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Publié en 2009 en langue originale, puis disponible trois ans plus tard en langue française, La loi des neuf n'aura guère fait parler de lui et pour cause… un petit coup d'oeil jeté sur les critiques précédentes en dit déjà très long (et confirme l'impression laissée par une quatrième de couverture trop bavarde). Il faudra avoir attendu jusqu'à la parution de Dans les ténèbres pour avoir une impression moins mauvaise de ce roman (et encore… avec beaucoup d'indulgence).

Celui-ci-ci aura bien du mal à trouver son public. Les nouveaux venus dans l'univers de Goodking découvriront un ouvrage de fantastique urbain… remis au goût de jour avec un effort fait par l'auteur pour tenter de concilier deux mondes (le nôtre contemporain, bien que très romancé) et celui qu'il a imaginé pour sa saga de l'épée de vérité. Hélas le roman en lui-même est assez faible et divulgâche l'essentiel de sa geste…

Donc cela nous ramène à un lectorat déjà conquis. Les adeptes de l'auteur trouveront ici quelque chose de neuf, d'un peu plus original que d'habitude et qui se laisse lire avec plaisir. Les presque cinq cent pages se lisent avec le sourire aux lèvres même si…

Même si tout cela a un air de déjà vu à quelques variantes près (notons au passage le personnage du grand-père remis au goût du jour, il n'y a plus qu'à imagine Liam Neeson dans le rôle, fous rires garantis), tout cela reste prévisible ? Cousu de fil blanc ? Fort heureusement il faudra compter avec quelques péripéties, plus au moins capilotractés… (mention spéciale à la petite amie sortie de nulle part et à l'asile).

Les personnages sont attachants, mais sans plus… Les allers-retours de la nouvelle inquisitrice permettent de créer un vernis de mystère hélas trop fin pour donner envie d'en savoir davantage. le protagoniste est original (un jeune homme approchant de la trentaine ce qui change de l'adolescent habituel). Hélas, le côté marginal laisse trop rapidement la place à un côté baroudeur, trop utile pour être crédible.

L'histoire est prenante et n'est pas sans faire penser à Stephen King mais son déroulé n'est guère homogène. le rythme est très aléatoire avec des temps morts assez nombreux au début. le dénouement n'étonnera pas. de nombreuses questions restent sans réponse, d'autres sont rapidement expédiées, les facilités ne manquent pas.

Les prises de position politiques achèveront de lasser les lecteurs moins à l'aise avec l'auteur et complèteront le tableau bien connu. Notons au passage la justification du droit à l'autodéfense. Quelle originalité !

Moins pire que ce que l'aurait pu attendre, ce roman est à réserver aux adaptes de la série. Une belle manière d'en finir avec la série, en notant au passage l'effort fourni pour tenter de justifier un univers nouveau… qui a tout intérêt à s'arrêter ici.
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Goodkind se met à l'urban fantasy, c'est bien là la seule nouveauté...

En changeant de genre, l'auteur n'en profite pas pour se renouveler, bien au contraire et se repose une fois encore sur ses acquis.
Pour, à la fois et c'est ambigüe, le plaisir et le malheur de ses lecteurs ce nouveau roman se base sur le cycle de l'épée de vérité mais l'ensemble à tout de même un sale arrière goût de réchauffé...

"On prend les mêmes et on recommence" aurait pu faire un titre acceptable, tout du moins bien plus honnête !
Le personnage central Alexandre Rahl (et oui) tombe sur une étrange jeune femme venue d'un autre monde : Jax Amnell (oui oui aussi), parce qu'il est désigné par une prophétie (encore) qui le désigne comme le sauveur de son monde où un affreux tyran (là au moins il a trouvé un nouveau nom) menace d'éradiquer toute magie (là moi aussi je me suis étouffée).
Il y a tout de même un bel exploit dans ce roman, Goodkind arrive à condenser sa propre saga de 12 à 1 seul volume... On regretterait presque d'avoir du en digérer autant sur la saga précédente (et surtout les 5 derniers), il aurait pu avertir qu'il fournirait un résumé pour les plus feignants d'entre nous !
Question subsidiaire : peut-on parler de plagiat quand il s'agit du même auteur ?

