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EAN : 9782210965263
333 pages
Magnard Jeunesse (10/04/2018)
4.18/5   136 notes
Résumé :
Imaginez une île au relief escarpé. Tous les deux ans s’y déroule le « trek du Pownal », une course en montagne suivie par des milliers d’internautes. Trente concurrents prennent le départ cette année, en autonomie presque totale. Pour la plupart d’entre eux, tenter l’aventure, c’est caresser l’espoir de quitter l’île. Pour Juno, l’argent de la victoire est surtout le seul moyen de sauver sa famille du naufrage.

Elle sait que, avant elle, d’autres se ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
4,18

sur 136 notes
Quand Juno entend parler du trek de Pownal, une course en montagne "télé-réalité", elle ne sait pas vraiment quoi en penser. Mais elle a besoin d'oublier un peu son deuil et pense à la récompense à la clé... Alors pourquoi pas ?
Des courses, il y en a souvent mais celle-ci est spéciale car chaque concurrent possède une caméra et doit tenir un journal interactif, une sorte de Facebook de la course.
Le début est difficile, elle rencontre les autres participants, des jeunes aussi, des sympas, d'autres moins. Il y a des passages plus difficiles que d'autres... Des amitiés vont se nouer, des inimitiés... AU fur et à mesure qu'on les suit, on sent les douleurs dans notre corps, l'humidité, le froid... Même si j'ai eu du mal à suivre les retrouvailles de candidats, qui étaient devant puis derrière... J'ai aimé suivre Juno dans cette épreuve, découvrir sa vie, ses amitiés... Une belle aventure avec un côté télé-réalité pour donner un côté attrayant. Un roman qui m'a bien accroché !
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Juno décide de s'inscrire au grand Trek proposé sur son île aux jeunes qui doivent ainsi se surpasser dans des conditions souvent terribles, avec de réels dangers, afin d'espérer montrer leur valeur ou gagner le prix octroyé aux premiers d'entre-eux.

Pour elle, c'est la seule lueur d'espoir afin de tenter de sortir de la misère sa famille.

Les adolescents peuvent cheminer ensemble mais toute aide entraîne des pénalités.

A la douleur de la marche et de l'effort s'ajoutent les risques de chute mais aussi les ours et les loups qui vivent dans les montagnes.

Cependant, la souffrance et les difficultés tissent aussi des liens inattendus entre des adolescents de milieux très divers avec des motivations protéiformes...

Un formidable roman qui nous entraîne dans ce Trek et nous confronte aux éléments naturels et aux bêtes sauvages.

Le lecteur tremble avec l'héroïne et suit avec un vrai intérêt son parcours semé de craintes et de rencontres. La nature est un des personnages principal de l'histoire avec la nécessaire solidarité des milieux hostiles.

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Je n'ai pas aimé ce livre, car il est trop long il parle d'une jeune fille (Juno) qui fait un défi nommé Trek pour sauver sa famille. Ce "Trek" est une randonnée en montagne de mille kilomètres. Mais résumer une journée en montagne est répétitif sur plusieurs jours, et la répétitivité entraîne l'ennui. J'ai aussi trouvé que ce n'était pas réaliste vis à vis du comportement des concurrents. Ils perdent leur place en tant qu'humains, ils ne s'attendent pas, se battent, se méprisent... On a l'impression qu'ils deviennent tous avides d'argent. Ce n'est pas réaliste non plus par le fait que leur père, qui ne travaille plus depuis le décès de leur mère pendant deux ans peut encore regarder la télévision et acheter des bières. Ils sont criblés de dettes mais on aurait dû leur couper l'électricité. Et je n'ai pas trouvé original le développement des personnages, ils sont trop standards
J'ai aussi remarqué qu'il y avait trop d'éléments pour remplir le livre, par exemple celui qui oublie de purifier son eau contracte une diarrhée puis il les rattrape. Ce sont des exemples répétitifs qui rendent le livre plus long. Conclusion: Je n'ai pas aimé ce livre car il est répétitif et pas assez original.

Voici une citation : "La peste accompagnée de son esclave, ceux qui sont nerveux et l'ami du personnage principal qui est plus forte qu'elle."

CRISTALLO Sébastien


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L'espoir sous nos semelles
Aurore Gomez

Aurore Gomez est l'auteure du roman jeunesse intitulé L'espoir sous nos semelles, titre qui a obtenu le grand prix des Jeunes Lecteurs PEEP 2018-2019.
Ce récit nous raconte l'histoire de Juno Décembre, jeune femme, vivant sur l'île de Pownal. Sa famille a sombré dans la misère depuis que sa mère est morte lors d'un accident de voiture. Cet événement tragique a provoqué la dépression du père de famille qui reste prostré chez lui. Face à une pauvreté de plus en plus grande, Juno décide de participer au treck de Pownal : tous les deux ans une grande course de plus de 1000 kilomètres se déroule sur cette île. Au vainqueur 150 000 dols sont promis ! Confrontée à l'immensité de la montagne, aux forêts luxuriantes, aux plateaux arides et surtout aux autres concurrents, Juno va devoir surmonter sa fatigue, ses peurs, ses souvenirs pour triompher et sauver sa famille.

