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4

sur 405 notes
Autant être honnête tout de suite, c'est avec le sentiment d'avoir une corvée à terminer que j'ai entamé la lecture de ce tome. Dans un élan d'enthousiasme au vu des premiers livres de la série, j'ai acheté tous les livres qu'il me manquait d'un seul coup. Allant de déception en déception au fur et à mesure de ma lecture, je n'ai pas eu le courage d'entamer le final. C'est donc un an plus tard que je me décide à en finir.

L'histoire commence avec un rappel de 400 pages dans lesquelles il ne se passe absolument rien. Deux petits évènements viennent troubler cette tranquillité. Six recupère la troisième boîte d'Orden : elle se téléporte dans la forteresse imprenable depuis le début de la série, prend la boîte, et se retéléporte dans son domaine. Tout ça en une page et demi. Bon. S'ensuit quelques pages plus loin une scène d'anthologie dans laquelle Nicci, la Maîtresse de la mort, et une Mord-Sith, experte dans l'art de la torture, dissertent sur la couleur idéale de la robe de nuit de Nicci : blanche ou rose ? La question ne sera pas vraiment tranchée. le deuxième évènement est la capture de Nicci : trois soeurs de l'obscurité pénètrent dans le palais des Rahl, imprenable depuis le début de la série, capturent Nicci et s'en vont. Tout ça en deux pages. Bon.

Que contiennent donc les 396 pages restantes ? Exactement la même chose que dans les tomes précédents : on disserte de la théorie de la magie, on rappelle que l'Ordre n'est pas particulièrement réputé pour sa bonté, on reçoit des cours de morale, dans des dialogues interminables qui n'apportent strictement rien au récit. On a aussi droit à des matches de Ja'la en intégralité, avec explication des règles et des tactiques utilisées. Arrivé là, on se félicite que Goodkind ait promis que "L'ombre d'une inquisitrice" clotûrerait la série, parce qu'on le sent capable de continuer comme ça pendant une dizaine de livres. Point positif à noter, il semble avoir finalement laissé de côté les scènes de torture et de violence.

Dans les 300 dernières pages, l'histoire avance enfin. Kahlan y reçoit notamment son presque-viol traditionnel. L'intrigue n'est pas mauvaise en soi, mais le rythme était tellement lent et poussif dans les tomes précédents qu'on a l'impression que les évènements sont précipités et bâclés : pour rattraper la longue attente, il fallait mettre la barre très haut. Ceci dit, j'ai trouvé la fin de l'intrigue plutôt intéressante et bien pensée. Je finis la série sur une note assez positive, d'autant que je m'attendais à un naufrage complet.

L'histoire de cette saga aura été assez chaotique : les premiers tomes avaient leurs défauts et ne révolutionnaient pas le genre, mais étaient vraiment agréables à suivre. Tout s'est gâté après le sixième volume. Je me demande encore ce qui a poussé l'auteur à abandonner le monde qu'il avait créé pour s'en servir comme tribune pour sa philosophie de comptoir et sa mauvaise propagande politique.
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Salut Les Babelionautes
Je viens d'en terminer avec ce tome 11 dont je ne voyais plus la fin, et encore une fois Kalhan et Richard vont souffrir, Terry Goodkind n'est pas vraiment tendre avec ses Héros.
La Magie disparaît en même temps que l'identité de Kalhan de la mémoire des personnes qui l'ont connus, sauf Richard, protégé par ce qu'il tenait l'Épée de Vérité quand le sort "La chaîne de flammes" a été lancé.
Mais avant de s'en sortir un peu par miracle, nos deux tourtereaux vont devoir subir les sévices des Soeurs de l'obscurité et de l'Empereur Jagang.
Dommage que se soit si long, l'auteur aurait pus boucler cette Saga en l'amputant de presque la moitié des tomes, car à leur lecture ils n'apportent rien d'essentiel au récit.
Merci à Jean Claude Mallé, qui a assuré la traduction de toute la Saga.
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Dernier tome de cette saga, la saga qui m'a lancé dans le fantastique d'ailleurs puisque je connaissais très peu le genre à l'époque. Des tomes très différents les uns des autres, certain excellant, d'autre sans intérêt, voire limite hors série, nous voilà plonger dans la conclusion avec plein de question en suspend, l'auteur va-t'il réussir à y répondre???
La réponse en gros est oui, Un tome plein d'action, de rebondissement (même si certain sont d'une facilité évidente (la mort de Six par exemple est très décevante au final), un a enfin la lute que l'on attendait depuis 5/6 tomes sans jamais vraiment y avoir droit.
On revoie tour a tour tous les personnages qui ont peuplé la saga, de Gratch le Garn à Denna la Mord-Sit en passant par Écarlate le dragon rouge et son fils Gregory.
On a tout de même la petite moral final version Piou piou les petits oiseaux de Richard Ingals... Heu Richard Rahl pardon...
Enfin bon tout ça pour dire que rien que pour ce tome cette série vaut le coup d'être lu (même si il faut persévérer sur certain) je dit oui et re oui (et surtout ne regardé jamais la série télé hein sinon vous aurez pas envie de lire le livre c'est trop mauvais v_v )
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Le dernier tome et la résolution de tout ?? Voilà ma question d'entrée de jeu. Mon avis sera assez mitigé, parce que, si j'ai apprécié le final que je n'ai pas vu venir, je me suis dit, après coup, que c'était un peu trop facile et vite résolu.

