Les enfants de d'Hara, tome 5 : Dans les ténèbres

Dans les ténèbres est un roman particulier pour tous les adeptes de Terry Goodkind. Son dernier pour être précis, laissant Richard et Kahlan orphelins de leur père d'écriture.

Dans les ténèbres ressemblent aux autres romans de clôture des derniers cycles : plus long que les précédents, apportant une réponse – définitive – à l'intrigue, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour une éventuelle continuation. le dénouement ressemble d'ailleurs ici davantage à trois petits points qu'un point final !

Le roman d'un peu moins de quatre cent pages condense en lui-même deux intrigues. La première permettra à Richard, Kahlan et leurs sept compères de mettre un terme à la menace immédiate qui semblait être à l'oeuvre depuis un moment et compliquer leur confrontation avec la Déesse d'or.

Comme pressenti depuis quelques temps, un méchant tombera le masque, bien que l'affaire au cours d'une confrontation rapidement expédiée. Nous ne pourrons pas vraiment parler de surprise et franchement, la confrontation semble n'avoir que d'intérêt que de faire du remplissage. Quelques retournements de situation viendront tenter d'égailler le tout, mais là aussi, tout cela est si… prévisible et si… facilement dénoué que tout cela nous laisse avec un drôle d'impression.

Le plus gênant étant qu'il y a ici comme forme de mépris pour toutes et ceux qui seront passés (au préalable) par le serment d'un voyant, le tout sous la forme d'un règlement de compte entre deux personnages. Les adeptes vont particulièrement apprécier cette attention.

La seconde partie de l'intrigue sera consacrée à la confrontation avec les Carnassiers et la Déesse d'or. Une nouvelle fois, tout cela est rapidement expédié, même si l'auteur tente d'aller bien au-delà de sa zone de confort et ouvrant de nouvelles perspectives pour la saga.

Une nouvelle fois, il faut déplorer beaucoup de déceptions : des surprises qui n'en sont pas vraiment, un démarrage franchement agaçant, pas mal de petites expressions qui viennent trop souvent polluer le texte. Même les personnages secondaires peinent à convaincre et c'est surtout l'attachement au duo original qui joue ici. Sur la fin, quelques vieillies connaissances viendront faire une petite apparition, comme pour mieux saluer tout le monde. Comme trop souvent des messages politiques sont affirmées et ceux plairont… ou pas, laissant le lecteur face à un mur de certitudes.

Le constat est dur, sans doute l'est-il, mais Dans les ténèbres manque cruellement de souffle. le roman apporte toutefois une fin à une intrigue qui aurait laissé les lecteurs dans une situation d'attente ouverte sur l'éternel. Nous nous pouvons que louer Terry Goodkind pour avoir réussi à finir son oeuvre avec l'effort que cela a dû lui demander. Merci !

Ayant découvert la fantasy en 2003 grâce à La première leçon du sorcier, c'est ici une page qui se tourne en ce début d'année 2021. Il ne reste plus qu'à espérer que l'oeuvre s'achèvera avec le décès de l'auteur qui nous aura tant fait rêver, ne nous laissant jamais indifférents. Bravo et chapeau l'artiste !

Avec ce 5ème épisode se termine la dernière aventure de Kahlan et Richard.
Et, l'auteur s'étant éteint en fin d'année 2020, il n'est, en outre, plus permis d'espérer de poursuivre l'incroyable saga des 2 amoureux.
Il faut dire cependant, que la magie s'était quelque peu ternie depuis la fin de la série principale : L'Épée de Vérité.
Avec Les Enfants de D'Hara, les fans avaient pu toutefois se replonger avec délectation dans leur univers épique qui avait fait les grandes heures de la Fantasy. Mais ce spin-off tout au long de ses 5 tomes a été de valeur inégale. Et malheureusement l'histoire des Enfants de D'Hara connaît une fin "rocambolesque" et presque infantile. le dernier voyage de Richard confine à l'absurde.
Heureusement tout cela n'enlèvera rien aux chef-d'oeuvres que Terry GOODKIND nous a offert pendant de nombreuses années.
Les premières heures étaient les plus délicieuses et le resteront pour toujours.
Merci Terry GOODKIND.

Bon, je ne dirais rien sur le tome3 et 4 qui auront la même critique que pour les 2 tomes précédents. On attaque la le tout dernier tome de la série. Un peu plus volumineux que les autres car à la fin du tome 4, il reste quand même pas mal de boulot à nos héros pour se sortir d'affaire. Un long voyage de retour vers la forteresse du sorcier à débuté depuis le tome 4, semé d'embûches et il faut en plus résoudre le problème des carnassiers.
Voilà pour l'intrigue...
Pour l'écriture, c'est toujours la même chose. Moi j'aime bien, d'autres non. En tout cas on reste fidèle au style de l'écrivain. Par contre j'ai moins aimé ce dernier tome que les autres... On a un peu l'impression que c'est le bazard total dans le royaume de Richard... C'est l'inconvénient de gérer un énorme empire sans doute, on ne contrôle pas tout... Et les carnassiers qui sont ils et d'où viennent-ils ils ??? Et bien on va le savoir et sans rien dévoiler de l'intrigue c'est un peu cette partie qui m'a déçu. C'est un peu désert comme explication sans vilain jeu de mot. (histoire) et leur mode de vie original et plutôt simplet à mon goût. Bref un peu déçu par les origines de ses bébêtes... Mais bon l'auteur a voulu conclure la saga tout en faisant référence à la loi des 9.
La boucle et bouclée mais cela aurait pu être un peu mieux...

Enfin la véritable fin de L'épée de vérité. On retrouve la saveur des premiers tomes et on adore.
C'est un grand bonheur de pouvoir refermer la page d'une histoire qui a commencé pour moi il y a environ 10 ans.
Tout s'enchaîne et on n'a envie de relire la saga (enfin presque). Les dernières tomes sont très indigestes, dommage.
Il reste aussi les aventures de Nicci, la maîtresse de la mort mais ça restera jamais en suspension vu que l'auteur est mort en septembre 2020.
Je n'en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise (divulgâcher).