Malgré ce scénario prometteur, je n'ai pas aimé cette histoire pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, le déroulement de l'action est très répétitif. Même si les descriptions des milieux naturels sont détaillées, elles sont trop nombreuses et peuvent devenir lassantes. Cette prépondérance donnée au cadre naturel ralentit le rythme de l'action. Juno passe l'essentiel du roman à marcher, ce qui bien que logique vu le sujet, devient également ennuyeux. le recours à un vocabulaire lié au monde du treck et de la nature m'a forcé à rester concentré et attentif tout au long de ma lecture. J'ai utilisé à de nombreuses reprises le dictionnaire pour des mots tels que « sente », désignant un petit chemin, ou encore « saillie » pour caractériser un élément du relief. Cette lecture s'est donc révélée un peu scolaire et pas toujours enthousiasmante.

Au milieu du roman, l'histoire prend également la forme d'une romance : Juno tombe amoureuse de Sirius, personnage rencontré avant la course. L'histoire d'amour qui les rassemble tient alors une place importante dans le récit. Aurore Gomez décrit longuement les pensées de Juno, dans ce texte écrit à la première personne. Là encore, il m'a semblé que la concrétisation de leur amour prenait un temps considérable, comme leur marche interminable... de plus, ce tournant sentimental touche l'ensemble des candidats : trahisons amoureuses, ruptures brutales et autres abandons s'enchainent sans avoir su trouver grâce à mes yeux.

le personnage de Juno est ambivalent. Les catastrophes qui ont marquées sa vie, dont la perte de sa mère et de sa soeur, provoquent chez elle tristesse et lamentations (ce qui se comprend). Ses réflexions et ses déprimes sous la toile de sa tente occupent une place importante dans l'histoire. Toutefois, la dureté de sa vie crée également chez elle une force et un caractère bien trempé. Elle est décidée à triompher et à changer le destin de sa famille. Sa personnalité m'a donc plu.

Parmi les points positifs du roman, j'ai apprécié les personnages secondaires et la rivalité cruelle qui oppose les concurrents du treck. Tous désirent ardemment la même chose : la victoire à tout prix. Lors du sprint final, ces conflits sont flagrants et le lecteur est amené à choisir son favori. Dans cette galerie de personnages, Samuel m'a plu. J'ai aimé la générosité dont il fait preuve. Bienveillant, il n'hésite pas à porter secours à ses compagnons en danger, délaissant la compétition. Dans un style bien différent, Anissa adopte un comportement opposé : pleine de répartie, presque brutale, elle s'en prend ouvertement à Juno pour l'humilier mais aussi la forcer à se dépasser.

Autre intérêt à ce livre, la place occupée par les réseaux sociaux. le treck est suivi en direct par des internautes. Chaque candidat dispose d'un profil qu'il doit agrémenter de messages, de photos, de vidéos. Les « followers » peuvent communiquer avec les participants et commentent l'avancée de la course. Leur présence influe sur le déroulement de l'histoire comme sur le moral des concurrents. Cela renforce d'ailleurs les rivalités entre eux. J'ai apprécié cet aspect du roman finalement très réaliste. Si ce livre est une fiction, le rôle donné aux réseaux sociaux traduit bien l'une des évolutions majeures de la société.

En conclusion, je n'ai pas vraiment aimé ce livre alors que son scénario m'avait intrigué. Je le conseille toutefois aux amateurs de romance et de nature.
Noah.
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Ce roman a vraiment quelque chose qui « accroche » le lecteur : je l'ai lu en un souffle, ne pouvant m'arrêter à la page suivante que lorsque ce fut la dernière ! Je crois que c'est le caractère et le charisme de Juno avant tout. Cette jeune fille qui tente le tout pour le tout, qui attire l'animosité de bien des concurrents, qui va au-delà de ses souffrances physiques ou morales, mais qui tient bon envers et contre tout et tous.
C'est un roman d'initiation, une quête vers un meilleur possible. Bien des obstacles surgiront… Juno parviendra-t-elle au bout de ce parcours ? réalisera-t-elle son souhait le plus cher ? Ce qui est certain c'est qu'elle en reviendra "changée".
J'ai apprécié l'écriture précise tout en restant fluide. L'auteure sait décrire tout en maintenant la cadence du récit et le suspens. Les paysages sont fabuleux, la météorologie offre des spectacles extraordinaires : le lecteur fait un véritable voyage littéraire dépaysant au possible !
Bien des concurrents ont des histoires difficiles mais jamais l'auteure ne donne dans le pathos ou la facilité. de même que les dangers sont réels et terribles sur le chemin. On partage une expérience de vie et j'ai souvent pensé, au cours de ma lecture, que ce ne serait pas si grave si Juno ne gagnait pas au final, car elle gagne bien davantage et nous offre beaucoup !
Un roman à partager !
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J'aime assez les romans ayant pour décor la montagne, et les héros prônant le dépassement de soi m'intéressent (depuis mon canapé).
Sauf que.
Sauf qu'Aurore Gomez a beau être pleine de bonne volonté et de bons sentiments, elle m'a perdue en route.
D'abord parce que les motifs d'inscription de Juno au trek-de-la-mort-qui-tue sont à la fois expédiés et tellement dramatiques qu'on y croit pas vraiment. Ça m'a gênée mais, bon, passe encore.
Ensuite parce que Juno, qui s'engage à faire "1000 kilomètres de marche extrême" car "c'est le seul moyen de sauver sa famille" (c'est écrit sur la couverture) ne s'entraîne pas une seconde avant de partir. Si, si, c'est vrai.
Et enfin, au milieu du trek-de-la-mort-qui-tue, entre deux repas de pâtes lyophilisées, des pansements à coller sur les ampoules et des pulls plein de transpi, Juno tombe grave amoureuse. du beau gosse ténébreux qui le lui rend bien. Si, si (re).

