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EAN : 9782756063102
128 pages
Delcourt (02/09/2015)
3.59/5   93 notes
Résumé :
Alors que le meurtrier est sur le point d'être exécuté, la soeur de la victime, le flic qui a mené l'enquête et le tueur reviennent sur les circonstances de sa mort pour tenter de comprendre ce qui s'est passé. Les apparences sont trompeuses. Seuls leurs trois témoignages pourront révéler la triste vérité. Un récit dramatique renforcé par les dessins élégants de Sacha Goerg.
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Maryanne Shaw reste inconsolable depuis l'assassinat de sa sœur Carole.
Robert Maguire a soulevé des montagnes. Ce crime ne devait pas resté impuni. C'est son boulot d'inspecteur.
Lewis Woodroffe a été reconnu coupable. Dans quelques minutes, il sera électrocuté.

BD à trois voix.
Trois chapitres successifs pour comprendre ce que furent leurs trajectoires personnelles et tenter d'appréhender un drame qui n'a peut-être pas délivré sa vérité.
L'adaptation d'un Ellory suscite forcément une curiosité bienveillante.
Le scénario est solide, sans faille et à tiroirs, tout ce que j'aime.
Mention spéciale concernant la planche évoquant l'exécution de Lewis. Pas l'ombre d'une esquisse mais des pensées qui vous prennent littéralement à la gorge. Sublime.
J'aurais aimé en dire autant sur le travail de Sacha Goerg que j'ai trouvé très en-dessous du propos.
Un coup de crayon manquant cruellement de puissance et de profondeur. Des couleurs pastel desservant un scénario certifié 100 % arabica. Non, le compte n'y est pas d'où cette légère amertume en bouche.
Ellory, je dis oui !
Goerg, je dis beurk ! En exagérant un chouïa, c'est pas faux.

Bref, Chicagoland, parfaitement adapté par Fabrice Colin, a tout du billet de tac-o-tac.
On le saisit rempli d'espoir puis survient l'inévitable - relative - déception au grattage.

3,5/5
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Maryanne Shaw se prépare aujourd'hui pour une bien singulière raison: elle va assister à l'exécution de celui qui a étranglé sauvagement sa soeur, Carol, en mai 1956.
Quelques sièges plus loin est assis Robert Maguire, l'inspecteur en charge de cette enquête. Et aujourd'hui encore, il a des doutes sur l'identité du tueur.
Lewis Woodroffe, reconnu coupable et condamné à mort pour ce crime, attend son exécution.
Chacun revient sur sa vie, sur ce qui les a amenés jusqu'ici...

Dans cet album à trois voix, Fabrice Colin adapte 3 nouvelles de R.J. Ellory, Trois jours à Chicagoland, dans lequel il donne la parole à la soeur de la victime, le flic et enfin le tueur. Chacun nous raconte un pan de leur vie et va tenter de comprendre comment il en est arrivé là. Chacun apporte sa vision des choses. le scénario, original et captivant, est efficace. L'on est tenu en haleine jusqu'au bout. Les dialogues sont percutants, l'ambiance oppressante et le découpage judicieux. Sacha Goerg étonne par le choix de ses couleurs et de son trait. Un coup de crayon raffiné et des aquarelles aux teintes douces. Il crée une ambiance particulièrement intimiste à défaut d'être noire. Cela peut surprendre au début...

Bienvenue à Chicagoland...
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Ce tome comprend une histoire complète indépendante de tout autre. Il s'agit d'une adaptation d'un roman de Roger Jon Ellory paru dans un format particulier en 2012 : 3 nouvelles disponibles sous format dématérialisé, puis réunies sous le titre de 3 jours à Chicagoland (1. La soeur ; 2. le flic ; 3. le tueur). La présente adaptation en bande dessinée a été réalisée par Fabrice Colin (scénario) et Sasha Goerg (dessins, encrage, couleurs), initialement parue en 2015.

Chapitre 1 - Maryanne Shaw est en train de se préparer avant de sortir : toilette, rouge à lèvre, petit déjeuner, première cigarette de la journée. Elle se rend au centre de détention où elle arrive en avance pour l'exécution de Lewis Woodroffe, le meurtrier de sa soeur Carole Shaw (1927-1956). Après avoir accompli les démarches d'identification, elle s'assoie et attend. Elle est abordée par le père Henry, l'aumônier de la prison qui lui propose des paroles réconfortantes. Elle assiste à l'arrivée des autres et se souvient de sa relation avec sa soeur. Elle se remémore ce qu'elle a appris des faits au travers des audiences du procès. Elle s'interroge sur ce que sa soeur pouvait représenter pour son meurtrier avant les faits.

