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3,83

sur 404 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Peu de temps avant son soixantième anniversaire, en 2007, Robert Goolrick trouve le courage de publier “Féroces”.
Ce récit autobiographique s'apparente à un chemin de croix mais jamais l'auteur virginien n'a pu faire sienne la première des sept paroles prononcées par Jésus à l'agonie : “ Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils font”.
Les parents du petit Robert eux savaient...

Vous refermez “Féroces” quelque peu ébranlés, l'esprit marqué par d'horribles réminiscences d'un parcours de vie irrémédiablement brisé dès l'enfance.
Vous n'êtes pas prêts d'oublier non plus cette american way of life des années cinquante, cette vie de faux-semblants noyée dans les plaisirs faciles et la recherche du bonheur à tout prix, ce désoeuvrement dans les vapeurs d'alcool qui pousse très loin les limites de la bêtise humaine...

Avec une sensibilité à fleur de peau Robert Goolrick met son âme à nue et extériorise une souffrance qui depuis si longtemps le ronge. Sans voyeurisme ni pathos, “Féroces” oscille dans sa seconde partie entre témoignage et catharsis.
Le rôle d'éponge qui échoit au lecteur est parfois difficile mais celui-ci s'honore à aborder, à comprendre, à finalement absorber les choses de la vie jusque dans leur laideur la plus immonde.
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C'étaient les années 50, dans une petite ville de Virginie. Les femmes mettaient des bigoudis avant l'heure du cocktail et de belles robes en soie. Les hommes jouaient de la cuillère et du shaker pour la préparation de ces fameux cocktails. Les cocktails, la première religion des Goolrick, nettement plus assidus en cette heure de fin d'après-midi que pour la messe du dimanche. D'ailleurs, on ne dérange pas un Goolrick à l'heure du cocktail, à savoir de dix-sept heures à minuit passé. le jeune Goolrick l'apprendra à ses dépens.

Derrière les rideaux fermés de ces demeures virginiennes, à l'abri des regards indiscrets, l'atmosphère devient étouffante, oppressante même. Je suffoque de ces faux-semblants d'une famille noyée sous des cocktails aussi colorés que les tapisseries du salon cosy et où l'alcool est aussi envahissant que ces sumacs de Virginie. le drame est là, je le pressens, je le ressens, juste une question de jours ou d'années, mais il va survenir, inexorablement, dans les vapeurs de gin.

Les scènes d'une vie, dignes de la fin d'un monde, celui de l'innocence du jeune Robert, s'achèvent à ma lecture. Achevé, je le suis totalement devant l'horreur de cette vie, les malheurs de cette enfance. Certains chapitres remuent les tripes, donnent la nausée, et le flot d'alcool déversé entre les pages n'est qu'un moindre mal. Un chapitre en particulier donne envie de fermer les yeux, et de laisser couler la tristesse de ce gamin de ses paupières closes. Oui, il y a des scènes horribles dans ce roman autobiographique, un grand roman certes, mais une expérience innommable, plus atroce et féroce que ne laisse présager la vie d'un grand écrivain. Je ou lecteur lambda ne peuvent rester insensibles à ces mots, les maux d'une époque et des cocktails de Virginie.
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Un très grand roman, magnifique et déchirant, d'un des plus talentueux auteurs de la littérature américaine contemporaine.

J'avais déjà gouté au talent de Robert Goolrick, mais venir à « Féroces » après « Arrive un vagabond » et « la chute des princes », tous deux très bons, ne fait qu'en aviver la qualité car « Féroces » les surpasse à mes yeux.

J'espère ne pas me tromper en affirmant que cet avis n'est pas porté uniquement sous le coup de l'émotion, évidemment forte à la lecture de ce témoignage terrible, et qui m'a demandé, chose assez rare, un long moment de recueillement à l'air libre une fois refermé pour retrouver ma sérénité.

C'est qu'il y a beaucoup de choses admirables dans ce livre : sa construction, en une série de tableaux animés, épars mais qui amènent en cercles concentriques vers le noeud du drame, révélé tard car immensément difficile à dire; la puissance d'évocation de cette famille tant dans sa gloire factice que dans ses démons cachés aux regards; l'élégante manière de dévoiler l'intime, sans vulgarité même dans la crudité; la plume naturaliste, délicate mais incisive de Goolrick qui regarde en face le réel, et dont on a l'impression qu'il nous murmure son histoire à l'oreille.
Et surtout l'étrange sensation de paisible tristesse qui se dégage du propos malgré la violence exorcisée avec colère, avec douleur, mais sans fiel. Il ya cependant quelque chose de dangereux dans ce livre dont les âmes sensibles se doivent de se tenir éloignées.

