Non, l’État d'Israël que l'on dépeint désormais en Europe avec les couleurs fantasmatiques de l'antisémitisme masqué n'est pas celui du réel.
Les soldats de Tsahal ne tuent pas les enfants par plaisir. Ils détestent cela. Ils le font, parce que ceux du camp d'en face, je devrais dire des camps d'en face, veulent que cela se fasse et que cela se sache.
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La grande, l'immense différence entre les parents de Palestine et les parents d'Israël réside dans le fait qu'une mère de Palestine qui envoie son enfant à l'école plutôt que contre les soldats est beaucoup plus sûre de le retrouver après la classe.
Je veux bien qu'un Arabe de Palestine me raconte des histoires de guerre, à mourir debout. Des comptes pour enfants martyrs.
Mais je n'accepte pas l'arbitrage de téléspectateurs voyeurs, zappeurs qui ne savent rien, ni de la Judée, ni de la Palestine, ni d'Oslo, qui se contentent de répéter les coquecigrues de José Bové, roi des nouveaux beauf.
Gilles-William Goldnadel est l'invité de Frédéric Haziza.