Oblomov

Je donne tout de suite la couleur: je me suis beaucoup ennuyé. J'ai pourtant voulu faire l'effort d'aller jusqu'au bout car le roman était bien noté. Quelle déception! Je n'ai apprécié que quelques passages, relativement drôles, des échanges entre le barine et son valet, mais dès l'instant où Oblomoff s'endort et se met à rêver, quelle lassitude!
C'est à l'image du personnage, probablement, un paresseux de la pire espèce, mais le style très théâtralisé, les dialogues à n'en plus finir, remplis de "Ah!" et et de "Oh, mon Dieu!" m'ont horripilé. Je n'accorde donc qu'une faible note à ce livre qui, à mon goût, ne me semble pas mériter mieux qu'un simple regard sur sa couverture.

Voici un livre où il ne se passe...rien. 668 pages pour suivre le quotidien d'oblomov qui ne fait rien de ses journées (et qui ne veux rien faire). Enfermer chez lui, il ne bouge pas de son lit ou si peu.
Bel exploit de l'auteur de faire un roman aussi long avec un tel sujet.