Dommage que les enjeux ne décollent jamais, parce que, pour le coup, j'ai bien aimé le côté randonnée extrême en milieu hostile. Mais je ne doute pas que ce roman puisse plaire à des plus jeunes, qui sont clairement le public cible de l'éditeur.
Tant qu'à lire un livre ayant pour sujet la randonnée, dans deux genres très différents, j'ai préféré "Promenons-nous dans les bois" de Bill Bryson ou "Wild" de Cheryl Strayed.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Je ne suis plus une enfant. Je n'ai plus, depuis longtemps, la prétention de croire que mes parents me protègent de quoi que ce soit. Mon père ne peut rien pour moi, ma mère ne viendra pas essuyer mon visage.
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Kim la pique avec un bâton.
- C'est dur à l’extérieur et mou dedans...
- Qu'est-ce-qui est dur à l'extérieur et mou dedans ? demande Pac' qui nous rejoint.
- Cette merde.
Pac' a l'air ahuri mais comprend vite.
- Un loup ?
- ça m’en a tout l'air...
Les filles rappliquent. On repique, on discute, tendus. Gaëlle avance que ça pourrait être le " caca d'un autre concurrent" mais Kim objecte :
- Je ne sais pas quel concurrent avalerait un animal avec os et poils, mais si c'est le cas, il me fait plus peur qu'un loup.
( p 126)
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« De part et d’autres du chemin, ce ne sont que des pentes constellées de rochers. Il faut avancer encore, ne pas perdre le rythme, ne pas laisser filer les autres devant, s’accrocher. Ne pas penser aux ampoules qui macèrent dans les chaussures, aux frottements du cuir sur les chevilles, aux mollets raides ; oublier les reins en compote, les épaules qui brûlent, l’estomac qui crie famine ; écarter les doutes récurrents, les souvenirs sinistres, les pensées terribles. »
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Ils ont fermé la porte doucement, sans bruit, comme quand on quitte la chambre d'un enfant qui dort, pour ne pas le réveiller. Ils ne sont pas revenus. Ils ont regardé, de loin en loin, le naufrage de notre famille.
Ils n'avaient pas de bouée à nous lancer.
( p171)
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« Je lui parle à demi-mots de la vidéo de Romane et des commentaires qui ont fleuri sur mon profil. Il n’est pas surpris par la stupidité des gens, leur méchanceté. Il a dû avoir les mêmes mais ne saurait dire, il ne les lit jamais.
- Tu parles, c’est toujours les filles qui sont rabaissées dans ces cas-là, par les mecs, que ç valorise, même ! Je ne veux pas être une proie facile, Sirius. Je n’ai pas les épaules pour supporter ça. Et je ne veux surtout pas que Lucie, Anna ou Yohan aient à encaisser ce genre de choses à cause de moi.
- A cause de toi ? On n’a rien fait de mal ! On a juste dormi ensemble ! C’est pour ça que tu as filmé Romane et Tiago ? Pour poster la vidéo ?
- Il se trouve que j’étais là au bon moment. Je ne les ai pas suivis exprès ! Mais ils mériteraient que je le fasse ! Romane l’aurait bien cherché !
- Tu vas le faire, alors ?
- Peut-être. Je sais pas … Toi, tu le ferais, à ma place ?
- Je pense que tu as plus de cœur et d’intelligence que Romane. Ne sois pas comme elle. Tous les deux, on va être plus prudents, mais je veux te faire une promesse.
- Vraiment ? Je pensais que tu en avais ta claque, des promesses !
- Seulement de celles que je ne choisis pas.
Il plante ses yeux dans les miens. Je rougis d’y lire du désir. Il se penche vers moi, ses lèvres frolent mon oreille, il murmure :
p. 238-239

Afia
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