Chaptire 2 - Il y a plus de 20 ans, Robert Maguire se rendait régulièrement au cinéma de quartier, surtout pour avoir le plaisir de voir la caissière. Un jour Evie a fini par lui adresser la parole et ils ont fini par fonder une famille. En 1956 (le présent du récit), un soir, l'inspecteur Roger Maguire est appelé par Bob son adjoint pour se rendre séance tenante sur le lieu d'un crime. Il quitte le repas familial et se rend dans l'appartement où se trouve le corps de Carol Shaw. Après avoir observé la scène, il participe aux questionnements de quelques autres habitants de l'immeuble, puis il retrace les sorties de la victime. Chapitre 3 - Lewis Woodroffe évoque sa vie à commencer par son père Ray Woodroffe, individu violent maltraitant femme et enfant, sa mère femme battue et parfois étrange, et son frère Eugène.

R.J. Ellory est un auteur né en 1965, à la vie personnelle étonnante, dont les romans ont commencé à être publiés au début des années 2000. À la lecture, il n'est pas discernable qu'il s'agit d'une adaptation de roman. Fabrice Colin et Sacha Goerg ont su éviter les écueils classiques de ce type de transposition en laissant les images raconter la majeure partie du récit, et en évitant de recopier des pavés de texte. le lecteur peut donc apprécier cette bande dessinée, en la détachant de l'oeuvre originale. Il constate vite que les auteurs ont respecté la structure originale en 3 chapitres, chacun consacré au point de vue de 3 personnages différents relatifs au même événement, à savoir le meurtre de Carol Shaw. Cette structure traduit une volonté de rendre compte qu'un événement est perçu, vécu et interprété de manière différente par chaque personne qui en ressent les conséquences dans sa vie, de manière directe. le lecteur sait donc par avance que l'auteur (ainsi que les adaptateurs) a conscience de la pluralité des points de vue, et adopte une approche postmoderne dans laquelle il n'y a pas de vérité absolue.

Par le biais du premier chapitre, les auteurs exposent les faits. le lecteur prend connaissance des actions du meurtrier par le biais de ses dépositions devant le juge, ou plutôt du souvenir qu'en a Maryanne Shaw. Ses souvenirs comprennent donc une charge émotionnelle et affective puisqu'ils correspondent à ceux de sa soeur. le lecteur constate rapidement que Maryanne ne les enjolive pas. Son ressenti est celui d'une femme adulte, consciente de sa forme de jalousie vis-à-vis de sa soeur plus jeune, de l'affection qu'elle lui portait, mais aussi d'une forme douce de réprobation sur son mode de vie. La narration de ce chapitre dégage une impression étrange car elle porte le biais affectif de Maryanne, mais aussi la narration visuelle montre les faits comme si le lecteur assistait au rendez-vous entre Carol Shaw et sa victime.

De prime abord, les dessins donnent l'impression d'avoir été exécutés un peu rapidement, comme si le dessinateur n'avait pas pris la peine de les finaliser, de les peaufiner. Lorsque Maryanne Shaw applique son rouge à lèvre, le dessus des lèvres et vaguement détouré, par un trait de contour non fermé. Lorsqu'elle se prépare les oeufs au plat, les étagères en arrière-plan sont vaguement esquissées d'un trait fin non assuré. Les personnages ont souvent des yeux tout ronds, soit dont les pupilles sont réduites à un simple point noir, soit dont le blanc des yeux a une forme ronde. le jeu des acteurs semble un peu figé par endroits, un peu outré à d'autres. Les décors sont souvent représentés à gros traits, avec uniquement les éléments majeurs et structurants, sans aucune velléité de précision descriptive. Néanmoins le lecteur constate qu'il ne s'ennuie pas à regarder les images parce qu'elles semblent représenter les éléments essentiels de la réalité au travers du prisme réducteur de l'état d'esprit des personnages.

Sasha Goerg habille ses dessins encrés, avec des couleurs qui semblent avoir été appliquées à l'aquarelle. Ce mode de colorisation confère des nuances immédiates à chaque surface, en fonction des disparités de dilution. Les formes assez simples gagnent ainsi en substance. L'artiste utilise majoritairement les couleurs de manière naturaliste, pour donner une idée de la teinte de chaque élément représenté. Il s'en sert également de manière souvent discrète pour rendre compte de la teinte majeure d'une scène, en fonction du moment de la journée, et s'il s'agit d'un éclairage naturel ou artificiel. Ce parti pris graphique aboutit à des dessins qui sont lus très rapidement par l'oeil, sans paraître superficiels ou vides d'information.