Merde, Goodking nous a fait traîner sa saga sur onze tomes pour bâcler un peu la fin ?? Oh ! *cri de rage/

De nombreux films m'avaient déjà fait le coup : trépidants, super, on se demande comment ils vont clore l'affaire et le tout est réglé en deux secondes, comme si le scénariste s'était rendu compte qu'il avait oublié la fin et en avait écrit une en vitesse sur un morceau de papier.

Pardon, je commence par la fin... Il y a tout de même des choses qui m'ont plus dans ce dernier tome :le tournoi de Jah'la qui ressemble au foot mais avec une variante dans le fait que les perdants sont exécutés. Et oui. Mais jamais je n'aurais cru que ce sport collectif signerait la défaite de Jajang.

J'aimais beaucoup les valeurs que Richard a véhiculé dans ce sport (il avait supprimé la mise à mort de l'équipe perdante, dans son royaume).

Dans ce tome, l'auteur a vraiment tiré parti de ces valeurs pour miner de l'intérieur l'ordre impérial. du pur génie, car Richard s'est transformé en stratège de génie ! Encore un peu et je hurlais "allez Richard" asssise dans mon fauteuil...

Pour la fin, je vous l'ai dit, c'est un peu rapide. Malgré tout, critique mitigée parce que j'ai été surprise et tout compte fait, c'était la seule solution pour éradiquer le tout...

Surprise parce que je ne m'attendais vraiment pas à ce que l'Ordre Impérial soit envoyé dans un monde parallèle. La fameuse morale dont je vous parlais est, une fois de plus, très forte et sauve, puisque Richard n'est pas aussi cruel que ses ennemis (Moi, j'aurais pris le contrôle des boîtes d'Orden et j'aurais liquidé tous les soldats de l'Ordre). On peut tuer, mais pas de trop et la vengeance ne fera pas ressusciter les morts, alors, faut pas être trop méchant avec les Méchants.

Quant aux fameux Piliers de la Création (ceux du tome 7 qui m'ont fait chier), ben ils s'en vont également afin que la magie ne disparaisse pas. C'est bien trouvé et intelligent.

Le final sera les retrouvailles entre Richard et sa namoureuse et les autres qui retrouveront la mémoire. Ouf !