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"Féroces" est un livre terrible sur les blessures qui ne guériront jamais. Les blessures d'un enfant de 4 ans qui cherchera en vain à vivre heureux, à être aimé et aimer.
Vivre avec le souvenir du passé , avec ce passé cruellement, sournoisement présent quoiqu'il arrive, c'est ce que nous raconte avec une force troublante Robert Goolrick.
Dans un décor où tout semble parfait, où "la bonne éducation" fait loi, que d'ambivalences, mais aussi que de souffrance pour cet enfant qui cherche et rêve de rendre heureux ses parents malgré la haine qui se dégage d'eux.
Tout au long de ce récit on sent la souffrance de ce "non amour", de cette quête d'affection.
Lle mal-être est d'une telle puissance que la lecture en devient parfois oppressante. "je ne voulais pas que les gens aient du chagrin, je ne voulais pas de leurs larmes. Mon rêve n'était pas de leur manquer mais de n'avoir jamais paru sur cette magnifique planète ronde, tourbillonnante est démesurément peuplée."
Les raisons qui poussent l'auteur à écrire ce livre sont égrainées à la fin, elles percutent, elles bouleversent, elles émeuvent. C'est un livre écrit avec beaucoup de pudeur, il n'y a pas de déballage, de règlement de compte. C'est un livre tout en nuances, écrit avec une certaine retenue ce qui renforce l'ambivalence. C'est un livre d'une grande qualité, les mots sont justes, bien choisis, percutants et d'une grande sensibilité. Ce n'est pas un livre qui réconcilie avec la race humaine, ce n'est pas un livre qui donne la pêche mais c'est un livre cruellement touchant.
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Chez les Goolrick, il y a « le paraître », il faut briller en société, être connu et respecté et surtout incarner la famille idéale. le quotidien n'est qu'une succession de mondanités, de cocktails, de soirées, de thés, de barbecues et de fêtes chez les uns et les autres... Une vie publique douce et heureuse, insouciante...
Et puis, il y a « l'être », l'envers du décor, nettement moins avenant. L'alcool, l'ennui, les déceptions professionnelles, les non-dits, le silence, l'absence d'amour et le mensonge emplissent le quotidien... Et surtout, un terrible secret, si lourd et douloureux qu'il a marqué à vie l'auteur.
«Je n'ai jamais raconté cette histoire aux gens que je connais et que j'essaie d'aimer. Je ne l'ai pas racontée à ma famille. J'ai peur de la raconter aujourd'hui.»
Robert Goolrick s'attaque à ses vieux démons. Il tente de panser des blessures jamais cicatrisées et nous livre une lecture éprouvante et poignante, dont il est impossible de sortir indemne.
« Féroces » est un livre magnifiquement terrible.
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Un livre d'une grande distinction, quelle dignité. Je suis profondément marquée par la sobriété, la classe qui émane de Robert Goolrick, une très belle âme. Vous avez su dire l'indicible. Et avec quel courage !

« Je la raconte parce que je me suis hissé tout seul à bout de bras depuis l'âge de quatre ans, et que cet effort me laisse malade, épuisé, et dans une colère que vous ne sauriez imaginer. »

Et malgré tout, cette colère, vous l'avez maîtrisée de bout en bout lors de la rédaction de cette autobiographie. C'est une écriture élégante, fine pour évoquer la désagrégation d'un enfant devenu grand. Un homme grand démuni de racine, flottant sur une nébuleuse de haines, toujours prêtes à le dévorer, l'absorber, un lac noir dans lequel il voit l'ombre de celui qu'il aurait voulu ne pas être et le serpent qui le ronge de l'intérieur. Il ne peut se regarder que dans le reflet d'une lame, il ne peut se sentir aimé et aimant que dans la douleur, il ne peut voir l'amour qu'en rouge, au travers d'une larme de courage.

