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EAN : 9782505083603
192 pages
Dargaud (18/09/2020)
3.66/5   227 notes
Résumé :
Le 18 avril 1955, Albert Einstein passe de vie à trépas. Pour la science, c'est une perte terrible. Pour Thomas Stolz, médecin chargé de l'autopsie, c'est une chance inouïe. Il subtilise le cerveau du savant afin de l'étudier. S'il perce ses mystères, il connaîtra la gloire...

Le problème, c'est que le corps d'Einstein le suit !

Privé de cerveau, Albert continue à bouger, à marcher, à parler. La perspective de comprendre le fonctionneme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
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Que c'est drôle ! Quelle originalité ! Pierre-Henry Gomont s'en donne à coeur joie dans ce roman graphique de grande qualité publié chez Dargaud et qui m'a régalé grâce à Babelio (Masse critique).
La fuite du cerveau ne concerne pas n'importe qui mais l'immense Albert Einstein qui avait refusé de léguer son corps à la science. Hélas, un médecin peu scrupuleux a réussi à voler son cerveau pour tenter d'y découvrir le secret de son génie, tout de suite après son décès, le 18 avril 1955 !
À partir de là, Pierre-Henry Gomont donne la pleine mesure de son talent. Il se déchaîne, rivalise d'imagination, me menant de rebondissement en surprise, mêlant le FBI et la médecine psychiatrique ainsi que la meute des paparazzi à la recherche du scoop.
Les trois personnages principaux sont Thomas Stolz, anatomopathologiste, Marianne Ruby, neurologue, plus un Albert Einstein extraordinaire. Dans cet hôpital de Princeton où ce dernier vient de mourir, Stolz est chargé de l'autopsie mais va bien au-delà de la tâche assignée car il veut découvrir le secret de ce continent inconnu, le cerveau, pour trouver une explication au génie.
Si Marianne est très consciencieuse et très craquante - Thomas n'est pas insensible à ses charmes – c'est le personnage d'Albert le plus réussi avec le haut de son crâne découpé. Stolz et lui font équipe, se confient l'un à l'autre, et leurs aventures sont à la fois drôles et pathétiques. Ils s'échappent, se perdent, se retrouvent car l'auteur a eu l'idée magistrale de redonner vie au savant tentant de sauver son cerveau de la rapacité du monde dit scientifique.
Le dessin est vif, coloré, plein de surprises, très varié, d'une expressivité extraordinaire. Les bulles se bousculent parfois, se superposent et Pierre-Henry Gomont rajoute souvent du texte avec des réflexions d'une justesse incroyable. Tout est écrit à la main et j'ai eu parfois un peu de mal à déchiffrer. Mais les images sont tellement riches que j'admire le travail réalisé. Cela frise souvent le délire même si la réalité rattrape souvent Thomas, Albert et Marianne.
Jamais je n'avais lu une bande dessinée, un roman graphique d'une telle densité, un bel hommage à Albert Einstein qui déplore d'ailleurs que ses découvertes aient débouché sur la bombe atomique.
J'ajoute enfin que j'ai bien apprécié ces citations, comme des têtes de chapitres. Elles sont signées Albert Camus, Cervantès, Sophocle, Molière, Spinoza, Sénèque, Albert Cohen, George Orwell et René Char. Excusez du peu !

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Dargaud...

