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Un Goodies pas si bon que ça.

Un p'tit polar ricain old school, ça vous change des vagues nordiques qui déferlent inlassablement depuis quelques temps.
Millésimé 1949, ce Cauchemar a dû causer pas mal de nuits blanches à nombre de lecteurs amateurs du genre.
J'ai un problème car durant toute sa lecture, j'ai écrasé comme un bébé.

Parry a fait une grosse bêtise, il a tué sa femme.
Direction Saint Quentin sans passer par la case départ ni rafler...
Saint Quentin, c'est bien, mais on s'y emmerde très rapidement aux dires des nombreux curistes.
Ni une, ni trois, le temps de jouer au passe-muraille et voilà notre Parry en quête de réhabilitation...

Voili voilou.
Goodis ou l'éloge de la lenteur.
J'ai pas accroché au style.
J'ai pas accroché au rythme .
J'ai accroché mon blouson au porte-manteau mais ça compte pas.
J'ai pas accroché aux innombrables questionnements lancinants, aux insolites dialogues décalés induits par moult situations singulières n'en finissant pas de plomber un tempo déjà agonisant.

Non, j'ai pas aimé ce qui ne m'empêchera pas d'y revenir, un peu plus tard, histoire de confirmer ou d'infirmer un premier ressenti souvent trompeur...

2.5/5
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Vincent parry est accusé
d, avoir tué sa femme.
déclaré coupable il est condamné à la détermination perpétuelle
a la prison de san Quentin.
il va s, évader,et va commencer une cavale,
pour échapper à la police.
sans révolutionner le genre, le scénario évite pas
mal d, écueils, et réserve
pas mal de surprises.👍
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Situation amusante ! J'ai découvert il y a quelques temps un exemple de la revue Mon film proposant une novélisation des « Passagers de la nuit », un film adapté de ce roman. Et là ! Passage chez un autre bouquiniste de ma ville, je découvre un exemplaire du roman de David Goodis. Alors... Bien obligé :-) Et à part ça ? Me direz-vous.

Hé bien... à part ça, le lecteur retrouve dans le roman la trame développée dans la novélisation du film. J'en déduit que le film respectait le roman. Une suite d'événements bien en accord avec le genre : un évadé de prison, un assassinat attribuable à l'évadé, un maître-chanteur, une jeune femme riche qui cherche l'âme soeur, etc. Que dire d'autre sans dévoiler la trame ? Que si vous ne vous intéressez qu'aux grandes lignes de l'histoire, la nouvelle vous suffit. Mais si vous aimez les détails pas forcément indispensables, c'est le roman qu'il vous faut. Vous y apprendrez que le héros porte un costume gris avec un peu de violet. Car la personne qu'il lui offre ces vêtements adore le gris, le violet et le jeune. Et à l'opposé, l'autre femme du roman adore le orange... à l'excès. L'une et l'autre usent tellement de leur couleur fétiche que je ne me verrais pas côtoyer ce genre de personne même à petite dose. :-) Ah ! Y a-t-il un personnage qui ne fume pas ? Aucun des personnages principaux. Et à l'opposé, les personnages secondaires, qu'on ne voit que quelques pages, ne fument pas. Aucun. Monde manichéen s'il en est.

Mais la trame ! Hé bien ! la trame est bonne. Cohérente et très dans l'esprit du roman noir des années 50.

En bref : Je vais continuer à lire du David Goodis en commençant par relire La blonde au coin de la rue (The blonde on the street corner) présent dans ma bibliothèque depuis 1986. Puis lire ses autres romans ou recueils de nouvelles que je pourrai chiner dans les vide-greniers, brocantes, et autres bouquineries. Et vous ? Vous, je vous invite à découvrir ou redécouvrir cet écrivain américain.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Accusé à tort du meurtre de sa femme, Vincent Parry est condamné à perpétuité à Big Q, le terrible pénitencier de Saint Quentin, Californie. Après une évasion en douceur et une opération de chirurgie esthétique, il tente de prouver son innocence avec l'aide providentielle d'une jeune femme.
Derrière ce scénario assez typique des années 50, ce second roman de David Goodis laisse filtrer une féroce critique de la machine judiciaire, des procès médiatiques et de l'injustice de la vie en prison. Il met en scène les personnages qui se retrouveront dans toute l'oeuvre de l'auteur : deux femmes, l'une grosse et méchante, l'autre maigre et courageuse, un maître chanteur minable, des maris falots et des amis fidèles mais dépressifs. Parry est quant à lui l'archétype du anti-héro goodissien, un homme simple, pour ne pas dire médiocre, qui se retrouve frappé par le Destin et embarqué malgré lui dans une aventure digne des plus grands malfrats du continent américain.
Coté style, on est dans le direct, sans fioritures. le meurtre, le procès et l'évasion sont expédiés en quelques pages dans un formidable incipit. L'intrigue est riche en rebondissements et demeure assez crédible malgré quelques énormités.
Cauchemar (Dark Passage) a été adapté a l'ecran avec Hulphrey Bogart et Lauren Bacall sous le titre français Les Passagers de la nuit. Il a également été a l'origine de la célèbre série le Fugitif, ce qui avait rendu Goodis fou de rage. Il attaqua les producteurs en Justice et le plagiat fut finalement reconnu ... après sa mort.
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"Cauchemar" est le premier roman de David Goodis traduit en français.
Il raconte la traque d'un homme injustement accusé de meurtre : son évasion de prison, la poursuite infernale (les flics, le véritable assassin), sans cesse recommencée...
L'écriture est sobre, l'intrigue va d'angoisses en sueurs froides, le fin est ambigüe à souhait.
Souvent portés à l'écran, les livres de David Goodis sont des grands classiques du roman noir. Scénario type : après une brillante carrière, un type tombé dans la débine reprend goût à la vie auprès d'une femme (fatale ou diaphane), pour... retomber bientôt dans la déchéance !
Goodis sait de quoi il parle : il mourra à 50 ans, oublié dans son propre pays, déprimé et alcoolique.
Parmi ses romans, quelques chefs d'oeuvre : "Cassidy's girl", "Vendredi 13", "Tirez sur le pianiste".
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Un roman bien écrit, à une époque (pas si ancienne) sans internet et sans téléphone portable, ce qui nous emmène dans un voyage dans le temps intéressant. le tout a quand même pris un petit coup de vieux, et la traduction mériterait peut-être une repasse.
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Bon que dire.... je réfléchis.... ha ça y est.... C est moyennasse. Désolé mister Goodis moi qui te vénére. Je t'ai trouvé mou du genou sur ce coup là, avec des longueurs d'une longueur longue que je qualifierai de archi longues tout simplement. Et la fin il ne s'est pas foulé le type, il risquait pas le claquage là. Mais t'inquiète David, je te lacherai pas, je continue à me faire toute ton oeuvre.
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Un Goodis même moyen sera toujours largement supérieur à une bonne partie de la production actuelle en polar à mon avis bien entendu .
Cauchemar est dans la moyenne .
Pas vraiment éblouissant avec quelques longueurs et dissertations inutiles ainsi que quelques incohérences également. Ceci dit-il s'agit de son deuxième roman et déjà se dessine le monde tel qu'il le voit avec ses paumés et ses anti-héros ,
toujours un peu la même histoire d'ailleurs celle d'un type ordinaire comme vous et moi et qui malgré sa bonne volonté est victime du destin qui le mène irrémédiablement à sa destruction. Il n'y a pas de fin heureuse chez Goodis .
Peut-être pas le meilleur roman pour découvrir cet auteur mais à lire tout de même quand on aime cet auteur mythique .
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Suspense, angoisse tout y est...........
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