Le lecteur apprécie également le travail d'adaptation dès la première page. Il constate que Fabrice Colin a conservé une narration avec accès au flux de pensée de chaque personnage principal du chapitre concerné (Maryanne, puis Robert, puis Lewis), sans abuser de ce dispositif narratif, ni en volume de phrase, ni en nombre d'utilisation. du coup, les dessins portent le gros de la narration. Durant les scènes de dialogue, l'artiste resserre les plans au niveau du buste ou de la tête, mais en alternant les angles de vue, et en montrant que les postures des interlocuteurs changent au fur et à mesure. Il prend soin de continuer à donner une idée de l'environnement dans lequel se déroule la conversation, et bien souvent, il montre aussi les gestes que font les personnages. Il adapte ses cadrages de manière à focaliser l'attention du lecteur sur ce que disent les personnages, sur l'existence d'une vie intérieure qui ne s'exprime que partiellement par le biais des mots, tout en incluant assez d'éléments visuels pour éviter la monotonie d'une suite de têtes en train de parler.

En découvrant chaque nouvelle scène, le lecteur voit les gestes machinaux et les gestes du quotidien. Cela donne une réelle proximité avec les personnages, allant parfois jusqu'à l'intimité. Il regarde Maryanne en train d'ajuster son chapeau avant de sortir, Carol Shaw renversant son café pour provoquer un début de conversation avec le monsieur à ses côtés, l'inspecteur Robert Maguire allumer machinalement sa clope, les habitants de l'immeuble de Carol Shaw répondre aux inspecteurs en exprimant leur personnalité, Lewis Woodroffe encore enfant anticiper les coups portés par son père sans disposer de mécanisme de compréhension, etc. Sasha Goerg a l'art et la manière de faire vivre les personnages, de les décrire se comportant avec naturel, et d'induire que chaque acte est relié à une vie intérieure insondable, mais déterminante dans le comportement des personnages.

Par le biais des dessins, le lecteur éprouve donc l'impression d'observer des individus débarrassés des signaux parasites habituels, pour ne laisser que ce qui importe au regard du récit. Ayant conscience de la construction de l'histoire en 3 chapitres avec le point d'un personnage différent à la fois, il se doute qu'il ne doit pas prendre pour argent comptant la première ou la deuxième version, et que peut-être la vérité, ou au moins des éléments complémentaires apparaîtront dans le dernier chapitre. du coup, il prend connaissance des faits avec un esprit critique, et il s'attache plus au ressenti de Maryanne Shaw. Il comprend que dans sa phase de deuil, elle en est au stade de la colère. L'étude de caractère gagne en consistance avec les souvenirs que Mayanne garde de sa soeur, et qui sous-entendent une forme de jalousie latente. le deuxième chapitre semble beaucoup plus anodin car il propose au lecteur de suivre l'enquête de l'inspecteur Robert Maguire, de façon très pragmatique. Il n'y a pas de découverte fracassante, d'intuition fulgurante, encore moins de course-poursuite. Il s'agit d'un travail qui exige de la patience et de la rigueur, et la force de surmonter les déconvenues et les absences de résultats. Roger Maguire est confronté à l'absurdité de son métier : l'enquête avance indépendamment des efforts qu'il déploie, le meurtrier est un individu banal, la mort de Carol Shaw reste arbitraire, sans raison que ça soit tombé sur elle plutôt que sur une autre. le lecteur regarde le chapitre se terminer sur une impasse existentielle, et la dernière phrase du chapitre apparaît comme une révélation (ou une confirmation) de l'angoisse existentielle qui mine Robert Maguire. Il s'agit là encore d'une belle étude de caractère. le dernier chapitre apporte les réponses attendues, ainsi que d'autres constats sur l'absurdité de l'existence, sur les phénomènes arbitraires qui président à une vie.

Fabrice Colin & Sasha Goerg adaptent le roman de RJ Ellory vraisemblablement avec une certaine justesse, au vu du résultat très cohérent et plein de sensibilité. le lecteur plonge dans un vrai polar, à la fois témoin d'une époque en filigrane, à la fois sondant l'âme humaine et les aléas de l'existence. Les 3 points de vue construisent une description de l'interaction entre la vie de 5 individus, profitant de dessins épurés conservant l'essentiel, avec le pouvoir extraordinaire d'indiquer l'existence de processus mental complexe, sans pour autant l'expliciter. Même sans la pirouette finale, le lecteur se retrouve confronté de plein fouet à l'absence de sens de la vie, au hasard arbitraire, à des trajectoires de vie d'individus se heurtant à l'impossibilité de maîtriser les circonstances de sa vie, à l'absence de justice immanente, à la déconnexion entre le ressenti intérieure et le comportement, à l'incommunicabilité.
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Habituellement je ne suis pas lecteur de bande dessinée. Je n'ai aucune culture BD, sorti de mes lectures adolescentes fort lointaines.

