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Un jeune homme tombe à l'eau de son pédalo. Nageant dans ce lac glacé, il parvient à atteindre des marches conduisant à une grande maison moderne surplombant la falaise. La propriétaire, Sonia, l'invite à boire un thé pour se réchauffer et à enfiler des vêtements secs. Gêné, Damien refuse dans un premier temps. Mais face à l'insistance de la jeune femme, qui est allée chercher les fringues de son fils, Mattew, il ne peut refuser. Il demande tout de même de pouvoir s'isoler pour se changer. Il s'avère alors que Damien cache sa poitrine sous des bandes. Que veut donc cette jeune fille ? Qu'est-elle vraiment venu chercher dans cette maison qui appartient à un célèbre sculpteur, aujourd'hui décédé ?

Sacha Goerg nous offre un album pour le moins particulier où l'on plonge dans une ambiance onirique et fantastique. Dans cette maison à flanc de falaise, l'on fait ainsi la connaissance de Damien/Judith en quête de ses origines, de Mattew, qui lui, se cherche sexuellement, Sonia et ses deux amis ainsi que de ce fantôme qui semble connaître les lieux. Dans ce récit étrange, l'auteur dresse le portrait d'une jeune fille intrigante et attachante, en quête de ses origines. Il aborde de façon tout à fait subtil l'homosexualité. Un scénario pertinent, original, parfois déroutant. Graphiquement, les aquarelles, dépourvues de tout bord et sur fond blanc, ainsi que ce trait délicat et tout en finesse sont magnifiques. 
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Parfois, il m'arrive de faire ce que j'appelle une séance de rattrapage. Je n'avais pas vu la sortie de ce titre il y a 10 ans.

On a une jeune adolescente (déguisée en homme) qui tombe de son pédalo sur un lac : c'est la jeune fille de l'eau ! Elle trouve refuge chez une dame qui lui vient en aide et qui vit avec son fils également adolescent. Elle possède une belle baraque isolée en une belle vue sur ce lac.

C'est le genre de roman graphique un peu intimiste qui éclaire sur les secrets de famille. Cette BD reste un véritable huis clos un peu bizarre qui mise sur une révélation. Il y a un mélange entre un côté réaliste et des choses assez farfelues.

Pour autant, le scénario ne m'a pas du tout convaincu bien au contraire malgré certains éléments qui pouvaient attirer mon attention. L'intrigue est beaucoup trop déroutante en ce qui me concerne pour être crédible. Mais bon, cela peut plaire à un autre public.

J'ai beaucoup aimé la douceur de ce dessin minimaliste tout en aquarelle. Cela donne un bel effet à l'ensemble à savoir la spontanéité dans une ambiance un peu délavé. D'un point de vue technique, c'est bien réalisé avec un bon découpage mais cela ne me suffit pas.

En conclusion, un mélange de genres qui ne m'a pas paru assez pertinent surtout avec un final qui jouera la carte catastrophisme ce qui a fini par me lasser un peu. Mais bon, cela peut se défendre.
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Un jeune homme est victime d'un naufrage en pédalo, dans un lac, à proximité d'une maison à l'architecture contemporaine, accrochée aux rives du lac. En réalité, le jeune homme est une jeune fille. Elle n'est pas là par hasard. La maison est celle d'un artiste célèbre, décédé et elle est l'enfant naturelle de cet homme. Elle tente de s'introduire dans la famille de son père, lui qui a caché son existence au reste de sa famille légitime...
Le graphisme est résolument original. Par touches d'aquarelle, les paysages sont épurés et les personnages d'avantage suggérés. J'aime beaucoup la modernité des dessins. Cette façon d'estomper le trait devient un vecteur qui vous conduit à l'essentiel du ressenti des personnages. Nous sommes dans un huis-clos dans lequel les caractères se révèlent. La pression psychologique des personnages est forte, comme s'il n'y avait pas de soupape pour libérer ce trop plein d'émotion. Ce qui m'a agacé, c'est l'ombre du défunt. Petit personnage qui ressemble à un smiley tout noir, l'air un peu ridicule. A certains moments, nous avons l'impression que c'est bien l'esprit du père de la jeune fille et ensuite, il nous donne l'impression que c'est plutôt sa conscience, un peu comme le criquet de Pinocchio. L'auteur joue à merveille sur le caractère. Celui des adolescents en quête d'identité et d'amour, celui des adultes, égoïste, arriviste, cupide. Dans l'ensemble, ce livre m'a plu mais je reste frustré par la fin que je trouve abrupte, inachevée. Peut-être qu'elle n'est que le prélude à une suite. Alors, je demande à voir et je patiente.
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Sacha Goerg (prononcez le 'e' avant le 'o' dans Goerg !) est originaire de Suisse, il vit et travaille en Belgique, et passe régulièrement en France !
Il semble aimer les défis et vivre avec son temps tout en gardant une pointe de nostalgie sur la vie, sur son travail...

Dans cet album, La Fille de l'Eau, il nous dresse le portrait d'une jeune femme en quête d'identité. Cette dernière va s'introduire chez une famille qui habite sur une île et avec qui il y a un lien d'apparenté familial. Notre protagoniste va se faire passer pour un garçon dans un but bien précis, découvrir sa vérité identitaire. Rien que ça !!

L'auteur travaille beaucoup l'art narratif en case. A coup d'aquarelle chaque case nous raconte quelque chose. Ce one-shot n'y échappe pas. Sacha Goerg peaufine son style et associe une certaine délicatesse dans son trait et une indubitable finesse dans le caractère du personnage, bien qu'ambigu dans sa recherche d'identité. Intrigante, attirante, attachante, têtue, discrète et autonome sont autant de qualité à notre douce héroïne.

