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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qu'il fait bon se replonger dans les classiques ! Astérix ne date pas d'hier : 1959 pour la première publication et 1961 pour ce premier « recueil » !
Alors, bien sûr, certains trouveront le scénario convenu et les dessins bien pointus (les silhouettes ne sont pas complètement fixées, encore), mais qu'importe ?! Ce premier tome est diablement efficace, et c'est l'essentiel ! Il nous parle en termes simples, il nous dévoile la base de l'humour goscinnyen, mais il nous parle surtout en termes honnêtes de folklore, de résistance (pensez donc qu'on est en 1959, l'Occupation, c'était la veille !). Malgré mon jeune âge, par rapport à cette bande dessinée, certains dialogues sont réellement gravés dans ma mémoire, avec l'aide précieuse du dessin animé qui en est la fidèle adaptation. Nous suivons là Astérix qui est baladé de son village aux camps retranchés romains et qui met toute sa gouaille et sa malice bien françaises à donner du fil à retordre aux « envahisseurs ». Si, pour l'instant, excepté peut-être Panoramix, nous ne découvrons pas beaucoup plus les autres « irréductibles Gaulois », ce n'est que partie remise car cet album en appelait bien d'autres.

Point besoin d'épiloguer davantage : c'est toujours un plaisir de lire cette simple histoire pleine de bonne humeur et qui foisonne de bonnes idées à exploiter par la suite. Nostalgie !

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J'aime dire qu'il y a des signes qui ne trompent pas. V'là qu'hier soir Madame me demande de ranger la bibliothèque, soit-disant que l'on ne s'y retrouve plus. J'avoue, j'ai une légère tendance à éparpiller un peu partout mes comics et bandes dessinées mais à ma décharge j'en ai un peu trop. Bref, première étagère que j'attaque et là paf, je tombe sur ma collection Astérix. Coïncidence ? Vous voyez où je veux en venir.

Remémorez-vous, ce souffle nostalgique électrisant, souvent accompagné d'un ridicule sourire béat, qui vous envahit lorsque vous retombez sur un objet de votre enfance que vous n'aviez pas revu depuis des lustres ? C'est ce que j'ai ressenti en rouvrant le tome 1 du héros gaulois à la moustache dorée des enfers. Verdict de la lecture deuxième round ? Toujours aussi exquise, et même meilleure, même quinze ans après (promis mes racines semi bretonnes n'y sont pour rien).

Albert Uderzo, même si son coup de crayon s'est affiné et embelli avec le temps, faisait déjà preuve à cette époque d'un indéniable talent pour les graphismes cartoonesques. Les bulles regorgent d'énergie et de vie et un charme magnétique en émane. de son côté, René Goscinny témoigne d'une plume des plus affûtées en livrant des dialogues ciselés qui font mouche, entre esprit satirique, clins d'œil culturels, sociétaux et politiques en pagaille et humour potache savoureux à gogo.

Que vous soyez fier(e) de vos origines bretonnes avec des tendances limite chauvines, amateur(trice) de bandes dessinées ou simplement à bord d'un train égaré en retard sur les romans graphiques cultes, cette saga breizhek (bretonne ndlr si mes souvenirs sont bons) semble tout indiquée.

PS : je n'ai toujours pas rangé la bibliothèque.
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LA bande dessinée de mon enfance ! Je n'aimais pas Tintin mais je dévorais les albums du petit Gaulois (non, pas le vendeur de volailles... comprenne qui pourra). Ce premier tome fait office de présentation, tant au niveau des personnages que du fonctionnement de ce village mené par Abraracourcix, le chef. Alors que fait un gaulois lorsqu'il s'ennuie ? Je vous le demande ! Il va taper sur des romains (notons au passage que cette coutume, bien que fictionnelle, a été adoptée par quelques abrutis qui n'ont pas compris que ce n'était qu'une BD... Ouais, ok, je sors...). Et que font les romains ? Ils essaient tant bien que mal de capturer ces foutus gaulois... Il leur faut envoyer un éclaireur afin de comprendre le secret de leur invincibilité. Mais là, c'est un grand concours d'autruches ! Plus personne pour vouloir se faire taper dessus, c'est aberrant ça quand même ! Qu'à cela ne tienne, on va employer la méthode forte : le jeu des chaises musicales ! Et le grand perdant est... je vous le donne en mille... Caligula Minus !!! Transformé en Caliguliminix, il va vite découvrir que tout réside dans cette potion préparée par le bonhomme à la barbe blanche. le père Fourras ? Non, le druide Panoramix... qui va se retrouver enlevé par ces barbares... Crachera-t-il le morceau ?