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants... snif... fin de la saga qui, malgré ses gros défauts m'aura fait prendre pied un peu plus dans la fantasy.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Déçu; comme beaucoup de lecteur. Ce onzième tome ne restera pas dans les mémoires. Malgré tout, j'aime beaucoup le personnage de Richard, de Cara, de Nicci, zedd et kalhan bien sur qu'on prend plaisir à retouver.
Pour ma part, après le tome 6, J'ai trouvé la série décevante… le pire de tous étant les piliers de la création.
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Ainsi s'achève le cycle de l'Epée de Vérité... Enfin presque...
Il y a maintenant 10 tomes que Richard est devenu Sourcier de Vérité et après avoir combattu l'Ordre Impérial sur près de 9 tomes, enfin c'est le grand dénouement. En tant que final de la saga, j'attendais beaucoup de ce tome ; Goodkind a passé du temps à tisser un univers riche et vivant, habité de personnages passionnés et passionnants... Des rebondissements, il y en a eu ! Richard et ses amis ont croisé plus d'un ennemi mais, cette fois-ci, c'est THE ennemie dont ils doivent (enfin !) venir à bout : Jagang et son Ordre Impérial.
Encore une fois, l'auteur m'a transporté dans son univers et je suis restée assez scotchée en attendant de voir comment cela allait se terminer et surtout, si Richard et Kahlan allaient enfin se retrouver (au bout de trois tomes où la belle était amnésique et où personne ne se souvient d'elle, il y a de quoi être impatient !). Rien de bien étonnant dans le dénouement de l'intrigue, on pouvait s'y attendre depuis le début en réalité. J'ai apprécié cette fin "simple" pour Jagang, car très symbolique : au final, il n'était qu'un simple personne incarnant le Mal parmi d'autres, et il disparait de manière assez insignifiante...
Cependant, ce tome ne m'aura pas complétement comblé. J'ai parfois eu l'impression que ce 11ème tome était une sorte de "fourre-tout" où l'auteur a rassemblé tous les détails de ses précédentes intrigues pour nous faire découvrir, tadam ! que finalement, ils ne servaient pas vraiment à ce que l'on pensait ! Temple des Vents, Carillons, Chaîne des Flammes, magie d'Orden... Secouez tout ça et vous créerez une intrigue presque originale ! Je me suis sentie larguée par moments dans les méandres des théories concernant la magie. L'auteur a peut-être voulu donner un véritable socle intellectuel à cette manifestation, mais ça manquait de limpidité à mon goût...
Un peu déçue par la fin de Six également, trop rapide et bâclée selon moi, surtout vu tout le tintamarre que l'on nous a fait sur sa puissance. Quitte à ramener ce personnage (très intéressant toutefois), autant soigner les choses.
Au terme de ce tome, je me suis dit que l'intrigue aurait peut-être pu être close depuis belle lurette. Cependant, j'ai toujours le même plaisir à suivre les aventures de Richard, Kahlan, Cara et tous les autres. le style de Goodkind reste simple mais efficace et agréable. Dommage que ce soit là la fin...
... Ha non ! C'est vrai... Il y a un douzième tome auquel s'attaquer maintenant....
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Terry Goodkind est un auteur atypique. Un écrivain qui ne sacrifie rien à son besoin de satisfaire sa libido qui, tout au long de son œuvre, oscille fiévreusement entre romantisme et sado-masochisme.
Il y a dans L'Épée de Vérité (au moins des préquelles jusqu'au tome 13) des pages sublimes, des moments intenses, de pures envolées romantiques qui nourrissent admirablement le sentiment nostalgique du lecteur... qui fera inévitablement surface au crépuscule de la série.
Il y a également chez Goodkind cet irrépressible besoin d'extrême violence, dans laquelle finit par se noyer son œuvre, et qui nous laisse un goût amer (et peut-être même la sensation d'avoir été des témoins otages d'un écrivain sadique ?)
Ce 11ème opus, offre le meilleur, et du moins bon.
Beaucoup plus intense que le précédent, il redonne un nouveau souffle à la série, car si l'on peut objectivement considérer que le tome 10 est chargé de longueurs, le rythme reprend vie dans ce nouvel épisode.
Les compétitions de Ja'La et l'affrontement que mène Richard jusque dans les stades, offrent de très bons moments de lecture. Dans ce tome, un vrai suspens renaît enfin (tué dans le livre 10 à mon sens), et l'on retrouve des palpitations dans l'espoir que Richard et Kahlan soient à nouveau réunis.
Cependant, je ne peux m'empêcher, pour terminer cette bien subjective et forcément injuste critique, de clamer ma frustration face à une fin... dont je ne dirai rien, sinon qu'elle est à "l'emporte-pièce", tellement expéditive et facile, que j'ai trouvé qu'elle faisait perdre toute sa dimension à cet incroyable aventure avec Jagang et les forces destructrices de l'ancien monde que l'on a suivi pendant plusieurs tomes. En bref, je rêvais d'une fin plus étoffée et plus subtile.
Mais que l'on ne se méprenne pas, ce tome 11 (qui, selon la volonté de l'auteur, clôt le cycle de L'Épée de Vérité), renoue avec le rythme habituel de Goodkind, et me paraît bien meilleur que le précédent.
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Alors que Kahlan est toujours l'ombre d'elle-même et que Richard est prisonnier d'en général de l'Ordre, la situation semble désespérée.
C'était sans compter sur les Soeurs de l'Obscurité qui décident de remettre les boîtes d'Orden dans le jeu...

Richard a désormais un an pour arrêter Jagang, sauver l'humanité de dix siècles de ténèbres, contrer les Carillons, retrouver ses pouvoirs et libérer Kahlan de la chaîne de Flammes... sacré programme !

Enfin le final de la saga !
Je frémissais rien que de l'avoir en main avant même de commencer ma lecture !
J'avais tout de même bon nombre d'appréhensions, quelques unes étant finalement justifiées mais minimes...

