Montréalais d'origine syrienne,
Jean-Pierre Gorkynian capture le désarroi identitaire des immigrants de deuxième génération dans un premier roman qui décoiffe. Même si le narrateur a oublié son arabe maternel, il rêve du Sahara et de djinns quand il se drogue pour oublier les conflits au Moyen-Orient. Écartelé entre la honte d'être musulman et la rage d'être l'objet de préjugés, entre les valeurs québécoises et l'héritage de ses parents, il cherche dans l'écriture la force de combattre ses démons. «Tout comme les déserts les plus arides, les problèmes insolubles cachent leur puits.» Mais comment ne pas les confondre avec les mirages ?
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