Allez, un petit chant (d'Armande Altaï) du barde Assurancetourix pour se quitter ? Comment ça non ? Z'êtes pas conciliants non plus, hein !!!

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Nous apprêtant à séjourner en Russie quelques jours chez l'habitant, mon mari et moi cherchions des cadeaux à emporter avec nous qui soient emblématiques de la culture française. Nous avons décidé d'offrir, en autres, quelques bandes-dessinées parmi lesquelles une aventure d'Astérix, qui s'est présentée à notre esprit comme une évidence.

Chargée d'acquérir ladite BD, mon choix s'est presque immédiatement fixé sur "Astérix le Gaulois" car il me semblait logique de commencer par le commencement. Qui a dit que les femmes étaient fâchées avec la logique, déjà ?

Mais, après avoir relu moi-même cet opus, je me rends compte que j'aurais peut-être dû porter mon choix sur un album mieux fourni en action. "Astérix le Gaulois", en tant que premier volet d'une série dont les auteurs ne pouvaient qu'espérer le succès sans le programmer, a pour rôles principaux de planter le décor et d'esquisser le caractère des personnages. Avec le recul, et après que des dizaines d'autres albums d'Astérix soient passés entre mes mains, il est clair que ce premier tome me laisse un peu sur ma faim.

La première émotion que j'ai ressentie en commençant ma lecture fut la surprise, teintée de nostalgie. Découvrir nos deux héros, le petit Astérix et le gros Obélix, sous des traits moins assurés, rend Astérix pas si sympathique et Obélix pas si "enveloppé" que ça. Sans Idéfix et sans aucune figure féminine, il y a comme un goût de "trop-peu". Pourtant, l'humour est résolument déjà là, dans chaque phylactère, dans chaque expression, dans chaque geste. Je me suis émerveillée de voir plantées dans un si bon terreau les graines de cet univers promis à se développer et à s'enrichir.

Côté histoire, c'est la première confrontation avec les Romains. L'action est très simple pour ne pas dire simpliste mais permet de prendre la mesure de la mythologie à venir et de faire la connaissance De César, rien de moins !

Relire cet album m'a donné envie d'en lire d'autres, c'est bien là le principal. Quant à mes hôtes, je pense au final qu'ils s'épargneront toutes ces considérations pour, je l'espère, n'approuver que la typicité d'une BD identitaire.
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Lecture-hommage à Uderzo dessinateur de ce premier opus, celui qui engagea la série mais qui aussi afficha notre image d'incorrigibles Gaulois.

Tout est déjà en place : la potion magique, les sangliers aux repas, les menhirs sur le dos d'Obélix, le druide dans son arbre, le barde mal aimé, les Romains déglingués et Jules César, manque juste Idéfix, même si un petit chien romain qui apparaît dans une case lui ressemble bigrement.

Bien sûr, le graphisme est encore un peu rude, les couleurs sont vives et le sanglier violet, l'humour de Goscinny est déjà à l'oeuvre.
Tous les fondements sont posés pour une aventure de près de 60 ans
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Un petit village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore… vous connaissez la suite.

Astérix le Gaulois est le 1er album de bande dessinée des aventures d'Astérix le Gaulois, de René Goscinny pour le scénario, et Albert Uderzo pour le dessin, ... Tout commence en 1959 avec des incursions dans le journal Pilote, puis l'album édité en 1961.

Dans ce premier tome Astérix, déjà rusé, et Panoramix, érudit, sont les principaux personnages. Obélix, pas si « enveloppé » que ça, n'est pas encore le compagnon inséparable d'Astérix et n'est qu'un personnage secondaire. La potion magique est déjà mise à l'honneur, les menhirs et l'humour sont déjà présents. Les personnages se cherchent encore, même entre le début et la fin de la BD.
Le trait est encore imprécis, peu assuré, le scénario un peu mince, les silhouettes vont évoluer, mais tout est déjà en place pour entrevoir une série prometteuse.

Relire ce premier album m'incite à reprendre la série chronologiquement, en espérant que le ciel ne me tombe pas sur la tête.
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Je ne suis pas une adepte de BD, mais j'aime bien en lire de temps en temps.
Et - Par Toutatis ! - quand ce sont Astérix et Obélix qui mènent la danse, ma foi, je me régale.
Il y avait longtemps que je n'avais pas lu les aventures de ces terribles gaulois. Je les ai retrouvés avec plaisir dans « Astérix le gaulois », premier album (1961) d'une longue série, que mes enfants ont dans leur bibliothèque.