On se retrouve donc le nez plongé dans une intrigue connue d'avance, le sentiment en sus d'être un peu le dindon de la farce... Je vous passe les incohérences qu'entrainent inévitablement ce mode "condensé" mais sachez que vous ne serez pas épargné.

Reste, et s'en est d'autant plus dommage, que mis à part les défauts qu'on lui connait bien (longueur de certaines réflexions, répétitions à outrance, ficelles un peu grosses...) son écriture s'adapte plus que bien au monde réel et moderne ! Un effort minime sur l'intrigue aurait suffi à faire de ce roman un vrai renouvellement pour Goodkind et le plaisir de ses lecteurs.
Seulement voilà, il a fallu rattacher ce nouvel opus à la saga à laquelle il doit son nom (dans quel intérêt au juste ? on se le demande...) et dont il va finir prisonnier si il poursuit ainsi.
En tout état de cause ce lien est bien trop mal amené, bien mal exploité et le résultat est décevant.

Je ne vous parlerai pas des personnages et de l'intrigue, comme c'est du copié collé de la saga précédemment citée le niveau et le même.
Ce n'est donc pas "mauvais" et un lecteur qui n'aurait jamais lu une ligne de Goodkind prendrait sûrement plaisir à lire ce roman...

Quant à moi je pense en avoir terminé avec cet auteur, c'est la fameuse goutte d'eau comme on dit !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Ce roman se situe à notre époque, ce qui en fait donc ce qu'on appelle de l'urban fantasy.

Un jeune artiste Alex Rahl sauve une mystérieuse jeune femme habillée tout en noir des griffes d'assassins. On apprend vite qu'elle se nomme Jax Amnell. Certes, on est à notre époque, les assassins vont par 2 et non par 3 et la robe est noire et non blanche, mais cela sent furieusement la reprise du premier tome de l'Epée de Vérité et avoir repris les mêmes noms pour les personnes principaux ne fait qu'accentuer cette impression.

Le roman se situe quelques centaines d'années après la fin du cycle de l'Epée de Vérité, notre monde étant le monde sans magie et Jax venant du monde de Richard.

Cette impression de déjà-vu va continuer tout le long du roman. Terry Goodkind a repris en gros la trame du cycle pour la compresser en un roman. Malgré tout, il y a des longueurs et souvent le rythme mollit.
J'ai été très déçu par ce livre. Quand on a déjà lu tout le cycle, les évènements sont attendus, les ficelles paraissent trop grosses et même la fin était totalement prévisible bien à l'avance.

Le précèdent volume, La machine à présages, laissait deviner une suite, mais visiblement elle n'est pas encore au rendez-vous.

