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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un des meilleurs Astérix de la série avec une multitudes de situations hilarantes et de gags dont souvent Obélix est à l'origine, ainsi que de très nombreux jeux de mots pas toujours accessibles aux plus jeunes. Qu'importe, car Astérix, on le lit et le relit à tous les âges de la vie.

L'égyptien qui veut une chambre avec vue sur la rue, qui voudrait voir le menu, puis le patron, j'aime beaucoup. Ou encore Astérix et Obélix portant les sacs de cailloux de tous leurs collègues au point que l'instructeur rentre épuisé, très bon. Et encore, l'égyptien qui prend Jules César pour un moniteur du village dans le camp romain.

Bref, le mieux, c'est de le lire ou le relire et de passer un excellent moment en compagnie d'Astérix et d'Obélix.


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L'autre jour j'ai fait découvrir à ma fille cet épisode d'Astérix. J'ai été surprise du nombre de jeux de mots ou de traits d'humour qu'il a fallu que je lui explique. Mais j'ai aussi et surtout été surprise de redécouvrir à quel point cet album est drôle et savoureux. Je me suis même surprise à comprendre un gag sur une vignette que je connais depuis ma plus tendre enfance et que je n'ai décrypté qu'hier.

Dixième album de la série, passées les petites hésitations et les menues faiblesses des premières aventures, on est depuis Astérix Et Cléopâtre dans le TOP niveau d'Astérix, l'âge d'or de la seconde moitié des années 1960, où chaque album est une perle et celui-ci ne déroge pas à la règle.

C'est même probablement un de ceux qui a le plus de fondements véritablement historiques où l'on devine en filigrane la guerre civile opposant les partisans De César à ceux de Pompée et qui se déroule sur les terres d'Afrique du nord.

On y découvre pour la première fois un Obélix amoureux, Idéfix y devient définitivement écolo et René Goscinny s'en donne à coeur joie sur les différences culturelles propres à la légion, qu'il associe magistralement à l'actuelle légion étrangère dans l'un de ses anachronismes bien sentis dont il avait le secret.

Il s'agit donc pour Astérix et Obélix d'aller libérer Tragicomix (caricaturé en Jean Marais), le fiancé de la belle Falbala. Ce dernier a été enrôlé de force pour soutenir les armées De César malmenées par celles de Scipion, au service de Pompée.

Nos deux compères doivent donc, eux aussi, s'enrôler pour retrouver la piste de Tragicomix, qui semble toujours leur glisser entre les doigts. Tout le passage de l'instruction militaire est un must difficilement égalable qui reste l'un de mes favoris de toute la série.

C'est aussi dans cet album et à cette occasion que Goscinny signe une autre des scènes les plus mémorables de tout Astérix, le fameux parcours du combattant face à la machine administrative, la " maison qui rend fou ", où l'on vous balade de bureau en bureau, pour finalement vous entendre dire que vous aviez dès le départ frappé à la bonne porte, mais que le non zèle d'un fonctionnaire, trop incompétent ou simplement trop paresseux, vous a fait perdre de précieuses heures et fait monter au passage votre seuil d'exaspération. Ça sent le vécu...

Je n'ai pour l'instant parlé que de Goscinny, mais il n'est pas vain de rappeler qu'Albert Uderzo est lui aussi impeccable, proposant des dessins comme on les rêve, drôles, justes et parlants.

Donc, du très, très grand Astérix, qu'il convient peut-être de relire avant de s'enthousiasmer et de crier au miracle de quelque nouvelle parution qui serait censée l'égaler. Mais ce n'est là que mon avis éminemment passéiste, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Si comme moi vous avez fini Squid Game et vous vous retrouvez secoué(e), sans repère, en proie à un désespoir émotionnel hors du commun, ne vous inquiétez pas, j'ai la solution à tous vos maux. Alors évidemment certains seraient tentés, dans une volonté d'autodestruction, de sombrer dans un marathon « Les Ch'tis à Ibiza » mais par pitié, ressaisissez-vous. Après la pluie vient toujours le beau temps. Enfin, sauf en Bretagne. En parlant de cela, que diriez-vous de vous replonger dans votre âme d'enfant afin de remonter à vos origines de fier gaulois ? Eh oui, cette superbe transition (en toute modestie) c'est LA solution que je vous propose.

