AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de MIOP


MIOP
09 février 2012
L'auteur dépeint sans artifice, l'Afrique du Sud de l'Apartheid. Elle donne sa vision d'une société ségrégative basée sur l'injuNadine Gordimer dissèque une nature humaine prisonnière d'un monde devenu plus gris que franchement noir ou blanc.
Tout le récit est raconté du point de vue des parents du jeune meurtrier, dont la vie va être bouleversée par ce drame auquel rien ne les préparait. Pour le père profondément croyant se pose un problème de conscience : peut-on continuer à aimer un fils qui a tué ?
Quant à la mère, elle passe en revue l'enfance et l'adolescence de son fils, tentant d'y trouver les prémices de son dysfonctionnement présent tout en s'accusant de ne pas avoir su prévenir le mal à temps.
Cette étude psychologique raffinée et fouillée fait monter notre adrénaline jusqu'à la plaidoirie étourdissante d'Hamilton et le jugement, qu' on lit d'une traite.
A la faveur de ce drame, le couple prend conscience du décalage entre leur vie de blancs cossus, sécurisés et le bouillonnement d'une société multiraciale naissante avec ses tensions et ses complicités.
L'auteur dépeint sans artifice, l'Afrique du Sud de l'Apartheid. Elle donne sa vision d'une société ségrégative basée sur l'injuNadine Gordimer dissèque une nature humaine prisonnière d'un monde devenu plus gris que franchement noir ou blanc.
stice et l'absurde et nous appelle à nous interroger sur l'éducation, la politique, la morale...
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}