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EAN : 9782264060297
384 pages
10-18 (18/04/2013)
3.29/5   7 notes
Résumé :
1839 : le jeune Abdülmecid succède au sultan Mahmut II à la tête de l’Empire ottoman. Très vite, l’inexpérience du nouveau sultan déclenche les convoitises et menace l’équilibre politique de la région. Cerné par les Russes et les Égyptiens, l’empire doit défendre son territoire. Au milieu des complots, Hachim, fidèle au grand vizir, est chargé d’enquêter sur un meurtre mystérieux dans un monastère chrétien. Sa piste le mène au coeur du pouvoir, dans l’atmosphère sen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est avec ce qui semble être le quatrième roman historique de l'auteur que je découvre à la fois Jason Goodwin et son détective atypique Hachim.
Mais alors que me raconte ce « Mauvais oeil » et « la malédiction du harem »
En 1839, contre toute attente, la flotte ottomane rallie les Egyptiens. Hachim se risque dans le harem du sultan pour tenter de comprendre comment celui qui fut naguère son ancien mentor, Fevzi Ahmet, a bien pu soudain renier son indéfectible loyauté au sultan.
Je fais donc dans ce polar historique la connaissanve d'Hachin, le seul détective eunuque du genre à ma connaissance. Hachim est un enquêteur peu ordinaire. Il est aussi connu pour sa rare intelligence et sa discrétion. Avec lui nous allons entrer dans Istanbul, la crapuleuse et fascinante capitale de l'empire ottoman. Et Hachim est un merveilleux guide dans la ténébreuse histoire de cette cité de légende. Car, à n'en pas douter, au coeur de l'Empire ottoman en 1839, les trahisons et les convoitises menacent le fragile équilibre du pouvoir. Et ici la trahison est synonyme de mort.
Ce roman de Jason Goodwin est pour moi une vraie révélation. J'ai aimé être en totale immersion au coeur de la Sublime Porte, entre Bosphore et monastère chrétien, entre palais impériaux et harem interdit. La magie a totalement opéré sur moi. Et je sais que déjà je vais partir à la recherche du premier polar de cette série rien que pour découvrir la genese de celle-ci et celle de notre incroyable détective.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Suite d'une série de romans policiers mettant en scène l'eunuque Hachim, habilité à enquêter à la fois dans les harems et la ville extérieure…

C'est le premier roman de Jason Goodwin que je lis. L'écriture est agréable et on se retrouve avec plaisir plongé dans l'empire Ottoman du XIXème siècle avec les intrigues politiques, la soif de pouvoir de femmes du harem, mais aussi de nombreuses recettes de cuisine qui émaillent le roman ! On surprendra par exemple une conversation autour de la tomate : est-ce un fruit comestible ? peut-on la manger crue ou doit-on la faire cuire ? de quoi faire sourire…
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1er livre de cet auteur que je lis. Commencer une série en plein milieu n'aide pas à bien entrer dans son univers. le résumé était pourtant tentant... Mais je n'ai jamais réussi à m'intéresser vraiment à l'histoire. Quelques passages sympas n'ont pas fait balancer mon coeur vers une étoile de plus. quelques invraisemblances, surtout au moment de la résolution de l'énigme, m'ont fait pencher vers les 2 étoiles.
L'histoire était soit trop, soit pas assez fouillée. J'aurais aimé plus d'explications des tenants politiques de l'affaire et une mise en perspective de l'intrigue plutôt que des déambulations des protagonistes. Ou alors, il n'aurait pas fallu se lancer dans un complot aussi complexe et écrire une intrigue policière simple...
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intéressant moi qui adore Istanbul, quelques invraisemblances, surtout au moment de la résolution de l'énigme,L'histoire était soit trop, soit pas assez fouillée. peut mieux faire
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Au harem, les sourires servaient naturellement de bakchich, tout comme les froncements de sourcils et l’enthousiasme, la froideur et les propos acerbes. Sourires et trépignements étaient, au sein de ce monde clos, monnaie courante. Derrière chaque geste se cachait le désir d’être remarquée. Et, derrière ce désir, il y avait l’espoir de gravir les échelons, de monter dans la hiérarchie des femmes du harem, de se rapprocher de plus en plus du corps de l’homme dont la vie leur était, pour ainsi dire, confiée.
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Le harem avait un langage qui lui était propre : des mots et des expressions qu’il fallait apprendre sous peine de passer pour une novice. Ce langage allait de pair avec une diction plus douce et plus sifflante que celle des Turcs de la rue, plus noble, plus coulante. Il en allait du zézaiement du harem comme de la douceur des mains : c’était une marque qui attestait de son rang. La voix d’une fille du harem ressemblait à une caresse.
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Il est une règle entre toutes qu’il vous faut observer : c’est la règle du silence. Nous formons une famille. Et, comme dans toute famille, nous avons, à n’en pas douter, nos désaccords et nos rivalités. Mais ce qui survient ici, dans le harem du sultan, ne regarde que nous et personne d’autre. Vous allez voir et entendre des choses qui vous surprendront. Peut-être même en serez-vous contrariées. Mais tout cela, c’est notre affaire, et celle de personne d’autre.
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Tamerlan était un puritain, hostile au luxe et à l’insouciance citadine. Pour lui, et pour ceux qui lui ressemblaient, nous ne sommes qu’un squelette enrobé de chair. Dans la mort, cette réalité éclate au grand jour. L’âme, de son côté, n’a rien à voir avec tout ça. Le crâne se montre pour ce qu’il est... une prison terrestre.
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En général, dans ce quartier, les gens se connaissaient de vue, et les intrus étaient rares. Ceux qui ne venaient que pour fureter l’étaient plus encore et, de ce fait, étaient considérés comme des bêtes curieuses.
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Videos de Jason Goodwin (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jason Goodwin
Interview de Jason Goodwin par Barbara Peters. 1/6
Non sous-titré.
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