18 avril 1955, Albert Einstein vient de mourir dans la nuit. le directeur de l'hôpital de Princeton est dans tous ses états. Il court, il court dans les dédales de l'hôpital à la recherche du docteur Thomas Stolz, pathologiste de profession, dont il n'attend rien moins que le rapport d'autopsie. Étrangement, ce dernier compte fleurette à la belle Marianne, la neurologue. Les instructions laissées par le professeur étant connues, à savoir son corps incinéré et ses cendres dispersées dans un endroit tenu secret, Thomas n'a qu'à ouvrir, conclure puis refermer. Dans la plus grande discrétion... Sauf que le pathologiste a soudainement une idée (de génie ?). Réclamant à son assistante de le laisser seul, devant ce corps étendu sur la table d'autopsie, il subtilise le cerveau d'Einstein afin de l'étudier. Sauf qu'une fois rentré chez lui, le cerveau dans un bocal, bien au frais, c'est Albert lui-même qui apparaît, étêté ! Et s'il souhaite participer aux recherches de Thomas (après tout, c'est bien de son crâne dont il s'agit !), ils ne sont apparemment pas les seuls à s'y intéresser...

Mais pourquoi diable Albert Einstein, Prix Nobel de physique 1921, était-il si intelligent ? Pour essayer d'éclairer un tant soit peu sa lanterne, Thomas Stoltz Harvey, le médecin qui pratiqua son autopsie, décide, outrepassant les dernières volontés du défunt, de voler son cerveau afin de l'étudier. Après l'approbation rétroactive du fils dudit professeur, il aura fallu plus de 30 ans à Stoltz Harvey pour trouver un homme capable de l'analyser, ce dernier n'ayant évidemment pas les compétences requises. Trente ans pour finalement aboutir à des résultats peu convaincants ! J'en connais un qui a dû se retourner des centaines de fois dans sa tombe ! À défaut de le faire, Pierre-Henri Gomont, lui, redonne vie au physicien qui souhaite être aux premières loges de cette étude (après tout, il s'agit de sa matière grise !). À partir de là, les deux hommes, épaulés par Marianne, vont vivre des aventures aussi incroyables que rocambolesques, ce cerveau étant évidemment l'objet de bien des convoitises. L'auteur laisse libre cours à son imagination débordante et son humour pour nous offrir un album truculent, échevelé et campé par des personnages hauts en couleurs (rien qu'Albert en chapka vaut le détour !). Un road-movie à travers les États-Unis mené tambour battant et servi par un dessin vif, expressif et coloré et une mise en page dynamique...
Une histoire à se faire des noeuds au cerveau !
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Ce que je vais écrire est basé sur une histoire vraie. J'avais un ami Babéliote (nous l'appellerons Albert pour préserver son anonymat) qui était considéré comme un maître de la pensée et de la rédaction de critique. Ses travaux d'analyse des livres et BD faisaient l'admiration et la convoitise de tous les babéliotes.
Alors quand il a disparu, je lui ai volé son écriture. Je veux dire l'organe responsable de l'écriture, situé quelque part dans le cortex. Je me suis dit qu'en m'emparant ainsi de ce petit organe, je deviendrai moi aussi quelque chose de mieux que ce que je suis. Cela me conférera du poids...
Mais il y a eu des complications. Albert, sans son organe de l'écriture, est réapparu. Carrément bizarre. Pire, il ne m'en voulait pas de ce vol, il souhaitait au contraire m'aider à comprendre et faire oeuvre universaliste : donner accès au plus grand nombre à la connaissance des mots et de leur utilisation.
Cependant l'existence de cet organe volé, susceptible de donner un pouvoir supérieur à ceux qui le monopolisent déjà, attirait bien évidemment les convoitises. Les autorités littéraires, ministères divers de la parole (pléonasme), Vyel, Ricked, Sumo et autres détenteurs de l'exposition littéraire ont décidé de récupérer l'organe en question, par tous les moyens légaux (c'est à dire illégaux pour le reste de la population) : utilisation de la force, de la menace, de l'enfermement . . .
Ils voulaient devenir des hommes qui ont du succès, et moi un homme qui a de la valeur...
J'ai dû m'échapper, me mettre au vert. Cela tombait bien, étant crépusculaire, j'en connaissais un rayon.
Ma vie familiale battait un peu de l'aile, je me suis donc élancé vers des cieux plus cléments avec l'intention d'étudier cet organe volé.
Peut-être qu'une autre amie Babéliote avec qui j'échangeais parfois quelques masses critiques pour essayer de trouver l'énergie de comprendre l'utilisation des mots pour rédiger une critique potable pourrait m'aider ? Me seconder (c'est une femme) pour l'étudier ?
Elle refusa hélas rendant mon monde encore plus dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui me voulaient du mal, mais à cause de ceux qui regardaient et laissaient faire.
Commença alors une course poursuite implacable et délirante, mais je n'abandonnais pas car la vie est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Je pris finalement conscience de l'unicité de chaque individu, et donc de l'impossibilité de par exemple imiter, pire de cloner celui-ci à quelque fin que ce soit. Même si son profil babéliote, une grimace en tirant la langue, permettait de l'espérer.
C'est une conclusion restreinte, mais pas question de relativiser.
C'est donc pour témoigner de cette aventure incroyable que j'ai demandé à Pierre Henry Gomont de coucher mon histoire sur papier de très très belle qualité, sans numéroter les pages car ce sont les images qui comptent, et pas les chiffres qui ne sont, comme les mots, qu'une projection imparfaite de l'esprit. J'ai rendu l'organe responsable de l'écriture à sa demeure légitime, celle où l'on nous attend à chaque fin, puis j'ai projeté mes images mentales pour que l'artiste en fasse ce magnifique ouvrage que vous lirez certainement. Rien que pour en connaître le dénouement final.
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Le cerveau d'Albert Einstein va-t-il enfin livrer ses secrets ?

