Si, d'autre part, on étudie la conformation anthropologie des habitants actuels du Japon, on y découvre trois famille humaines encore bien distinctes : les sauvages Aïnos de l'île de Yeso: les paysans à la peau rougeâtre ou jaune, ua visage court et écrasé; les nobles au visage long, ovale, et au teint pâle. Les peintres ont admis ce dernier type comme idéal de la beauté; c'est le type pur de la race des Dieux...
Une idée nette doit être nettement exprimée. Les japonais sont les premiers décorateurs du monde. Toute explication de leur esthétique doit être cherchée dans un instinct suprême des harmomies, dans une subordination constante, logique, inflexible de l'art aux besoins de la vie, à la récréation des yeux.
Entre Amatésarou et l'empereur Zinmou il n'y a donc que quatre générations, mais qui durent chacune plusieurs milliers d'années; car la Japonais ont toujours ont toujours eu une idée très positive de l'immense ancienneté du monde.
Ce peuple possède également à un degré unique la compréhension de la beauté dans la nature.
Le moindre paysan du Nippon, le plus pauvre artisan des faubourgs de Yedo, a les yeux ouverts sur le charme et la grandeur des paysages; son imagination vibre à toutes les poésies du ciel, de la terre et des eaux.
Pour faire comprendre l'évolution des arts au Japon, il est indispensable de dire quelques mots des origines du peuple japonais et d'esquisser à grands traits son histoire politique. Le développement intellectuel d'une nation n'est que la résultante de son développement social.