J'avoue que je n'ai lu ce tome que parce qu'on me l'a offert, j'attendrais que Terry Goodkind produise à nouveau un tome du niveau des premiers tomes de l'Epée de Vérité, pour revenir à cet auteur.
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Un excellent roman qui, bien que ne faisant pas partie de L'Épée de Vérité, est un petit bijou qui ravira les fans de ladite série.
En effet, cette histoire en réalité "complète" à merveille la série.
En somme, elle se place du côté des "exilés" du tome 11, nous faisant découvrir le monde sans magie dans lequel Richard a envoyé tous ceux qui avaient juré la disparition de la magie. Et l'on découvre qu'il s'agit... de notre monde et que l'histoire se déroule à notre époque.
Alexandre Rahl (Alex) et Jax Amnel pourraient donc passer pour les lointains descendants (plus de mille ans après les événements du tome 11) de Kahlan et Richard.
Ils font d'ailleurs merveilleusement écho à leurs incroyables prédécesseurs. Tout dans leur histoire et leur comportement les rappelle... leur rencontre fortuite d'abord, puis leur amour fusionnel, et aussi leur vitalité, leur dextérité, leur intelligence... et aussi leur aptitude à attirer les ennuis.
Pour information : ce roman est paru (aux US) en 2009 et le tome 11 de l'Epée de Vérité est paru (toujours aux US) en 2007. Donc il n'est pas illogique de penser que Goodkind l'a un peu considéré lui-même, sinon comme une suite, du moins comme un complément au tome 11.
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L'auteur fait fort puisqu'il nous sert une histoire qui reprend la trame narrative de son cycle l'épée de vérité et même plus encore... Je vous laisse juge: un jeune artiste, Alexandre Rahl (qui passe sans arrêt la main dans ses cheveux comme un certain Richard), voit une jeune femme aussi magnifique que mystérieuse, Jax Amnel, entrer dans sa vie. Cette dernière est à la recherche du héros qui sauvera la magie de son monde... Cela ne vous rappelle pas quelque chose... Malgré les quelques longueurs propres à cet auteur, les personnes n'ayant pas lu l'épée de vérité pourront apprécier ce livre. Pour les autres, passez votre chemin, vous risquez sinon d'avoir l'impression d'avoir déjà lu ça quelque part.
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La boucle est bouclée !
Pour ce dernier chapitre, je suis assez déçue ... Histoire trop rapide, pas assez bien ficelée. Mais la fin a de quoi faire sourire grâce aux références faites au travail accompli par Richard Rahl dans le dernier tome "Les Enfants de d'Hara", de quoi rendre nostalgique ...
La fin d'une magnifique aventure avec Terry Goodkind 🌼
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Exploitation commerciale poussée à son paroxysme d'un succès de librairie. Pour ceux qui ont lu le cycle de l'épée de vérité vous retrouverez tous les éléments du premier tome de la saga. Héros élevé par son grand père dans un monde sans magie, qui va être confronté à l'existence d'un autre monde où la magie fait partie de la nature...
La transposition dans notre environnement de cette saga ne fonctionne pas et l'auteur (re)tombe dans ses travers : des dizaines de pages qui ne servent à rien, des répétitions, un dénouement bâclé...
Passez votre chemin, il y a tellement mieux!
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Je n'ai pas encore fini de lire ce roman à l'heure où j'écris ces lignes mais je ne pense pas que mes ressentis à son propos changeront d'ici là.
Ayant lu et bien aimé les 11 premiers tomes de l'Epée de Vérité ainsi que "Dette d'os", j'ai entammé la lecture de ce roman avec une certaine curiosité (je n'avais pas lu le résumé avant de l'acheter et n'ai pas encore lu le tome 12 de la saga). Après les tout premiers chapitres, je me suis dit que ce serait un bel épilogue à la saga... et voilà comment je vais le considérer jusqu'au bout: un épilogue mais aussi un bon résumé de la saga qui le précède (comme dit dans les autres commentaires). C'est un roman très facile à lire car assez prévisible tout ce qu'il me faut après le boulot!
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Après avoir lu les 15 volumes de l'épée de vérité et commencé les chroniques de Nicci, je suis tombé sur ce volume unique de cet auteur. un autre style , fini les mondes imaginaires et place à une histoire dans notre monde comtemporain qui semble, au départ partir sur un style classique...
Une histoire sympatique avec des rebondissements et finalement des liens avec l'épée de vérité... je ne m'attendais pas à retrouver un "tome caché" de cette trés grande histoire ici mais finalement c'était bien vu.
Mais rassurez vous , vous ne serez pas obligé de lire ces 15 livres pour profiter pleinement de celui ci.


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Ce lire est en fait lié à la série L'Epée de Vérité. Pour faire simple, à un moment, dans la série, le héros exile une partie de la population de son monde, dans un monde sans magie. Et il se trouve que ce monde, c'est le nôtre, et que les exilés sont l'aube de l'humanité.
Cette histoire se déroule donc plusieurs milliers d'années après la série, à notre époque, avec le descendant du héros de la série.
J'aime beaucoup cet univers et j'ai lu le livre d'une traite mais j'ai quand même eu une certaine déception. En effet, l'histoire reprend les grands thèmes de la série, et du coup, ça fait figure de réchauffé. de plus, je trouve la fin un pau bâclée.
Malgré tout, ça se lit facilement et les personnages, certes stéréotypés, sont très attachants.
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