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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
On a volé la façade de la cathédrale de Strasbourg !
Tous les saints, les prophètes, tous les cavaliers, la Vierge de pierre, les gargouilles et Lucifer lui-même ont disparu !
Le forfait serait-il signé Furax ?
Ou plutôt ... ?
On le croyait mort depuis cent ans !
Mais surgissant des brumes du passé, Arsène Lupin annonce son retour !
Non, ce roman ne me fera pas avaler l'impensable.
Et puis, Arsène Lupin est un personnage de fiction ...
Pourtant !
Pourtant au début du XXème siècle, la rumeur avait prétendu que Lupin n'avait séduit la Cagliostro que pour lui voler l'élixir de jeunesse éternelle que son père, Joseph Balsamo, dernier des grands astrologues, avait fini par distiller de ses cornues ...
Ce roman, pétillant et astucieux, n'en est pas un.
C'est un recueil de sept nouvelles et un épilogue qui reprennent des titres immortalisés par Maurice Leblanc :
"Arsène Lupin contre Herlock Sholmès", "la double vie d'Arsène Lupin", "la demoiselle aux yeux verts", "la femme aux deux sourires", "la Cagliostro se venge", "le bouchon de cristal", "l'aiguille creuse" et "le triangle d'or".
Le fil conducteur de l'ouvrage est un homme, Paul Beautrelet.
Inscrit en thèse de biologie à Jussieu, il est l'arrière petit-fils d'Isidore Beautrelet, le notaire d'Étretat qui avait toujours refusé d'entrer dans la bande d'Arsène Lupin ...
Adrien Goetz, l'initiateur de cette nouvelle vie du gentleman cambrioleur, a réussi, sans sombrer dans le ridicule, cette action délicate de placer le personnage de Maurice Leblanc en concordance avec notre époque exacerbée de modernité et de technologie.
Froidement et directement, comme un strike qu'il pourrait réussir d'une boule de bowling bien lancée, Adrien Goetz bouscule quelques codes et nouvelles habitudes actuels.
La lecture de son livre est agréable, captivante et rapide.
Elle s'apprécie mieux encore en écoutant du jazz, des cantates ou quelques chansons de Jacques Dutronc.
L'hommage est réussi.
Mais qui peut être ce nouveau Lupin ?
Un descendant direct ...
Un héritier spirituel ...
Un imposteur qui se serait emparé de la légende ...
Ou plutôt ... ?
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Arsène Lupin au XXIème siècle… et à la pointe de la technologie. C'est étrange, déstabilisant, déroutant… mais moderne.

