie est un sujet qui m'a toujours interpellé et effrayé à la fois : pouvoir découvrir de nouveaux horizons mais aussi se perdre complètement sans retrouver son chemin.
Cet ouvrage de la collection pour les nuls répond parfaitement à mon attente en me donnant les repères nécessaires et recherchés : aspects historiques et évolution de la pensée philosophique, citations, références, explication de concept avec un grand souci de vulgarisation.
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C'est la base de la base et ce n'est pas mal du tout pour les grands débutants.D'une part c'est clair et amusant,d'autre part ça donne envie d'aller plus loin et pouvoir appréhender la multiplicité de la pensée philosophique.
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CATASTROPHE ! Si vous voulez vous instruire d'idées absurdes sur la "philosophie" écrite par un nul (d'où le nom du livre) et un ignorants achetez le !
Ce livre est une catastrophe pour la mémoire des personnages de ce livre. L'auteur a une vision extrêmement personnelle de tout les sujets abordés ici. le sujet qui m'a le plus marqué est la vision abjectes de l'Islam, avec des critiques visant directement la religions, Dieu, les prophètes et les musulmans eux-mêmes ! Ce sont des visions sans bases et sans fondements ! Ce n'est plus un livre d'instruction, mais carrément une critique et je dirais même une sorte de satire ridicule ! de même pour la religion la Juive et Chrétienne, et bien sûr d'autres sujets sont mal interprétés . Ce livre ne mérite pas d'être publié.
Bref je vous déconseille fortement d'acheter ce livre...
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Le bon sens est la chose la mieux partagée car chacun pense être si bien pourvu que ceux mêmes qui sont le plus difficiles à contenter en tout autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils n'en ont.
René Descartes.
Rien n'est aussi vaste que les choses vides.
Francis Bacon.
Un système est un ensemble d'idées ou de faits qui sont entre eux en relations d'interdépendance. Le système philosophique obéit à trois exigences fondamentales: la non-contradiction des idées, l'unité de la pensée et le désir d'embrasser par l'intelligence la totalité du réel.
La pire façon de définir la liberté est de dire qu'elle consiste à faire ce qu'il nous plaît.Platon remarque que le tyran n'est pas libre lorsqu'il exile,emprisonne et tue,car alors il est l'esclave de ses passions.(p31)
C'est une approche simple mais précise pour découvrir les bases et l'histoire de la philosophie.Si on en a jamais fait ou juste quelques heures en terminale ,je pense que c'est un bon début ni"prise de tête",ni vulgarisation ininterressante.Un des bons volumes de cette série je pense n'étant pas spécialiste
Vendredi 10 décembre
Théâtre Princesse Grace
Monaco
Conversation « Peut-on renouer avec la nature ? »
Présentée par Robert Maggiori
Avec
Christian Godin, philosophe
Caroline Lejeune, politiste
Grégory Quenet, historien
La notion de «nature» a de telles arborescences de sens que les controverses naissent dès qu'on tente de la définir, et, en même temps, elle apparaît fixée par mille chevilles à l'histoire de la pensée, et inéliminable. La «nature» serait «tout ce qui est né» et «est là», l'ensemble des phénomènes, l'essence de quelque chose, mais on dit «naturel» ce qui n'est pas artificiel – sinon ce qui n'est pas «spirituel», quand en théologie le «naturel» est synonyme de «rationnel» – et on fait enfin référence à «sa nature propre» pour désigner quelque chose comme un instinct irrépressible. On parle de «nature humaine», mais on fait retour à la nature», et l'on s'y promène. On l'a tenue pour l'ensemble des ressources dont l'homme se voulait « maître et possesseur» – et de fait l'homme et ses techniques l'ont exploitée sans limites, jusqu'à la défigurer, en briser les équilibres, la détruire, en compromettre l'avenir. Dès lors ont été ravivés les mythes d'un retour romantique au «naturel», à une nature originelle et immaculée. Dès lors, surtout, est née la conscience d'un nécessaire dépassement de l'anthropocentrisme, s'est ouvert l'horizon d'une écologie intégrale dans laquelle l'homme assume la responsabilité de bâtir une relation de respect, de soin, de protection de la nature inerte et du vivant, de tous les vivants, humains et non-humains. Comment penser une telle relation aujourd'hui ?
#philomonaco
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