On entre assez vite dans le vif du sujet avec ce tome, j'avais adoré le précédent et je me souvenais bien de la situation (et puis l'attente entre les deux derniers n'a finalement pas été très longue).
Pourtant, alors que l'on sait pertinemment que ce tome est celui du dénouement et par conséquent que l'affrontement final (quelque soit sa forme) doit avoir lieu celle-ci se fait attendre.
Goodkind joue avec son lecteur et prend plaisir à empirer la situation de façon exponentielle de manière à accroître la tension ; ce qui est plus qu'efficace !!

Malheureusement cet effet a une contrepartie un peu décevante : le grand final est assez bref.
Et même si l'on est habitué avec Goodkind a toujours avoir le fin mot d'une intrigue dans les 100 dernières pages, j'espérais mieux pour cet ultime tome (qui clôt tout de même une saga de près de 7000 pages !!! )
Donc voilà, un peu rapide à mon goût et pas assez explorée, la solution de Richard n'est que peu approfondie, je ne suis même pas sûre d'en avoir vraiment tout saisi (en tout cas pas dans le détail...)

Pourtant le tome est bon, pour ne pas dire excellent.
Tous les éléments des intrigues des dix autres tomes se recoupent ici et servent ce final explosif : le peuple d'Adobe, les dessins de la grotte, le rôle et la vraie vocation de l'épée de Vérité, Samuel, les Carillons, Bravoure, la magie Ordennique, Denna, les prédictions, les dragons rouges...
Un final qui donne donc une véritable unité à cette saga vraiment riche.


[...]
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Je ne prends pas toujours la peine de critiquer les livres de cette saga mais là je ne peux me résoudre à rester sans voix. La fin de cette lecture m'a terriblement perturbée (dans le bon sens du terme). Que ce soit à travers les tactiques de jeu du Ja'La, que ce soit dans la lutte face à l'ordre impérial mené par Jagang le Juste, que ce soit dans les recherches contre les Carillons et la Chaîne des flammes, le message fort de ce livre est sans conteste celui de la valeur de la vie ; chaque vie est unique et mérite d'être vécue : c'est le Credo de ce livre et en particulier de Richard, notre héro préféré. En parlant de Richard, je trouve que l'auteur, Terry Goodkind, a développé là un personnage exceptionnel et très riche, presque réel. Je suis impressionnée par le travail d'écriture qui a conduit à le rendre si vivant : chacune de ses réactions semblent lui coller comme un gant, j'ai l'impression, à ce 11e tome de connaître ce personnage comme si j'avais moi même vécu ce qu'il a vécu. Un autre personnage que j'affectionne particulièrement est Nicci : alors que la majeure partie de sa vie est restée dans la flou de l'idéologie de l'Ordre impérial, grâce à Richard qui lui a ouvert les yeux, mais surtout grâce à sa volonté propre, elle a su se remettre en question et accepter de reconsidérer la valeur de sa vie. Sa force de caractère est admirable et une bonne leçon pour les coeurs brisés. Alors qu'elle est très amoureuse de Richard, elle pense avant tout à son bonheur à lui, et est d'une loyauté sans faille à son égard. Dans le tome précédent le Fantôme du Souvenir, elle nous confiait au travers de ses pensées que "pour donner un sens à sa vie, l'amitié pouvait suffire lorsqu'elle était de cette qualité".
Je finirai cette critique par quelques mots de notre fameux Richard, qui semble si bien effleurer une belle vérité du doigts : "exister dans un vaste univers pendant l'équivalent d'une seconde à l'échelle cosmique, voilà le cadeau que nous fait la vie. Cette fête éphémère est la seule que nous aurons jamais, et sa fin est écrite dans les étoiles. Après notre mort, L Univers continuera, indifférent à notre disparition. Mais tant que nous sommes présents, nous appartenons à cette immensité, et notre vie est liée à toutes les autres. Chacun de nous a eu la chance de recevoir ce magnifique cadeau qui n'appartient qu'à lui. On peut offrir sa vie si on en a envie, mais nul n'a le droit de nous la prendre. C'est la leçon à tirer de tout ce que nous avons dû traverser.
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Je suis un peu déçue par ce dernier volume : de trop nombreuses répititions et une N-ième histoire qui vient compliquer la relation Richard-Kahlan vient alourdir ce livre de façon inutile.

Mais j'ai apprécié la fin de la série, qui correspond bien à l'esprit des autres romans.
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