Aujourd'hui on enquille avec la dixième aventure de notre furieux tandem d'Armorique qui s'embarque cette fois-ci dans une expédition inédite. Imaginez un peu Nabilla (ou Mickaël Vendetta pas de sexisme hein) dans un épisode de « Rendez-vous en terre inconnue » en totale immersion dans un camp de travaux forcés en Corée du Nord. Pas mal le cocktail non ? Eh bien dans cet énième opus, toujours sous la houlette de Uderzo et Goscinny, c'est un peu pareil. En gros c'est dépaysant, rafraichissant, tordant et bourré de références et quiproquos exquis (j'ai peut-être un peu trop forcé sur l'hyperbole mea culpa). Parfait pour se détendre quoi.

J'aimerais vous en dire plus, par exemple que je vais rédiger des critiques de manière régulière en 2022 (ou 2023 on n'est plus à une année près maintenant), mais franchement nul besoin d'en rajouter. Une BD Astérix c'est idéal pour mêler le rire à l'agréable et pis c'est tout. Que vous soyez déprimé(e) par la fin de votre série Netflix favorite ou bien en colère contre Zemmour ou votre voisin (ne rigolez pas ça peut parfois être chaud entre voisins hein), une lecture Astérix c'est le remède à tous les problèmes. Un peu comme un bon verre de vin en somme. Imaginez alors l'alliance des deux… Hips.
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Dans ce dixième tome, nous découvrons Falbala, la sublime gauloise qui fait chavirer les coeurs notamment celui d'Obélix. Si le début de l'aventure est un peu étrange, les choses s'accélèrent dès que l'on apprend que le petit ami de Falbala vient d'être fait prisonnier et enrôlé de force dans la légion afin de rejoindre les troupes mobilisé en Afrique.

Ni une, ni deux, Obélix décide d'aller délivrer le fiancé de celle qu'il aime. L'intrigue est lancée et sous couvert d'affrontements, cette aventure nous montre la légion de l'intérieur, et comment on y retrouve plusieurs nationalités, ainsi que le grand bazar que vont provoquer nos deux héros gaulois.

L'humour est une fois de plus omniprésent, bien distillé par les nombreux personnages qui en font voir de toutes les couleurs, au pauvres romains. Mention spéciale au personnage égyptien, qui se croit dans une auberge et qui au fil des pages devient de plus en plus drôle.

