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Critique de Tandarica


Des enfants britanniques sont seuls sur une île. C'est la guerre et leur avion s'est écrasé. Aucun adulte n'a survécu et les enfants sont livrés à eux-mêmes. Ils élisent un chef, Ralph, qui a deux principaux soutiens : Porcinet, l'intellectuel à lunettes, dont tout le monde se moque et Simon, le timide que personne n'écoute. Dès le début, Jack s'oppose à eux : sa passion est la chasse. Je ne dévoilerai pas davantage et je me contenterai de quelques remarques sur ce livre qui compte plus de 2200 lecteurs ici.

L'anthropologie ou la psychologie semble être un jeu d'enfant que Golding essaie de mener jusqu'au bout. Pour l'allégorie il faudrait dire que la démonstration manque quelque peu de réalisme : ni maladie, ni fatigue, apprentissage rapide de la chasse. Plus qu'une étude anthropologique, cela reste don une bonne allégorie de la société humaine. Dans l'ensemble une contre utopie évidente est une réponse à Robinson Crusoé.

Une galerie de portraits assez réussis, dont je note, pour mémoire :

* PORCINET = l'intelligence et la sagesse que l'on n'écoute jamais et que l'on tue.
* SIMON = le visionnaire, Cassandre que l'on n'écoute jamais non plus. Est-ce l'image de l'écrivain ?
* PALPH = le leader, le politicien, loin d'être parfait, négligeant dès le début jusqu'à la fin.
* JACK= le chasseur et chef des chasseurs ; le chef des armées, viril, superstitieux, impétueux, impuissant au fond.
* ROGER= le despote, arbitraire ; lui-même ne semble guère maîtriser ses actions et il prend le pouvoir vers la fin du roman : il a néanmoins détruit sa petite société et semble condamné lui aussi.

À lire bien sûr !
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