Je suis très émue par ce récit et certaines des phrases sont difficiles à accepter. Par exemple lorsqu'il parle de sa mère et du collier : « Nous avons tendance à rester attachés aux objets qu'aimaient ceux qui nous ont aimés. » Ceux qui nous ont aimés… ! Mince zut et crotte de bique !!
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Chez les Goolrick, l'alcool coule à flot, cet alcool festif et coloré, joyeux compagnon des soirées mondaines et des cocktails chics, Manhattan ou Vodka Stinger, Blue Monday, Highball et Side-Car sirotés par les dames en robe de lin blanc, en soirée ou à l'heure du thé, au déjeuner avec les petits sandwiches au concombre, après diner en pousse-café et digestif, chez les amis ou en pic-nic, partout, tout le temps.
Robert Goolrick raconte son enfance dans les « vapeurs » maternelles et paternelles, le mépris et la violence larvée d'une famille pour qui le paraitre compte plus que tout. Car ce qui se passe à l'intérieur de cette maison ne doit jamais transparaître. Les Goolrick sont des princes. Ils savent recevoir, ont toujours le bon mots, l'esprit vif et cultivé, l'humour et le charme qui font les hôtes d'exception. Et rien, pas même l'odieuse vérité sortie de la bouche d'un enfant, ne saurait gâcher la fête.
Récit glaçant, terriblement triste, dont l'entrée en matière m'a pourtant souvent fait rire tant elle est empreinte de cynisme; La suite du livre est beaucoup plus sombre, le malaise est contenu, l'indicible distillée au goute à goute jusqu'à la révélation de fin du livre.
Porté par une écriture incisive, cruelle et maîtrisée, le récit que fait Robert Goolrick de son enfance et de sa vie est simplement bouleversant.
Un livre très intense, très sombre et merveilleusement écrit, qui va me hanter un bon moment je pense.
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L'auteur vient de perdre son père et la famille a enterré ses cendres dans le jardin de la maison familiale, à côté de celles de la mère. Il a creusé lui-même la terre et se retrouve maintenant avec l'envie de parler de son enfance.
Dans une première partie plutôt gaie, l'auteur nous dépeint sa vie dans une famille bourgeoise aux apparences tranquilles. le père est professeur d'université, la mère s'occupe de son foyer et de ses trois enfants.
C'est une famille très originale dans sa façon de vivre, un couple admiré par tous, qui sait organiser des fêtes joyeuses et recherchées.
Les vacances se passent chez les grands-mères comme pour tous les enfants. Il y a des jeux, des moments drôles qui décrivent très bien l'insouciance de la vie dans les années 50...
La famille est heureuse, pas forcément très riche mais elle ne manque de rien. On y soigne toujours les apparences, le père est charmant, la mère est d'une élégance exquise, les robes du soirs virevoltent, et les cocktails coulent à flot dans les gosiers assoiffés des fêtards...
Seul bémol, les parents rentrent souvent un peu trop alcoolisés malgré leur image de famille parfaite et les disputes font rage.
Les enfants ont un seul interdit : NE JAMAIS PARLER D'EUX à l'EXTÉRIEUR, ni aux copains, ni à l'école.
Ne jamais parler des disputes des parents, de leurs remarques acides, de leur désamour pour ce fils qu'ils voudraient ne plus voir alors qu'ils adorent l'aîné et entourent leur fille de toute leur sollicitude.
Lui, c'est celui qui les empêche d'oublier le crime qu'ils ont commis sur lui...
C'est celui qui raconte... C'est l'auteur.

L'auteur alterne le récit de ses années heureuses, ou presque, avec celui de ses années de perdition, de beuveries, de problèmes psychiatriques, de drogue où dominent son envie de mourir et d'être aimé, ainsi que les soins à l'hôpital pour tenter de faire cesser les scarifications qu'il s'inflige.
[...]
Comment ses parents ont-ils pu continuer à faire comme si...c'est la question en effet que l'on se pose en reposant ce livre, comme l'auteur le fait lui même dans ces pages terribles où il nous dit tout sur le drame de sa vie.
C'est sur ce questionnement qu'on le referme, et la première moitié du livre qui nous était pourtant apparue si légère et presque raffinée, nous semble tout à coup glauque et tout à fait abjecte...
Pour une chronique plus complète voir...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Robie a quarante ans passés. Peu après avoir enterré son père, il raconte son enfance entre des parents alcooliques, dans une famille plus que tout attachée à préserver les apparences. « Je pensais que je sauterais de joie, le jour où mon père mourrait. Je croyais que tout le poids du monde s'envolerait de mes épaules. » (p. 15) Robie se souvient des longues soirées avec les voisins, dans un ballet parfaitement maîtrisé où le couple Goolrick était le centre de toutes les attentions et de toutes les jalousies. « Nous les adorions et nous les craignions. Notre crainte naissait du fait que nous les savions malheureux. » (p. 67) Dans les années 1950, le petit Robie évolue dans une société désespérée où les femmes au foyer sont dépressives et se gavent de calmants et de cocktails. Il observe la lente déchéance de sa mère. « Elle était élégante en public et négligée en privé. » (p. 63) Mais voilà, chez les Goolrick, il y a une règle : on ne parle pas à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. Et chaque secret est une blessure supplémentaire.