Je remercie Babelio et les éditions Dargaud pour l'envoi de ce roman graphique de 192 pages dans le cadre d'une opération Masse critique.
Le récit part d'un fait réel, à savoir le vol du cerveau d'Albert Einstein par le docteur Thomas Stoltz Harvey qui a pratiqué l'autopsie de son corps après son décès en 1955.
Pierre-Henry Gomont s'est donc inspiré de ce personnage pour créer le héros (ou plutôt l'anti-héros !) de sa bande dessinée : anatomopathologiste à l'hôpital de Princeton aux USA, Thomas Stolz est marié à une épouse qui l'estime fort peu (« Je me demande parfois si mon mari n'est pas boucher-charcutier », déclare-t-elle à ses amis) et il est amoureux de Marianne, une charmante neurologue qui travaille dans le même hôpital que lui et dont il voudrait susciter l'intérêt.
Aussi, quand il se retrouve devant le corps d'Albert Einstein (qui a indiqué qu'il souhaitait que son corps soit incinéré), il es incapable de résister à la tentation : il prélève le cerveau du grand homme et l'emporte chez lui !
S'ensuit alors une série de péripéties qui s'enchaînent à un rythme soutenu : Einstein se manifeste aux yeux de Stolz (mais avec le crâne ouvert et sans cerveau, évidemment !), le vol est découvert et Stolz, renvoyé et poursuivi par le FBI, s'enfuit avec Albert et Marianne...
Thomas et Marianne souhaitent en effet découvrir les secrets du fonctionnement de ce cerveau génial et Albert, qui a justement le sentiment d'avoir perdu une grande partie des facultés qui faisaient de lui un génie, voudrait bien les récupérer !
Ce récit riche en rebondissements est émaillé de savoureuses parenthèses allégoriques dans lesquelles les décisions et les actions du docteur Stolz sont présentées de manière imagée.
Quant aux dessins, ils sont expressifs et contribuent à une progression fluide et dynamique du récit.
Voilà donc un roman graphique tout à fait original, rythmé et déjanté dont on ne peut que recommander la lecture.

P.-S. : si, comme Albert Einstein, vous avez vécu de palpitantes aventures une fois votre cerveau prélevé après votre mort, n'hésitez pas à contacter Pierre-Henry Gomont qui se fera un plaisir, j'en suis sûr, de raconter lesdites aventures ; il éprouve en effet un "besoin vital, et parfois frénétique, de raconter des histoires" !

