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EAN : 9782824616124
304 pages
City Editions (08/01/2020)
3.13/5   19 notes
Résumé :
Du sol au plafond, la maison est maculée de sang. A l'évidence, plusieurs meurtres ont été commis là. Il y a cependant un problème : aucun cadavre n'est retrouvé sur les lieux. Que sont devenus la mère et ses deux enfants ?
Pour Eve Ronin, cette affaire est un baptême du feu, l'enquête de tous les dangers. Fraîchement nommée inspectrice en chef à la criminelle, première femme à occuper ce poste, elle n'a droit à aucune erreur. tels des vautours, ses collègues... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Los Angeles, les inspecteurs Eve Ronin et Duncan Pavone sont appelés sur les lieux d'un meurtre. L'inspectrice Ronin, nouvellement affecté après un buzz sur le net, s'aperçoit que les deux inspecteurs du LAPD on fait déplacer le pick-up.
Alors qu'ils retournent au LASD, ils reçoivent un appel, une femme à signaler que son amie ne réponds pas et qu'elle a vu par la fenêtre de la cuisine une mare de sang.
Sur place ils constatent d'énormes flaques de sang et de traînées de sang, la femme, ses deux enfants et le chien ne se trouvent pas sur la scène du carnage.

Sans corps et malgré un suspect assez rapidement appréhendé, les deux inspecteurs et leurs collègues ont fort à faire pour accumuler des preuves probantes. Et c'est finalement grâce aux déductions de l'inspectrice que le coupable pourra être condamné.

Dans le récit on peut déplorer des dialogues inutiles entre l'inspectrice et sa mère.

On se trouve dans un policier somme tout ce qu'il y a de plus classique sur le fond et sur la forme. Une inspectrice fort intéressante à suivre même si l'on peut déplorer le côté sexiste de ses nouveaux collègues et parfois les doutes de la hiérarchie sur ses capacités.

Deux éléments qui n'étaient pas indispensables à la menée de l'enquête.

Les autres personnages ne sont pas assez approfondis tout comme les motivations du tueur qui s'avèrent au dénouement peu approfondies.

Un policier simple, sans prise de tête.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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C'est une enquête policière menée par une femme et un thriller qui n'est ni sexy, ni sexiste, ni féministe : l'inspectrice Ève (comme la première femme) reste très professionnelle devant des collègues masculins qui la testent. C'est sa première enquête importante : trois meurtres sanglants (une mère et deux enfants plus un chien) dont la disparition des corps ne laisse planer aucun doute, sauf un, à la fin, qui permettra de donner à cette affaire rapidement élucidée un dénouement inattendu et spectaculaire.
Sans développements psychologiques et sans explications sur les motivations du meurtrier, l'histoire montre à grand renfort d'hémoglobine l'acte d'un psychopathe – un de plus. Toutefois, la quatrième de couverture du livre laissait présager des « petits secrets de famille » et la possibilité qu'Ève devienne « une victime » ? L'inspectrice a bien été agressée (de façon non préméditée) au début et des parallèles ont bien été établis ensuite entre sa famille et celle qui a été massacrée mais rien n'en ressort vraiment, si ce n'est l'engagement et l'héroïsme de la jeune femme. On note alors que le patronyme d'Ève est Ronin et on se souvient que dans le Japon médiéval un rōnin est un samouraï sans maître, un guerrier errant, un homme discriminé mais brave...
Pourquoi ce titre : Les anges rouges ? « Rouge », on comprend : le sang, le feu, la violence…mais qui sont les anges ? Les enfants massacrés ? Les policiers justiciers ? Il est dommage que le titre original n'ait pas été indiqué : le lecteur aurait pu comparer !
Si ce thriller est facile à lire, il reste un peu simple en fin de compte.
Site littéraire : anne.vacquant.free.fr/av/
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Une histoire tragique avant tout :
Une mère célibataire et ses deux enfants disparaissent dans des circonstances dramatiques...
Du sang partout dans la maison et pas de corps.

Dans ce scénario, une nouvelle inspectrice arrive : Eve Ronin, jeune recrue, qui aura non seulement du fil à retordre avec ses collègues de la criminelle dont le côté très sexiste ressortira très souvent dans l'histoire et ses déductions seront mises à rudes épreuves mais sa détermination finira par payer et permettra de résoudre cette dramatique affaire.

Bien souvent confrontée à des obstacles, des doutes, des remises en questions,confrontations de ses collègues masculins, devenant une vraie" vedette" à la fin et non plus par YouTube où elle avait obtenu 11 millions de vues auparavant, avant d'être membre du LAPD, en arrêtant d'une manière " spectaculaire " un acteur connu qui agressait une femme sur un parking.. Son acharnement et son professionnalisme résoudront cette histoire dramatique et la rendra enfin crédible aux yeux de ses pairs .