Toute son enfance et plus tard, une fois adulte, Robie ne cherche qu'une chose : obtenir l'amour de ses parents. « J'aimais voir ma mère dans de beaux vêtements. Je voulais croire que nous étions plus riches que dans la réalité, et mes parents étaient si malheureux que j'aurais inventé n'importe quoi pour leur faire plaisir, même si, comme on me le répéta maintes fois, ils ne montrèrent jamais le moindre signe de fierté ou de gratitude envers quoi que ce soit que j'aie pu faire. » (p. 64) Avoir quitté le giron familial pour New York ne suffit pas au narrateur pour se libérer la pesanteur d'une enfance aussi lourde. Obsédé par le suicide, bourré de médicaments, Robie glisse lentement dans la même décrépitude mentale que celle qu'il a observée chez ses parents. « Il arrivera des choses terribles. C'est ce qu'on m'a dit, et je le crois. Il s'est passé des choses terribles, bien sûr, des choses terribles plus tard, mais il va s'en produire de bien pires. » (p. 148) La révélation du drame familial n'est pas très étonnante, mais elle est présentée de telle façon et avant tant de violence crue qu'elle remet en perspective les 140 premières pages du récit. Après cet événement, il ne restait à Robie que de faibles possibilités de bonheur. « le reste n'est qu'une vie, rien de plus, l'histoire d'une vie difforme. La vie où rien d'autre, à aucun autre moment, n'a vraiment d'importance. » (p. 154)

Ce roman est aussi remarquablement écrit que les précédents que j'ai lus de l'auteur. L'histoire est poisseuse, fétide, mais il est impossible d'en détacher les yeux. Pour une raison qui m'échappe, je n'ai compris qu'à la toute fin de ma lecture qu'il s'agit d'un texte autobiographique, ce qui a renforcé l'horreur. Il y a dans ce texte la puissance terrifiante qui me bouleverse chez Joyce Carol Oates. de Robert Goolrick, récemment décédé et dont l'oeuvre n'a aucune preuve à faire, lisez Une femme simple et honnête, Arrive un vagabond et La chute des princes.
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Je suis toujours un peu méfiante des autobiographies car je me demande jusqu'à quel point celles-ci peut être édulcorées, romancées, magnifiées, selon la personnalité de l'auteur. Je suis donc rentrée dans ce livre avec quelques réticences au départ mais les critiques m'avaient tellement emballées que je me suis lancée et bien m'en a pris. Quel choc ! L'histoire bouleversante de ce petit garçon puis de cet homme qui n'aura de cesse dans la vie de rechercher le moindre signe d'amour de ses parents. Des parents pourtant en dessous de tout qui ne vivent que pour le paraître et les cocktails et finiront alcooliques, mondains déchus et parents inconséquents et monstrueux.

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur et son parti-pris pour aborder le récit de sa vie. Nous passons constamment du rire aux larmes et l'ambiance du livre m'a vraiment rappellé celle des comédies à l'italienne qui oscille entre tragique et comique. J'ai retrouvé à travers ce livre tout ce qui m'avait plu et ému dans le film d'Ettore Scola "Nous nous sommes tant aimés" où sous couvert de farce et de ridicule, on ressent encore plus profondément le désarroi et la profonde tristesse des personnages qui ont le sentiment d'avoir raté leur vie. Ici aussi, la lucidité de l'auteur sur ses échecs et ses failles, sur sa souffrance face au désamour et sur ses traumatismes d'enfant transparaît de manière flagrante à travers ses lignes.

Ses personnages ne sont pas des caricatures, c'est tout le contraire, ils nous démontrent comment des gens ordinaires au départ peuvent basculer insidieusement dans la perversité et le désir de détruire. Un geste monstrueux n'est en réalité qu'un accident voire un "incident" de parcours mais ce geste distillera la peur et surtout mettra les parents de l'auteur en face d'un miroir où ils verront le reflet de leur déchéance. L'auteur devient alors une sorte de catalyseur de leurs échecs, de leur médiocrité et il les mettra en face de leur propre réalité. C'est cette image d'eux-mêmes que l'auteur leur renvoie qu'ils ne lui pardonneront jamais.

C'est un récit poignant et dur malgré des passages drôles et caustiques qui sont comme des petits moments de respiration dans l'histoire. Mais ces petites parenthèses plus légères ne masquent pas la profonde souffrance de l'auteur et n'effacent pas le traumatisme de sa vie. J'ai été bouleversée par ce cri silencieux qui traverse le livre de part en part, un cri d'une puissance sombre et féroce qui prend le lecteur aux tripes et ne le lâche plus jusqu'à la dernière ligne de ce livre.
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