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Critique de ATOS


ATOS
03 septembre 2019
« Pour le parfait flâneur, pour l'observateur passionné, c'est une immense jouissance que d'élire domicile dans le nombre, dans l'ondoyant, dans le mouvement, dans le fugitif et l'infini. Être hors de chez soi, et pourtant se sentir partout chez soi ; voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde ». Charles Baudelaire. Vivian Gornick, dans la tradition de la littérature urbaine, nous permet de déambuler dans les rue de New York, dans la tête d'une femme à part : une flâneuse.
Qui n'a jamais marché dans une grand métropole, qui n'a pas traversé les flots, les vagues, les abîmes et les sommets d'une grande cité, qui n'a pas connu les flux et reflux de la foule, du bruit et des parfums d'un métropolitain, d'un boulevard, qui ne s'est pas cherché, interrogé, enflammé parfois écoeuré, en un mot qui n'a pas mille et une fois vécu l'ondoyante et triviale urbanité , que celle ou celui-ci soit, à la lecture de ce récit, convaincu que ce manque doit être comblé.
Oui, je sais, fuyons la ville...ses odeurs, sa violence, son indifférence…. Mais je suis peut être moi- même une femme à part...pour aimer tellement déambuler flâner, marcher dans la grande ville, affûter mon regard aussi bien que mes semelles de vent aux joues de ses pavés, de ses quais, macadams, funiculaires, cours et escaliers. le voyage à travers la ville est toujours une exploration une aventure, un questionnement. J'ai adoré lire les déambulations new-yorkaises de Vivian Gornick. La pertinence de ses impertinences, son regard sur l'amour, l'amitié. Et quelles soient de Paris ou de New-York, que la Statue of Liberty en soit témoin, nos humaines urbanités se ressemblent comme deux moineaux.

Astrid Shriqui Garain
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