Le côté plaisant de ce récit vient de la disparité entre le personnage d'Arsène Lupin (plus connu comme un héros du début du XXème siècle) et ses relations avec la technologie. Au travers de ses vols, nous comprenons qu'Arsène tente de nous mettre en garde face à notre dépendance de plus en plus importante à ce qui est futile comme les réseaux sociaux, les séries tv… Bref, les êtres humains ne pensent plus par eux-mêmes. La facilité avec laquelle il commet ses vols et ce qu'il dit pouvoir en faire, donne la possibilité de s'interroger sur notre monde où le virtuel prend plus de place que le réel. À lire ce roman, il y a de quoi frémir…
Un roman que j'ai aimé sans plus… Étant une lectrice des oeuvres de Maurice Leblanc, je suis trop imprégnée du Arsène Lupin décrit comme un casse-cou que comme un bandit 2.0:D
Par contre, avoir utilisé Arsène Lupin comme personnage principal pour dénoncer les côtés nocifs de notre société est plutôt futé : notre esprit fait de suite la relation avant-après.
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Même si je n'y ai pas retrouvé le plaisir de mes lectures de jeunesse, quand je découvrais Arsène Lupin, il faut bien reconnaître à Adrien Goetz nombre de qualités du personnage qu'il fait revivre dans ce roman : du courage, de l'audace, de l'imagination et un sens certain de l'anticipation.
Quand tombe la bâche qui recouvre le chantier de restauration de la cathédrale de Strasbourg, la foule est aux premières loges pour découvrir son nouvel exploit : les statues de grès rose ont disparu ! Parmi les spectateurs incrédules, un étudiant qui allait lui aussi connaître son heure de gloire, Paul Bautrelet, et une grande brune, «style Carmen».
L'arrière petit-fils du notaire Isidore Bautrelet, que Lupin a côtoyé dans L'Aiguille creuse et l'immortelle Joséphine Balsamo, Comtesse de Cagliostro, l'éternelle rivale, sont là pour rivaliser avec le gentleman-cambrioleur. Sans oublier Herlock Sholmès, qui continue d'avoir toujours un coup de retard.
Après cette mise en bouche, ils ne vont pas chômer, entre forfaits à l'ancienne comme le vol de bijoux ou de tableaux précieux (La Joconde !) et la cybercriminalité qui permet de s'arroger un pouvoir bien plus important, à l'image de la journée durant laquelle il a la mainmise sur Facebook ou s'occupe de transactions bancaires.
Sept aventures fertiles en rebondissements vont permettre à l'auteur de réjouir tous les afficionados de Maurice Leblanc d'une part, en insérant ici et là des indices tirés d'épisodes précédents et de créer de nouveaux exploits tout aussi retentissants d'autre part. On passe ainsi allègrement des couloirs secrets d'appartements parisiens aux laboratoires de recherche en génie génétique. On suit aussi un grand capitaine d'industrie, un éditeur, un architecte et un dessinateur japonais qui sont bien proches de la «vraie vie». Mais plutôt qu'un roman à clef, il s'agit ici de mieux ancrer ce livre-hommage dans notre siècle.
Car ainsi, 150 ans après la parution du premier tome, la magie continue de fonctionner.
Lien : https://collectiondelivres.w..
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Adrien Goetz fait réapparaitre Arsène Lupin au XXIe siècle au travers de 7 aventures qui évoquent bien-sûr celles du Lupin de Maurice Leblanc, en y mêlant internet, les micros-espions, la génétique et l'intelligence artificielle et l'histoire contemporaine. Même si on ne retrouve pas forcément le même frisson qu'avec le locataire de l'Aiguille Creuse, on prend quand même plaisir à suivre à nouveau les pas et les cabrioles du plus beau des voleurs ...
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Un peu décevant... un peu lourd aussi : l'auteur tient à tout prix à rappeler toutes les pages qu'on est au XXI, au pays de Facebook, de Google : on le sait, pas besoin de le rappeler!
Sinon quelques beaux moments, dignes de Maurice Leblanc : quand Lupin cache le diamant dans l'automate de l'horloge, quand il investit sa caverne...
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Arsène Lupin, un homme du XXe siècle, ringard et dépassé ? Non, un gentleman cambrioleur du XXIe siècle ! Il vole les données de Facebook, restitue la véritable Joconde au musée du Louvre, déplace les sculptures de la façade de la cathédrale de Strasbourg… le tout sous les yeux ébahis du jeune chercheur Paul Beautrelet, en passe de trouver le secret d'une éternelle longévité.

La mention « roman » est apposée sur cet ouvrage, mais le texte est plutôt construit comme un recueil de nouvelles : chaque chapitre, qui peut se lire indépendamment, porte le nom d'une aventure d'Arsène Lupin écrite par le créateur du personnage, Maurice Leblanc, qu'Adrien Goetz transpose avec brio dans le monde contemporain. le premier chapitre, « Arsène Lupin contre Herlock Sholmès » raconte par exemple comment le héros éponyme se joue habilement du détective anglais sur fond de vol de la façade de la cathédrale de Strasbourg. Cette réécriture n'hésite pas à introduire les codes et les personnages du monde contemporain dans l'univers de ce gredin d'Arsène : architectes, dessinateurs, hommes d'affaires… nul n'échappe à l'oeil acéré d'Adrien Goetz, qui fait preuve d'un art consommé de la parodie et de l'ironie et multiplie les clins d'oeil.

