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Citations sur Oblomov (152)

Non, ta tristesse, ton vague à l’âme, si c’est bien ce que je pense, sont plutôt un signe de force… Les recherches d’un esprit vif et excité tendent parfois à dépasser les limites de l’existence, et, bien sûr, ne trouvent pas de réponses. C’est alors que vient la tristesse… ce mécontentement provisoire de la vie… C’est la tristesse de l’âme qui questionne la vie sur son mystère…
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Comme c’est étrange que le malheur et le bonheur provoquent le même processus dans l’organisme : nous sommes oppressés, notre respiration est douloureuse, nous avons envie de pleurer !
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Les souvenirs sont de la plus haute poésie quand ils évoquent un bonheur vivant, mais douleur poignante quand ils ravivent des plaies cicatrisées…
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A l’école de la vie, elle avait suivi un cours intensif. Chaque heure d’expérience, même la plus insignifiante, à peine perceptible, chaque évènement qui, tel un oiseau, passerait inaperçu aux yeux d’un homme sont saisis par une jeune fille avec une rapidité inexplicable : la courbe, décrite au loin par ce vol, laisse dans sa mémoire une empreinte ineffaçable, sert de repère et de leçon. Là où un homme a besoin d’un poteau indicateur, elle se contente d’un bruissement de vent, d’un tremblement d’air à peine audible. Pour quelle raison le visage d’une insouciante jeune fille dont la naïveté faisait rire une semaine auparavant exprime-t-il soudain une pensée grave ? Quelle est donc cette pensée ? Elle semble contenir à elle seule toute la logique, toute la philosophie des hommes, spéculative, comme empirique, bref, tout un système de vie !
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Quand on ne sait pas pourquoi on vit, on vit n’importe comment, au jour le jour ; on se réjouit de chaque journée passée, de chaque nuit venue noyer dans le sommeil l’ennuyeux problème de savoir pourquoi on a vécu cette journée et pourquoi vivra-t-on demain.
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Nous autres femmes, nous ne nous marions pas ; on nous marie ou on nous épouse.
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" - Ah, mon Dieu ! Nul part où on puisse se cacher de la vie !"
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Chez lui, une pensée ou une intention ne mûrissait pas sans l’aide d’autrui et, telle une pomme mûre, ne tombait pas seule : il fallait la cueillir.
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Jamais dans ma vie n’a brûlé aucun feu, salutaire ou destructeur. Elle n’a jamais ressemblé à une matinée que le soleil levant colore petit à petit, puis embrase, et qui enfin devient jour, comme chez les autres, pour flamboyer et répandre la chaleur, et où ensuite, tout bouillent, tout bouge dans un après-midi torride, pour s’adoucir de plus en plus, s’estomper et enfin s’éteindre progressivement, de manière naturelle, vers le soir. Ma vie à moi a commencé par s’éteindre, aussi étrange que cela puisse paraître. Depuis la première minute où j’ai eu conscience de moi-même, je me suis senti m’éteindre.
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Ces deux heures et les trois ou quatre jours suivants – moins d’une semaine – eurent sur elle une action profonde, la firent avancer à grand pas. Seules les femmes sont capables d’une si grande rapidité d’épanouissement de leurs forces et de développement des facultés de l’âme.
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