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Bon, ok, c'est drôle.
Bon, ok, en plus d'être drôle c'est intelligent.
Bon, ok, c'est basé sur un fait réel et ça vous en apprendra quelques bribes.
Bon, ok, en plus d'être basé sur un fait réel c'est également loufoque et fantastique.
Bon, ok, les métaphores graphiques sont extrêmement géniales et super bien trouvées.
Bon, ok, y'a un petit côté 1984 et un passage sur le langage aux petits oignons.
Bon, ok, on sent bien que l'auteur s'est documenté sur les sujets qu'il aborde.
Bon, ok, on ne s'ennuie pas une minute (peut-être quelques secondes par-ci, par-là...).
Bon, ok, les citations mises en exergue sont souvent fort à propos.
Bon, ok, c'est un beau bébé de presque 200 pages avec moult détails.

Bon, ok, l'auteur mérite grandement d'être reconnu pour son talent et son travail.

Bon, ok, je ne cracherai pas dans la soupe et je remercie grandement Babelio et Dargaud pour ce “service presse”.

Alors, vous allez me dire, où est le cheveu dans la soupe ?

Pas tant dans l'oeuvre elle-même… Ce qui gâche mon expérience de lecture c'est cette communication aux forceps qui l'entoure. le pompon étant cette grosse blague qui réside dans l'attribution de “cadeaux” aux “meilleures” critiques. Quoi de mieux que pour libérer la parole et fournir des avis impartiaux, pas du tout motivés par la carotte mais seulement par la qualité de l'oeuvre.

Alors vous savez quoi, puisqu'on me dit dans l'oreillette que le lecteur est totalement libre d'aimer ou de ne pas aimer (j'aimerais bien voir gagner 3 critiques n'ayant pas trouvé le livre à leur goût… mais soyons sérieux quelques instants) il y a aussi une autre manière de voir cette BD, et puisque vous ne la retrouverez pas beaucoup étant donné les conditions mentionnées à l'instant, je vais forcer un peu le trait pour faire sortir Mr. Hyde et vous proposer une analyse coté pile (forcément un peu biaisée car j'ai tout de même bien aimé ma lecture ^^) :
a) 190 pages, c'est long, et quand, finalement, avec le recul, il ne se passe rien d'autre que 1) le vol du cerveau 2) la cavale 3) l'analyse dudit cerveau, on se rend compte qu'il y a beaucoup de remplissage (Quel est l'effronté qui a dit que les BD se vendaient au poids ?) ; et quand l'on tourne les pages au rythme d'une toutes les 4 secondes, les défenseurs de la nature regretteront tous ces pauvres arbres abattus pour si peu.
b) hormis les quelques réflexions épistémologiques et les informations scientifiques apportées par l'ouvrage (en gros : le cerveau et le langage) le reste n'est somme toute qu'une histoire au fond très simple mais à la surface tarabiscotée.
c) d'ailleurs, parlons-en, tiens des informations scientifiques : je ne suis pas bien certain d'avoir compris l'analyse faite par l'auteur de l'aphasie. Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis un spécialiste, ni même que je m'y connais (bien que j'aie encore quelques souvenirs de mes cours de “pathologies du langage” à la fac), mais l'aphasie ne touche pas seulement la production mais également la compréhension. du coup, si les approximations sont du même acabit en ce qui concerne les neurosciences ou le reste, on peut avoir le sentiment d'être menés en bateau.
d) je rajouterai que le côté fantastique de l'histoire, avec cet Einstein mort-vivant, est un choix qui peut perturber la lecture. Au premier abord, on pensera que notre pseudo-héros est victime d'hallucinations ou est en plein rêve ; puis on attendra le réveil et le retour à la réalité ; après quelques dizaines de pages sans l'ombre d'un retour au réel, on se résignera à suivre cette histoire loufoque en gardant dans un coin de son esprit qu'à tout moment la réalité pourrait revenir sur le devant de la scène ; mais, finalement, on pourra être déçu de ne pas avoir vu ce retour au monde réel et d'être restés en face de cette situation irrationnelle.
e) enfin, je parlerai de ce quatrième de couverture fallacieux qui nous promet un personnage principal qui “en matière de cerveau [n'a] pas été formidablement pourvu”. On s'attendrait à des gags à la chaîne, à un mélange entre le grand blond et Mr. Bean, alors qu'il n'en est rien et que le Dr. Stolz est plus antipathique que drôle.

