Une confession

Gorki est l'un des premiers russes classiques que je lis. Il est l'un des fondateurs du réalisme socialiste en littérature… Donc… Eh bien, je suppose que c'est ce que j'ai lu, même si je ne comprends pas bien ce que cette définition implique.

Réalisme socialiste, probablement parce qu'il nous décrit les déboires et la vie très dure de son héros. Il va de malheur en malheur. C'est comme chez Zola, sauf que les héros portent des prénoms imprononçables.

Ce que je ne comprends pas bien par contre, c'est que son récit est en grande partie basé sur la religion, sur Dieu, et ce que les gens pensent de la religion et de Dieu. J'avais un peu l'impression de lire des passages de la bible à certains moments. Le plus frustrant est qu'il n'y a pas vraiment de réponse. Le héros erre à travers la Russie pour trouver une façon de croire en Dieu qui lui corresponde. Est-ce qu'il trouve ? On en est pas vraiment sûrs. En revanche, ce qui est très clair, c'est que les russes contemporains ne sont pas libres d'exprimer le fond de leur pensée (un peu comme aujourd'hui ?). La censure est là et on emprisonne les gens pour leurs opinions.

C'était donc un livre très joyeux, malgré le bonheur éprouvé en recevant ce Masse critique.