On plonge donc dans un huis clos ambivalent, intense et séduisant. Et, outre le sujet sur le "qui je suis, d'où je viens, où je vais", Sacha Goerg glisse dans ses aquarelles une passion pour l'architecture. Un travail artistique somme toute très intéressant et réussi. La nature aussi à son mot à dire dans cette histoire, et l'eau bien que précieuse peut parfois être dangereuse...

Bien venu dans un récit assez étrange, aux accents limite fantastique et où vient parfois s'incruster le fantôme du père manquant à l'appel... Sacha Goerg joue avec ses personnages comme il s'amuse avec son pinceau et posera un rebondissement qui n'est pas dépourvu de sens.

Il aborde également le sujet de l'homosexualité d'une belle manière, c'est sensuel.

Enfin, il apporte sa touche de skater amateur, réglo et cool, celui qui respecte la Nature et les Hommes, son environnement, son terrain de jeu et qui maîtrise son art.

Un auteur à découvrir si ce n'est pas déjà fait... Un auteur qui a son propre univers mais qui n'est pas loin du mien, du tien.
Lien : http://alamagie-des-yeux-dol..
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Une jeune fille, Judith, se présente sous le nom de Damien chez une femme et son fils. Il s'agit là de la famille de son père biologique, qu'elle n'a jamais connu.
Elle va vivre le temps d'une soirée en leur compagnie, alors qu'ils envisagent d'organiser une exposition des oeuvres du père, artiste et décédé récemment.
La soirée dérape et les ambitions et turpitudes de chacun sont dévoilés.. Puis survient un tremblement de terre et la rupture d'un barrage. C'est la lutte pour la survie.
Des couleurs douces, qui révèlent les vacuités de chacun. Etre artiste ou dans le monde de la culture n'empêche ni la fatuité ni la bassesse.
Une histoire sur l'abandon de ses idéaux.
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Judith accoste à bord d'un pédalo au ponton d'une superbe villa d'architecte où vit la famille qui l'a privée de son père. C'est la mort de ce dernier qui précipite son envie de savoir les raisons qui l'a poussé à l'abandonner petite et surtout à ne pas l'avoir eu à ses côtés. Pourquoi n'a-t-elle pas eu sa place dans la vie de son père ? En cherchant des réponses à ses questions, elle se rend vite compte que cette famille jalousée se bat avec les convenances, les amitiés intéressées et les amours empêchés. Elle apprend que toute construction de soi passe aussi par l'acceptation de son identité sexuelle.
Mais c'est l'apparition de cette forme noire (...)
Lien : http://www.desblablas.com/in..
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Déguisée en garçon et simulant un accident de pédalo, Judith est recueillie par les habitants de la somptueuse maison rouge qui surplombe le lac du haut de la falaise. Accueillie sous le nom de Damien, la jeune fille n'est pas vraiment là par hasard. Sous le couvert de sa fausse identité, elle cherche en effet à trouver des informations sur son défunt père, qui n'est autre que l'ancien propriétaire de cette villa qui abrite dorénavant sa belle-famille. Invitée à passer la soirée et la nuit en compagnie de la veuve du célèbre sculpteur, de son fils et de quelques amis, la fille cachée de l'artiste tente de percer les secrets familiaux.

Avant de paraître sous forme d'album, ce récit de Sacha Goerg, fondateur des éditions L'employé du moi, fut partiellement pré-publié sur le site de GrandPapier. En emboîtant le pas détrempé de cette jeune naufragée, le lecteur s'immisce progressivement dans l'intimité des différents personnages. Si l'accès à cette luxueuse demeure semble aisée, les clés du récit sont par contre bien plus difficiles à trouver. Les masques ont beau tomber un à un, mettant à nu les secrets de chacun, l'intrigue ne se limite pas aux invités de cette soirée, mais implique également le décor de ce huis-clos. de l'homosexualité du fils à l'existence de Judith, en passant par les ambitions personnels des uns et les échanges sous la table des autres, c'est toute la façade de cet édifice familial qui finit par s'écrouler, transformant finalement cette prison dorée en un amas de ruines.

Le graphisme ne cherche pas non plus à se confiner dans des cases, mais utilise au maximum les espaces et les silences, quitte à perdre le lecteur aux frontières de la réalité. Dessinée à l'aquarelle, cette quête identitaire aux accents fantastique ne s'exprime pas seulement par le biais de dialogues, mais laisse également beaucoup de place aux non-dits.

Si la plupart auront l'impression de naviguer en eau trouble, certains parviendront néanmoins à garder la tête hors de l'eau et ressortiront ravis de cette lecture.
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La fille de l'eau est une bande dessinée (ou roman graphique pour les plus pointilleux) comme je n'en lis pas souvent. D'abord au niveau graphique, les dessins sont à partir d'aquarelles, et je ne suis pas fan. J'ai l'impression qu'au lieu de faire ressortir le dessin, cela fait plutôt « brouillon ». Certes les expressions des personnages sont présentes mais les contours des personnages, des paysages restent flous. Pour ce qui est des couleurs, il n'y a pas de juste milieu entre fade et criards! (Mais que fait ce rouge pétant ou ce violet criard au milieu de tout ça?)

>La suite sur http://melusine80.wordpress.com
Lien : http://melusine80.wordpress...
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