Mais assez de pinaillages ou de mauvaise foi, nous sommes bien face à une oeuvre intéressante et singulière, et Pierre-Henry Gomont mérite toute votre attention… en connaissance de cause ;)
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critiques presse (4)
BoDoi
07 décembre 2020
Ce roadtrip prouve une nouvelle fois que l’auteur est décidément un touche-à-tout qui s’éprend de prises de risque. L’Histoire n’aura finalement presque rien retiré de ce cerveau dérobé, si ce n’est cette belle bande dessinée de Pierre-Henry Gomont !
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
23 octobre 2020
Un album dynamique, rempli d’allégories visuelles à mainlevée, d’ombres chinoises et de dialogues cocasses qui forment une histoire, finalement, bien moins délirante qu’elle n’y paraît de prime abord, comme en témoigne son final aigre-doux.
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
12 octobre 2020
Pierre-Henry Gomont (Les Nuits de Saturne) a commis un petit bijou d’humour basé sur ce qui est vraiment arrivé au cerveau d’Einstein retiré après sa mort par Stolz. Une comédie complètement loufoque dans la lignée des grandes comédies US avec un soupçon de Marx Brothers et Mel Brooks réunis.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
30 septembre 2020
Cette quête difficilement réalisable est remarquablement bien gérée car elle a l’avantage de nous engager dans des délires qui soulèvent toutes sortes d’émotions.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Des études brillantes (Yale)
Un des meilleurs hôpitaux du pays (Princeton Plainsboro)
Et toute la bonne volonté du monde, Stoltz avait tout pour devenir un médecin reconnu. Et pourtant . . .
"-Scalpel!"
Voilà qu'il manipule le plus clair de son temps.
De la viande froide.
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… se méfier de son propre cerveau. On se demande… qui se méfie de qui, alors ? C’était une bête agile, et puissante mais capricieuse. Et je n’ai jamais su qui, d’elle ou de moi, décidait des chemins que nous empruntions.
Commenter  J’apprécie          340
- Regardez ces pauvres hères qui défilent sous nos fenêtres. Des fous parmi les sains d’esprit. Ou l’inverse ?
Qui le décide ? Je vais vous le dire.
Ce sont les forces de contrôle. [...]
Forces de contrôle → Reprogrammation → Machine servile → Troupeau bêlant
La pensée dévitalisée, l’énergie gâchée, je lui ai donné un nom. L'ASTHÉNIE. C’est la matrice de toutes les maladies. La dégénérescence de l’esprit humain. Et cette maladie, comment se propage-t-elle, hein ? [...]

- un virus ?

- Absolument. Et ce virus porte un nom tout ce qu’il y a de plus trivial. LE LANGAGE.
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Les deux costauds, pas spécialement musclés du cortex, ont poursuivi dans cette veine un petit moment. Complot. Traître. Communiste. Etc.
Stolz, peu disposé à développer son point de vue, s’est raidi dans la conversation. Connards.
Commenter  J’apprécie          210
Des études brillantes. Princeton. Un des meilleurs hôpitaux du pays. Et toute la bonne volonté du monde, Stolz avait tout pour devenir un médecin connu. Et pourtant. Scalpel. Voilà ce qu’il manipule le plus clair du temps. De la viande froide.
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