Gombrowicz est juste ce qu'il faut de taré, de décalé pour que je puisse croire que toutes ces histoires soient vraies alors qu'impossibles. Et même il me fait croire que c'est lui-même qui les a vécues. Quel que soit le personnage qu'il dessine, pour moi, c'est toujours le même. Ce qui ne cesse d'être "perturbant" tout au long de ces différentes nouvelles. "Perturbant" comme je l'aime. Rien n'est tout à fait exceptionnel, mais tout me sonne bon. Entre un
Dostoïevski pour les aspects explosions de folie à tout moment, et les surréalistes ou
Pennac,
Vian,
Queneau et quelques autres pour le décalage grotesque parfois.
Gombrowicz est Polonais. Et ça (ne) se sent (pas). (In)volontaire. Je ne veux pas le savoir.
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