Pourtant, je n'ai pas voulu rater la sortie de Chicagoland. Pensez donc ! Une BD tirée d'une magnifique nouvelle d'un de mes auteurs préférés de romans noirs, R.J. Ellory (voir ma chronique de la nouvelle en suivant ce lien), mise en mots par Fabrice Colin, auteur protéiforme dont j'apprécie également beaucoup les romans. Et la curiosité de découvrir le talent de Sasha Goerg en tant qu'illustrateur.

Rendez-vous en terre inconnue donc pour moi (mais en prenant mes précautions, je ne suis pas aventureux à ce point).

Voici donc une histoire typique de l'univers Ellory, plongée dans l'Amérique des années 50 autour de thématiques fortes et récurrentes chez l'auteur (dont la peine de mort). Un récit à l'émotion prégnante, qui mêle différents points de vue d'une même enquête, avec l'humanité si caractéristique de l'auteur anglais. Récit en trois parties, trois visions d'un même meurtre et de ses conséquences : la soeur de la victime, le flic en charge de l'enquête et le meurtrier en personne.

L'histoire est forte, une peinture de cette Amérique des 50's à travers un fait divers tragique et beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît (quel final !).

J'en arrive à l'oeuvre graphique en elle-même. D'abord pour souligner le remarquable travail d'auteur de Fabrice Colin qui a su synthétiser en bulles ce que R.J. Ellory avait pris le temps de raconter à travers sa prose.

Le rendu est excellent, conforme à l'idée originale et à l'ambiance de la nouvelle. Un intéressant exercice de style que de recomposer cette histoire, de la découper, de la modeler afin de coller au rythme qu'impose le roman graphique.

Passons au dessin maintenant, à travers mon regard néophyte. Face à ma méconnaissance de la discipline, je ne parlerai qu'en présence de mon avocat qu'à travers mes émotions. J'y ai clairement retrouvé l'ambiance de la nouvelle d'Ellory, avec à la fois une vraie immersion dans ces années 50 et une manière de mettre l'histoire en image assez intemporelle parfois. Paradoxal sans doute mais une jolie mise en lumière d'une histoire universelle.

Des dessins tout en ambiance donc, qui mettent en avant les personnages avant tout dans des décors plus ou moins présents, parfois à peine esquissés pour favoriser les sentiments.

Une belle expérience que cette lecture inhabituelle pour moi, forte d'une intrigue magnifique et du travail très personnel de Fabrice Colin et Sasha Goerg. Franchement, j'en redemande.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Une BD en trois parties qui adapte le roman de R.J Ellory.
La 1ère partie s'intéresse à la soeur de la victime qui va voir la mise à mort de l'accusé. La 2ième partie se focalise sur le policier en charge du dossier. La dernière sur le coupable. Mais chaque chapitre remet en doute les certitudes de chacun et donc du lecteur.
Une très bonne BD.
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critiques presse (4)
BoDoi
21 octobre 2015
Fluide, agréable et portée le plus souvent par une intrigante voix off et un découpage vif, la narration à suspense n’ennuie jamais.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BulledEncre
01 octobre 2015
Trois récits, trois points de vue pour un coupable déjà condamné. Belle adaptation des nouvelles de R.J. Ellory.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
29 septembre 2015
Chicagoland est un album qui mérite à coup sûr le détour, ne serait-ce que pour profiter d’un auteur qui, après La Brigade Chimérique, se fait bien trop rare dans le 9ème Art.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
25 septembre 2015
Il ne paie pas de mine ce polar, au premier abord et pourtant il s'agit certainement d'une des plus belles surprises de cette rentrée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Les femmes me terrifiaient. J'avais entendu dire qu'elles avaient le don de poser des questions auxquelles il était impossible de répondre.
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Un film policier qui montre les choses telles qu'elles se passent vraiment ? Croyez-moi, vous ne voudriez pas voir un truc pareil. Une vraie enquête, je veux dire. On use un sacré paquet de semelles, mais pas en galopant avec un feutre sur la tête et un 9mm à la main. Tout le monde aime ces gamineries avec James Cagney, et les épisodes où Joe Friday et Frank Smith ,pourchassent des truands à sales tronches, avec des vestes à revers et des balafres sur la gueule. Mais ça comparé au monde réel, c'est vraiment des comics.
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Un accident, ça arrive. On commet tous des erreurs. la différence entre Eugène et moi, c'est qu'Eugène avait eu un accident, et qu'il avait commis une erreur. Moi, au contraire, j'étais un accident. J'étais une erreur.
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Dans le bled où il était né - Calhoun, Géorgie -, la chaleur était parfois si étouffante que le maïs se transformait en pop-corn et se mettait à fuser à travers champs. Certaines vaches en crevaient de peur, littéralement.
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- Humides. Pour les empreintes c'est loupé.
- Merde ! Quand est-ce que les criminels arrêteront de mettre des glaçons dans leurs verres ?
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