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Citations sur L'Agneau carnivore (10)

- Je t'aime parce que tu es à moi. Je t'aime parce que je te possède. Je t'aime parce que tu as besoin d'amour. Je t'aime parce que tu es le désordre et que je n'aime pas l'ordre. Je t'aime parce que, lorsque tu me regardes, et cela depuis toujours, je me sens un héros. Et je t'aime surtout parce que j'ai enfin compris que je ne peux parler de mon amour à personne d'autre que toi, et que le véritable amour, c'est ça. Deux êtres qui forment une seule solitude, un seul silence. Je t'aime aussi parce que ton contact me pousse à la limite de ma virilité. "
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Je t'aime parce que je te sens capable d'aimer quelqu'un d'autre, et pourtant, tu n'aimes que moi.
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Don Pepe était naturellement doué pour l'enseignement tel qu'on le conçoit en Espagne; tout gosse est une brute tant que l'on ne démontre pas le contraire. Et le contraire n'a jamais été démontré...si l'on se reporte à la férocité avec laquelle les enseignants tiennent à leur concept de la discipline. Un gosse, ça se polit à petit feu, sans pitié, sans relâche, jusqu'à ce que la bête qui l'habite laisse sa place à l'homme qu'il doit devenir. Evidemment, la bête n'est pas toujours disposée à foutre le camp et faciliter ainsi le boulot- ça, c'est un principe absolu- et la nécessité de la guerre est alors évidente.
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A partir du moment où l'on étrangle la liberté d'un peuple, tous les pouvoirs officiels du monde deviennent vos amis, vos alliés.
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Voyageur, il n’y a pas de chemin.
On fait du chemin quand on marche.
S’il avait pris ces vers, mon père, comme guide de vie, il avait dû beaucoup souffrir, le jour où il avait arrêté pour toujours sa marche dans l’enclos sinistre de ce bureau.
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Nu sur les marches de l'escalier, j'ai vu les regards qu'ils échangeaient tous et qui se croisaient dans le hall comme des lignes tracées sur un graphique de température.
Mon frère Antonio a dit:
"Le petit, c'est moi qui m'en occupe depuis toujours. Ce n'est pas maintenant que les choses vont changer."
Plus de doute à présent. Dans la famille, on avait un penchant jamais négligé aux situations mélodramatiques. Personne ne s'en privait. Et l'âge de mon frère y ajoutait son insolence.
Antonio a dit à l'adresse de Maman:
"Il faudra peut-être faire un pansement à monsieur le spécialiste en cas perdus. Je vois que tu es prête. "
Après quoi, j'ai fini de monter l'escalier comme une vedette suivie par les projecteurs. Je ne voulais pas me priver, moi non plus, de ma sortie.
Derrière moi, je sentais que l'atmosphère était chargée d'électricité, mais il n'y a pas eu d'étincelles. Les conditions qui devaient provoquer le grand cataclysme ( s'il se produisait un jour) n'étaient pas encore réunies.
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Je regarde, hébété, cette floraison inattendue de rouge, jaune, rouge qui donne à la ville un air médiéval et évoque l'image d'un campement de nomades qu'on va démonter le lendemain matin pour le transporter ailleurs. ( Vu dans un livre.) Ce n'est pas possible qu'il soit là pour toujours, ce revêtement absurde qui travestir la ville et humilie la pierre et la chaux. Si j'étais un oiseau, j'aurais déjà foutu le camp à la recherche d'un paysage naturel. Mais non. Ils sont là, les oiseaux. Et ils chient sur les hampes (symbole).
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Je t'aime. Les yeux fermés, j'ouvre la bouche pour dire ces mots neufs - des mots qui sont comme des chiffons usés dans la bouche des autres, mais qui s'inventent dans la mienne ; je les articule soigneusement pour ne pas risquer de perdre une syllabe dans le vide, pour ne pas risquer un cataclysme. Je découvre que, pendant ces sept ans de mon manque de toi, je suis parvenu à la sérénité. La maison est prête, je suis prêt. Le printemps est né. Je n'ai plus besoin d'ouvrir les yeux tant que je n'entendrai pas tes pas résonner sur le gravier du jardin, ta clé tourner dans la serrure, tes mains pousser la porte. Les yeux fermés... en ce début de printemps qui s'annonce comme un miracle... Je t'attends... mon frère... mon frère amour.
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