Tout de même, il me manque un bon final à ce roman!! Il est pourtant touchant dans un sens mais il a manqué un peu de profondeur dans la narration des personnages.. pas assez approfondis, je reste un peu sur ma faim... surtout pour la fin justement, concernant le criminel et pour TOUTES les victimes!!

Pour arriver à trouver des preuves, les déductions, relier les protagonistes, j'ai bien aimé, mais c'était un peu trop prévisible.. Un peu plus de suspens, moins de dialogues inutiles comme par exemple entre Eve et sa mère, je n'y ai vu aucun intérêt ni de lien avec le récit, plus pour meubler quelques pages... de plus abouti même si le point final est très touchant ...

Le titre est accrocheur mais c'est plutôt une histoire de crime "classique" plutôt qu'un thriller. La protagoniste Ève est plus mise en avant avec son collègue Duncan , proche de la retraite , désabusé par des années de métier ...

Ces petits "anges rouges " auraient mérités plus de place dans une fin un peu tronquée .. Mais le tout reste bien ficelé mais hélas histoire de crime "assez classique"me concernant !!
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À la lecture de ce roman je me demande si M.Connelly l'a réellement lu pour affirmer qu'on a en main un grand thriller ? Comment croire qu'une jeune inspectrice sans expérience arrête le coupable d'un triple meurtre en très peu de temps et résout ainsi une enquête qui s'avère compliquée uniquement sur des suppositions ? Il ne faut pas chercher une once de crédibilité dans ce récit tant les invraisemblances abondent . Ceci dit ce livre n'est pas mauvais , il se laisse lire sans trop de problème si ce n'est ces trop longs passages où les itinéraires empruntés sont détaillés rue par rue .
Un livre qui le lit vite donc et qui s'oublie aussi vite .
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J'avais totalement oublié que j'avais récemment lu ce bouquin ! le titre ne me disant rien, c'est en le reprenant que je me suis rendu compte de cet état de fait.
Que dire ? Contrairement à d'éminentes et éminents critiques de notre site, je me refuse à paraphraser le résumé de l'éditeur, donc à part ça... ça se lit, et ça s'oublie ! ça s'en va, et ça revient difficilement....
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Eve le savait. Le sang était un véritable story-board, chaque éclaboussure décrivait de manière vivante, comme une bande dessinée, ce qui s’était passé. Cela s’expliquait, comme Eve l’avait appris lors de sa formation et par le biais de ses propres lectures, par le fait qu’il y avait de nombreuses taches de sang différentes : les taches dues aux chocs ou aux projections, les traces passives et celles dues à un déplacement. Une éclaboussure, par exemple, était le résultat d’une force extérieure ayant frappé du sang liquide, tandis qu’une projection était le résultat de sang propulsé par un jet artériel ou chassé par un objet ayant frappé du sang liquide.
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- J’aime bien que tu sois sûre de toi, mais pas trop. Les gens intelligents sont ceux qui savent à quel point ils sont stupides.
- Je ne suis pas sûre de comprendre, ni que ce soit un compliment, mais je le prends comme ça quand même.

[Le lecteur n’est pas le seul paumé dans ces dialogues de grandes profondeurs ! ]
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C’était une question idiote et provocante. Aucune femme ne serait jamais invitée à intégrer une société secrète de policiers partageant les mêmes opinions.
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Le meurtrier avait passé des heures dans cette maison, à tuer, démembrer et nettoyer derrière lui. Il ne s’agissait pas d’un homme pressé. Eve se demandait pourquoi il n’avait pas eu peur que Jared ou quelqu’un d’autre surgisse. Ou aurait-il simplement massacré cette personne aussi ? Avait-il surveillé la maison et s’était-il tenu au courant de l’emploi du temps de Jared ? Ou, comme Duncan l’avait suggéré, le tueur avait-il été engagé par Jared et savait-il donc que personne ne rentrerait à la maison ?
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On gueule, on râle, on soutient que le corps est de leur côté et que c’est là que le crime a eu lieu. On sort un mètre ruban pour prouver où est la limite ou qui a la plus grosse bite. On utilise tous les ragots qu’on peut avoir entendu raconter sur eux, les services qu’ils nous doivent, tout ce qu’on peut exploiter pour les forcer à se charger du corps et des emmerdements qui l’accompagnent, répondit Duncan. Mais moi, je finis presque toujours par m’occuper du corps, parce que je suis une bonne pâte.
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