Sur les dix premières aventures, celle-ci entre directement dans mon top 3 !
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Un des meilleurs Astérix
Voulant récemment relire un Astérix, je suis tombé sur celui-ci que j'ai commencé à lire debout et que j'ai quasiment fini dans la même position car on est vite pris par l'histoire, l'humour constant et subtil de cet opus d'Astérix, qui demeure à jamais pour moi dans le tiercé de tête (avec celui en Corsé et celui chez les Belges...). Je ne sais pas si beaucoup de bandes dessinées peuvent se prêter à autant de lectures et de relectures...Quand le charme d'un livre s'épuise si peu c'est que l'on tient vraiment une pépite.
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"Nous retrouvons nos sympathiques amis gaulois, ceux qui n'acceptent à aucun prix l'invasion romaine sur le sol natal.
Et pourtant le titre de cette nouvelle histoire...que peut-il bien pouvoir dire ?
Nos irréductibles amis se seraient-ils convertis ?
Accepteraient-ils la présence des romains et pousseraient-ils l'audace jusqu'à s'engager dans leurs armées ?
Cela paraît impensable !
En attendant, Astérix et Obélix partent à la chasse aux sangliers.
Ils croisent en chemin une ravissante jeune fille, Falbala, qui vient de revenir au village.
Obélix, subjugué par cette apparition, en perd l'appétit.
Lui offrant un bouquet de fleurs, l'amoureux transi apprend que la jeune fille est fiancée à Tragicomix qui vient d'être enrôlé de force dans les légions romaines.
Astérix et Obélix décident alors de s'engager et de ramener à Falbala son fiancé....
C'est en novembre 1966 que les jeunes lecteurs de "Pilote" vont découvrir cette nouvelle et dixième aventure d'Astérix et Obélix.
Elle y est annoncée par la superbe couverture du 368ème numéro mais aussi par un interview exclusif que les deux auteurs, magnanimes, semblent avoir accordé, dans le numéro précédent, à un reporter envoyé par le journal !
Rendez-vous a été pris pour 14 heures....
A 15 heures précises, en se bousculant un peu, Uderzo et Goscinny font irruption dans la pièce.
L'un est grand et blond, l'autre plutôt petit et brun.
Le dialogue est engagé.
Les deux auteurs ne songent plus à fuir.
Le reporter les sent passionnément intéressés par le tour que prend la conversation.
Tous deux ont fermé les yeux pour mieux se concentrer !
Il est temps d'achever...par une dernière question :
"Vous avez toujours déclaré que votre seul but c'est de faire rigoler les gens.
Maintenez-vous cette déclaration, ou consentez-vous à avouer les motivations profondes de vos efforts pour tenter de freiner notre course fatidique vers le néant de la totale inquiétude ?
Un silence profond répond à la question du reporter !
Les deux auteurs, yeux clos, têtes penchées, ne réagissent pas.
Le reporter, se retirant sur la pointe des pieds, les laisse à leurs méditations...
"Dès la semaine prochaine dans "Pilote" : "Astérix légionnaire" !
Merci Albert Uderzo, merci René Goscinny...

*réalisé grâce à l'annonce rédactionnelle extraite du 367ème numéro de "Pilote" paru le 3 novembre 1966
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Je découvre Astérix par celui-ci : « Astérix légionnaire » en même temps qu'avec "Astérix aux jeux olympiques". On est à l'été 1967 et je m'apprête à rentrer en 6ème. Certes, ce volume est le dixième de la série et on peut considérer ma découverte tardive, mais les infos circulaient moins vite à l'époque qu' aujourd'hui…
Bien sûr, cette première lecture sera très vite suivie de celle de (si ma mémoire ne me fait pas défaut) « La serpe d'or », « Astérix gladiateur » et « le combat des chefs ».
Mais revenons à notre légionnaire… Habitué à Tintin, quel choc : d'abord, le graphisme, mais aussi et surtout les jeux de mots et calembours… le côté historique…

C'est la première apparition de la belle Falbala, dont Obélix va tomber amoureux fou. Hélas, elle est fiancée à Tragicomix, enrôlé de force par les romains et envoyé guerroyer en Afrique. Astérix et Obélix s'enrôlent à leur tour dans les légions romaines afin de le retrouver… Quant aux pirates, ils sont « médusés » façon Géricault…

Est-ce parce que c'est mon premier Astérix ? « Astérix légionnaire » reste un de mes préférés, même maintenant. Il faut dire qu'a la même époque, celle des découvertes, je m'initie aux Beatles, aux Stones et à Dylan… et les Doors arriveront bientôt ; les Who, encore un peu plus tard, avec Woodstock… Oui, je sais : ça n'a aucun rapport... mais quelle riche époque !
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Il aura fallu attendre le 10e album, prépublié en 1966 et sorti en 1967, pour rencontrer un personnage féminin jouant un rôle essentiel dans le scénario (si l'on excepte le cas atypique de Cléopâtre, hors compétition, qui dispose du statut très particulier de personnage historique à l'instar de Jules César).

