Le Scrameustache, tome 6 : La fugue du Scrameustache

Le Scrameustache en a assez de devoir se cacher. Depuis qu'il vit avec Khéna et son oncle, il ne sort pas de la maison, ou alors avec mille précautions. Comme Oncle Georges le dit à Khéna : " Tu ne voudrais quand même pas que tout le monde sache qu'il y a un extraterrestre chez nous !... de la discrétion, c'est tout ce que je lui demande ! " .
Eh oui, que penseraient les bonnes gens de Chambon-les-Roses s'ils savaient ? Oncle Georges aime bien le Scrameustache, mais il est parfois bien encombrant.
Alors là, il va en avaler des couleuvres l'oncle Georges dans cet album, et pas qu'un peu ! Parce que notre petit Scrameustache décide de sortir et accumule les bêtises. Il ne faut pas lui en vouloir le pauvre, ses intentions sont pures : il veut aller à l'église voir la crèche. Mais le voilà qui débarque en pleine messe de Noël, place dans cette fameuse crèche un mouton vivant qui va bien sûr bêler au mauvais moment, et à partir de là les catastrophes vont s'enchaîner.

Cet album est de loin le plus drôle de ceux que j'ai lus pour l'instant. J'ai ri (voire gloussé) à chaque page, et surtout, j'ai fait la connaissance de ces fameux Galaxiens. Leur réputation n'est pas usurpée : il sont trop mignons, et j'ai hâte de les retrouver dans le tome 7 intitulé "Les Galaxiens". À très bientôt.

Premier album à s'intituler "Le Scrameustache" en lieu et place de "Khéna et le Scameustache".

Notre jeune animal s'ennuie puisqu'il ne peut pas se montrer. Pourtant, il a bien envie d'aller jeter un coup d'oeil à la messe de Minuit.

Il rencontrera une petite fille dont le père réalise des jouets. C'est là que le Scrameustache décidera de faire réaliser des poupées à son effigie, animées, afin que plus personne ne soit étonné de le voir.

Hum... ça tournera un peu au vinaigre, vu qu'il nous fait carrément une fugue en quittant le domicile d'Oncle Georges.

Beaucoup de péripéties, de dialogues amusants, drôles et l'arrivée de ces chers Galaxiens qui entrent en scène pour la première fois.

Enfin, pas tout à fait la première fois puisqu'un petit bonhomme tout vert était déjà apparu en fin du 5 et dans un autre avant, juste pour coller le mot "fin" et balancer une phrase comique entre deux cases.

Ce tome est suivi par "Les Galaxiens".

Gos se lâche et le scrameustache aussi, à moins que ce ne soit l'inverse... le petit extra-terrestre en a marre de se cacher, d'être raisonnable... surtout à l'approche de Noël. Alors, il envisage de se montrer à la population entière.

Une rencontre va tout déterminer... celle avec la fille d'un fabricant de jouet. Des poupées scrameustaches. Quelle bonne idée. Et il est un pro de la comm' en choisissant de sauver un passant sous l'oeil de la caméra.

Khéna, qui n'est pas beaucoup plus mature, riposte en sortant le gros vaisseau et en apparaissant aux journalistes revêtu de sa combinaison... Mais là, tout dérape. le père adoptif de Khéna a appelé l'oncle de celui-ci à l'aide et les galaxiens débarquent pour tout régler, mais Khéna les attaque en se méprenant sur leur venue. Un galaxien termine à l'hôpital sous bonne garde. Et les ennuis ne sont pas terminés...

Gos ouvre les vannes et nous livre un conte de Noël très sympa. Il innove à plus d'un titre. On a un personnage féminin digne de ce nom, la femme du fabricant de jouet. On a des rouages psychologiques à l'oeuvre, avec la jalousie de Khéna, le lucre chez le fabricant de jouet... La société est bien étudiée, les média finement rendus, avec un brin d'écologie, très en avance pour l'époque.

Et, surtout, on a l'arrivée des galaxiens, personnages très drôles, dotés d'une structure, d'une chaîne de commandement et d'un partage des rôles tout à fait spécifiques. Ils sont l'équivalents des schtroumpfs dans la série.

Au final, c'est frais, vif, envolé. Et il y a un côté finalement très oedipien, très freudien, chez Gos, dans la désobéissance du scrameustache et de Khéna par rapport aux ordres de Georges Caillau.

Un de mes préférés à ce stade.

Ça devait arriver ! A force de rester cloîtré entre quatre murs pour ne pas se faire remarquer des terriens, le Scrameustache a fugué. En effet, il est difficile en cette période de noël de résister à la joie ambiante (ses courses de luges, sa crèche grandeur nature…). Seulement, sa fugue va entraîner une série d'événements catastrophiques. La rencontre du Scrameustache avec un fabriquant de jouets et sa petite famille intrigue son ami Khéna et oncle Georges. Et si notre extraterrestre cherchait à se faire de la publicité ? Histoire que la population ne se retourne plus sur son passage. En tout cas, les journalistes tiennent là le scoop de leur vie : une rencontre du troisième type ! Les amis du Scrameustache et les Galaxiens vont tenter de réparer les erreurs commises en faisant croire à un canular de plus sur les extraterrestres.

J'ai un faible pour les Galaxiens, ces petits bonhommes verts mignons tout plein, ainsi que pour le look du Scrameustache et sa soucoupe volante profilée sport. Les Galaxiens verts et leur organisation sociale (chacun est chef à tour de rôle), leur caractère finalement très humain (les relations conflictuelles comiques entre le toubib et le mécano) ne sont pas sans rappeler les Schtroumpfs bleus de Peyo. Ce n'est guère étonnant car Gos fut un temps l'assistant du créateur des Schtroumpfs. "Le Scrameustache" constitue pour le jeune public une introduction plaisante à la science-fiction. Sans prétention mais sympathique, « La fugue du Scrameustache » est le seul album de la série que j'ai lu.

J'ai découvert la série par celui là, un vrai plaisir.
Le scrameustache veut sortir de l'anonymat et fait comme un gosse une fugue. Pour la première fois, il rencontre d'autres membres du village de Khéna et Oncle Georges
Il y a des scènes très touchantes, comme le petit mouton vivant dans la crèche.