Un seul regret : le personnage du narrateur, un peu benêt, a tendance à alourdir l'histoire. C'est dommage car les intrigues sont par ailleurs plutôt bien construites.

Le tout compose une comédie policière vive et brillante. Un bel hommage à Maurice Leblanc. Merci à Babelio et aux éditions Grasset de m'avoir permis de le découvrir dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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J'ai mis beaucoup de temps avant de me plonger dans l'univers de ce livre. J'ai trouvé le premier chapitre un peu brouillon. Malgré cela, au fil du temps, j'ai fini par accrocher et vouloir voir où toutes ces petites histoires nous emmèneraient. Je ne peux pas dire que j'ai aimé mais je ne peux pas non plus dire que j'ai détesté
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Una volta il presidente Valenglay ha detto: “Or, Lupin est immortel” (Les dents du tigre). Si potrebbe pensare che da una di queste uscite un po' bizzarre da parte di Leblanc sia nata l'idea di un Lupin “eterno”, ovvero capace di muoversi attraverso gli anni e i secoli, senza molte variazioni personali, senza invecchiare né cedere alla noia, mentre il mondo si muove attorno a lui in una continua evoluzione. Potrebbe certamente essere uno spunto interessante. Il motivo per il quale ho preso e letto questo libro era soprattutto la curiosità di sapere come sarebbe stata adoperata l'idea.

In certi momenti l'ho trovato spassoso, in altri un poco pesante. Per la maggior parte, per la verità, abbastanza inverosimile (molto più di quanto possono apparire le opere dell'autore originale, Maurice Leblanc).

Tralasciando allusioni più o meno comprensibili (facciamo meno, perché non sono un'assidua del web né dell'informazione, e della politica francese non conosco assolutamente nulla né sono interessata a saperne qualcosa), e pubblicità poco occulta, che non ho trovato affatto di mio interesse, il modo di strappare un personaggio di inizio XX° secolo per trasportarlo a cent'anni dopo non è stato indolore né portato avanti con granché di giudizio. Inoltre la metà dei suoi intrallazzi sono risultati poco credibili e abbastanza insensati, per non dire piuttosto puerili. Va bene che Arsène Lupin, soprattutto nei suoi primi tempi da Gentleman-cabrioleur, fosse abbastanza svagato e sconsiderato, ma se non altro aveva obbiettivi chiari e lineari. Io mi trovo ancora a chiedermi a che scopo servisse tutto quel po' po' di macchinazione a Strasbourg (a parte a far incontrare Lupin, Beautrelet, la Cagliostro e Sholmès in un unico racconto).

A proposito: Holmes/Sholmès è un po' troppo fuori controllo o è una mia impressione? Capisco che già in precedenza Leblanc non lo abbia mai trattato con i guanti di velluto nei suoi scritti, ma da qui a trascinarlo in un gorgo di insensatezze e pazzia omicida ce ne passa. Ne l'Aiguille creuse si sono sparati addosso a vicenda, non è propriamente vero che un imbecille ha ucciso Raymonde: DUE imbecilli, piuttosto, che hanno alzato troppo la cresta e si sono accapigliati per nulla (a parte per il testosterone, che scorreva a fiumi in quel frangente). Mi chiedo: ma almeno li hanno messi in galera, quei due inglesi che hanno fatto i terroristi in suolo straniero? Mi auguro di sì, almeno alla prossima avventura non si rischia di ritrovarseli di nuovo fra i piedi.

La Femme aux deux sourires è un racconto proprio carino, però. Questo lo posso concedere senza troppe remore. E non mi è troppo dispiaciuta nemmeno la lettura di le Bouchon de cristal, molto lupinienne.

P.S.: continua la serie delle mogli morte in modo violento e prematuro, noto. Dev'essere un'insana abitudine dei giallisti lupiniani.
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Un voyage dans le temps qui distrait mais aussi donné envie de voyager de Strasbourg á Paris á Etretats ...
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