Volume introductif qui pose le cadre géographique et historique - Un village en Gaule, peu de temps après la défaite de Vercingétorix. - et présente les personnages principaux : Astérix le héros malin, Obélix son ami le livreur de menhirs, Panoramix le druide, Assurancetourix le barbe, Abraracourcix le chef de la tribu et bien entendu Idéfix, fidèle compagnon d'Obélix. C'est sans oublier bien sûr le grand Jules César et son armée romaine.

Dans ce premier album, on découvre qu'un « village peuplé d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur », résistance facilitée grâce à la fameuse potion magique du druide. Aussi les romains vont ici kidnapper Panoramix afin qu'il leur livre son secret. Mais c'est sans compter sur l'intelligence d'Astérix qui vient à son secours…

A noter que dans ce premier album, ce sont surtout Astérix et Panoramix les héros de l'histoire, Obélix est peu présent.

Une lecture bien sympathique et pleine d'humour. La potion magique pour la bonne humeur !

Challenge Livre Historique 2020
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En empruntant le premier volume de la célèbre série je pensais faire une relecture mais en fait je n'avais jamais eu en main cet album, qui m'a surpris côté graphisme. Tous les ingrédients sont déjà là : la petite carte avec la loupe sur le village gaulois, l'essentiel des personnages principaux avec leurs caractéristiques (y compris le barde), la potion magique et le banquet final. Mais les couleurs font très années 50-60, très franches et nettes, ça pique les yeux, et les personnages sont un peu différent de ce qui est ancré dans notre imaginaire : Astérix fait bien plus vieux, Obélix est juste bien enveloppé, le barde est habillé en bleu pâle, sans cape, et son instrument n'est pas une lyre, mais l'essentiel des traits sont bien là, en rodage. Par contre l'histoire est un peu faible et il y a peu d'actions (à part taper sur les romains). Cela dit c'est un peu normal (à part la fin quand même un peu bâclée), le lecteur de l'époque découvrait tout cet univers. L'humour est bien présent mais il réside dans des éléments qui pour le lecteur d'aujourd'hui sont la toile de fond, et il est normal de consacrer autant de cases dans le premier album aux ingrédients de base de la série qui sont tous déjà là, en germe. Et j'aurai au moins appris que dans la potion magique, il y a du gui, et, pour le goût … du homard.
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Quel plaisir de retrouver le premier tome des aventures d'Asterix ! L'histoire n'est certes pas aussi travaillé que par la suite, mais c'est grâce a ce tome là que nous avons connus nos petits amis gaulois. On ne les rencontre pas encore tous, d'ailleurs les deux personnages principaux sont Asterix et Panoramix, Obélix n'apparaissant que en début et fin de tome.

Les dessins ne sont pas ceux que l'on connaitra par la suite, et donc ça peut paraitre moins bien travaillé, moins abouti, mais c'est aussi cela qui fait le charme de se replonger dans nos bonne vieilles bande dessinées.
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Durant l'été 1959, deux hommes sont installés sur le balcon d'un HLM à Bobigny. Il fait chaud. Les cendriers sont pleins. Quelques pastis se vident machinalement.
René Goscinny et Albert Uderzo viennent alors de décider que Jules César n'avait pas envahi toute la Gaule en 50 avant J.C. ! Et q'un petit village résiste encore et toujours à l'envahisseur !
Le 29 octobre 1959, les lecteurs du tout nouveau journal "Pilote" découvrent, en page 20, une première planche qui met déjà en scène les principaux héros de la série : Astérix, Obélix, César, les gaulois et les romains.
Quelques années plus tard, en 1963, le même journal "Pilote", révélera, dans une double page pleine d'humour, les "secrets d'Astérix ou comment travaillent pour vous les deux copains de Pilote - Goscinny et Uderzo". "Astérix", ne figure pas seul dans le sommaire de ce premier numéro de "Pilote" qui titre "Ça c'est un journal".
Il est en bonne compagnie, avec "le démon des Caraïbes" de Charlier et Hubinon, "Michel Tanguy" de Charlier et Uderzo, "Jacques Legall" de Mitacq et Charlier, "Ca va bouillir" de Zappy Max, "Jacquot le mousse" de Godard et Goscinny, "P'tit Pat" de Raymond Forlani et de Dagues, "Mark Trent" de Poïvet, "Bison noir" de Nortier, Bertret et Ledrain, "Pistolin" de Hughes et Goscinny et "Nicolas" de Sempé et Goscinny pour une inoubliable séance de cinéma.
Pourtant le petit gaulois en est bien la vedette et finira, un jour, par absorber l'idée même du journal qui deviendra, pour un temps, "le journal d'Astérix".
Le décor est planté. Et même si dans ce premier album, les dessins n'ont pas encore été totalement affinés, l'aventure peut commencer......
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