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EAN : 978B009MSS0NU
480 pages
Ulan Press (21/09/2012)
3/5   1 notes
Résumé :
Nous avons aimé , admiré Gavarni.
Nous avons beaucoup vécu avec lui. Pendant de longues armées, nous avons été presque la seule intimité du misanthrope . Il éprouvait pour le plus jeune de nous deux une sorte d'affection paternelle ; et la solitude du Point-du-Jour s'ouvrait à notre visite avec cet aimable mot d'accueil : "Mes enfants, vous êtes la joie de ma maison. "
Ce sont, dans leur vagabondage libre et leur franche expansion , les causeries, les... >Voir plus
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ces bals Berthelemot, ces billets drolatiques, ces costumes claquants sont des années 1836 et 1837, années où commence à paraître dans l'oeuvre de Gavarni une première image du carnaval, mais un carnaval paraissant descendre de la Courtille, sentir le corps de garde, la joie mauvais genre, avec, au bas, un texte cru qui n'a rien de la profondeur sans brutalité du verbe, rien de cette pointe de philosophie à la Rochefoucauld que contiendra , dans les suites futures de son carnaval, le littéraire engueulement de sa satire.
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Un curieux cahier de notes et de pensées, commençant au mois de mars 1826 et allant jusqu'à la fin de son séjour aux Pyrénées, est une véritable révélation sur le bouillonnement de ce cerveau, de cette tête et de cette imagination. Il semble que se lèvent et germent en lui toutes les conceptions de ses travaux futurs. C'est dans ces pages comme une naissance vague, mais déjà formulée, de tout ce que sera et de tout ce que fera plus tard l'homme, l'artiste, le savant ; on y trouve un pêle-mêle de vers, de rêvasseries sur les molécules de la nature, des indications de fantaisies littéraires,...
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" Balzac est tout là " , disait Gavarni, qui nous racontait ainsi l'impression qu'il avait éprouvée la première fois qu il l'avait vu. C'était à la Mode : il vit un petit homme gros , avec de très jolis yeux noirs, un nez retroussé et un petit peu cassé, parlant beaucoup et très-fort. Il le prit pour un commis en librairie : c'était Balzac.
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La mode était alors à ce qu'on appelait de ce mot expressif : des dépliants, de longues bandes de papier pliées dans un cartonnage. Le vrai début lithographique de Gavarni fut donc un dépliant, dont peut-être n'existe-t-il plus, à l'heure qu'il est, que l'exemplaire de dépôt conservé à la Bibliothèque nationale.
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Il est, on le voit, déjà tout préoccupé des recettes et des secrets si bornés du métier lithographique, ambitieux d'agrandir le procédé naissant, de lui donner la puissance et la douceur par des essais de l'estompe en liège mêlés à un travail au crayon, à la plume, à l'aiguille, à divers grattoirs.
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Vidéo de Edmond de Goncourt
« Je serai poète, écrivain, dramaturge. D'une façon ou d'une autre, je serai célèbre, quitte à avoir mauvaise réputation. » Oscar Wilde (1854-1900) était un homme de parole : il fut poète, écrivain et dramaturge, il eut une mauvaise réputation et il est célèbre. […] le jeune Wilde, élève brillant, entre au Trinity College de Dublin avec une bourse […] et suit des études classiques : histoire ancienne, philosophie et littérature. Il commence à voyager et découvre l'Italie et la Grèce. […] Il s'installe à Londres et fréquente les milieux élégants intellectuels. […] Il se fabrique une image d'esthète : […] ses tenues vestimentaires de dandy font fureur… Oscar Wilde est à la mode. […] il fait une tournée de conférences sur « l'esthétisme » aux États-Unis, avant de séjourner à Paris où il rencontre Hugo (1802-1885), Daudet (1840-1897), Zola (1840-1902), Edmond de Goncourt (1822-1896) (qui le décrit comme « un individu de sexe douteux »), Verlaine (1844-1896), et les peintres Pissarro (1830-1903), Degas (1834-1917) et Jacques-Émile Blanche (1861-1942). […] […] Un second voyage à Paris lui permet de rencontrer Mallarmé (1842-1898), Pierre Louÿs (1870-1925), Marcel Schwob (1867-1905) et André Gide (1869-1951). Juillet 1891 marque le début d'une liaison qui ne se terminera qu'à la mort De Wilde : Alfred Bruce Douglas (1870-1945), « Bosie », vient d'entrer dans sa vie. […] Accusé de sodomie, Wilde […] est arrêté et jugé, […] déclaré coupable d' « actes indécents » et condamné à la peine maximale : deux ans de travaux forcés. […] Wilde séjourne dans plusieurs prisons […]. Au bout de quelques mois, son état de santé lui vaut d'être dispensé de travaux forcés proprement dits. Ne pouvant payer les frais de justice du procès […], il est condamné pour banqueroute et ses biens sont vendus aux enchères. […] En 1900, un abcès dentaire dégénère en méningite et Oscar Wilde meurt le 30 novembre après avoir reçu, à sa demande, l'absolution d'un prêtre catholique. le convoi funèbre est composé de quelques artistes anglais et français, dont Pierre Louÿs ; Wilde est enterré au cimetière de Bagneux. Ses restes seront transférés au Père-Lachaise en 1909. » (Dominique Jean dans Oscar Wilde, Maximes et autres textes, Éditions Gallimard, 2017)
« […] Les aphorismes traduits ici ont été publiés en 1904, quatre ans après la mort de leur auteur, par Arthur L. Humphreys, qui s'appuyait sur un recueil « analogue » qu'il avait lui-même publié en 1895 sous le titre Oscariana : Epigrams. […] le recueil de 1904 s'intitulait simplement Sebastian Melmoth, Oscar Wilde n'étant mentionné qu'entre crochets. […] Cet ensemble donne un aperçu de la pensée et de l'esprit De Wilde, et si les aphorismes sont parfois contradictoire, ils n'en sont pas moins - précisément - le reflet exact de sa personnalité. Wilde, en public, offrait un tel feu d'artifice de mots d'esprit et de paradoxes que le poète Yeats (1865-1939) a dit qu'il donnait l'impression de les avoir préparés à l'avance […]. » (Bernard Hoepffner)
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Références bibliographiques : Oscar Wilde, Aphorismes, traduits par Bernard Hoepffner, Éditions Mille et une nuits, 1995
Oscar Wilde, Pensées, mots d'esprit, paradoxes, traduits par Alain Blanc, Éditions V
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