Autre caractéristique notable de cet album : Astérix Légionnaire nous plonge dans un contexte plus que jamais conforme aux batailles historiques menées par Jules César à l'époque d'Astérix. En effet, tel Fabrice del Dongo participant malgré lui à la bataille de Waterloo dans La Chartreuse de Parme, nos héros sont les acteurs involontaires de la Bataille de Thapsus, qui opposa l'armée de Jules César aux troupes de Scipion l'Africain allié au roi Juba Ier de Numidie et à Lucius Afranius (surnommé « le traitre » par Jules César dans l'album) et se déroula le 6 avril 46 av. J-C., soit quatre petites années seulement après l'incontournable date fatidique de toutes les aventures d'Astérix.

L'album regorge de clins d'oeil, encore faut-il pouvoir les détecter. Les plus fameux, pour ne citer que ceux-là, sont la parodie du tableau le Radeau de la Méduse de Géricault et la réplique associée de Barbe-rouge, chef des pirates « médusé » (page 35), l'apparition de la houpette de Tintin quand le Belge Mouléfix soulève son casque (page 21) et le juron du Goth Chiméric, traduit dans notre langue, comportant un casque à pointe sur un crâne, une spirale carrée et une croix gammée, qui rappelle le juron déjà rencontré dans Astérix et les Goths (page 21).

J'ajoute ici un élément nouveau que je viens de consigner dans la page Wikipédia de l'album. L'arc de triomphe représenté à l'entrée de Massilia (Marseille) existe, il s'agit de l'Arc de Titus bâti près de la Via Sacra à Rome (page 32). A Marseille, la Porte d'Aix est un monument qui a pour modèle l'Arc de Titus mais n'est nullement romain, sa construction s'est achevée sous Louis-Philippe Ier. le dessin d'Uderzo ressemble plus à l'Arc de Titus de Rome qu'à la Porte d'Aix de Marseille.

On notera au rayon des caricatures la première apparition (page 37) de l'ami public numéro 1 Pierre Tchernia représenté en général de l'état-major de Jules César (on le reverra plus tard occuper – et même « décliner » – quasiment tous les niveaux hiérarchiques de l'armée romaine), et Jean Marais qui prête ses traits à Tragicomix (pages 43 et suivantes).

Avec l'arrivée de Falbala, les futurs personnages féminins du village pourront désormais disposer d'une personnalité propre et sortir de l'anonymat. Avant cet album, les femmes gauloises ou romaines généralement anonymes obéissaient à des stéréotypes et faisaient de la figuration (épouses, ménagères, mères de famille). Seulement une poignée d'entre elles avaient été pourvues d'un prénom (Flavia, Eponine, Boufiltre). Par la suite, d'autres habitantes du village vont apparaître au fil des albums, renforceront la population féminine et endosseront des rôles récurrents : Bonemine (dans l'album n°11 : le Bouclier arverne), Iélosubmarine (dans l'album n°14 : Astérix en Hispanie), Mme Cétautomatix et Mme Agecanonix (dans l'album n°15 La Zizanie). Pour reprendre mon exercice favori de recensement par album, j'ai pour celui-ci détecté : Falbala, femme fatale par qui tout commence (page 5 et suivantes) et une villageoise anonyme qui balaye son perron (page 11). Depuis 10 albums, aucune femme ne participe au banquet (page 48). Par sa seule présence, Falbala a quasiment balayé toute concurrence sur son passage.

Falbala reviendra plus tard dans La Galère d'Obélix, Astérix et Latraviata, La Rentrée Gauloise et L'Anniversaire - le Livre d'Or. C'est donc un personnage récurrent, même si elle quittera le village pour Condate (Rennes). Falbala nous fait découvrir un nouveau trait de caractère d'Obélix. On savait que celui-ci était un grand timide (cf. Obélix invitant une demoiselle à danser dans Astérix et les Normands), on le découvre ici très « fleur bleue » et tombant amoureux au premier regard. le sentiment amoureux et son état de béatitude associé ne sont montrés que très rarement dans la bande dessinée. Ici, ils se traduisent par de nombreux effets psychologiques assez cocasses chez Obélix, et ils vont toucher plusieurs personnages tant le charme de Falbala est redoutable !

Les romains sont tournés en ridicule comme jamais. On peut citer en vrac : une administration romaine ubuesque dans un passage annonçant « la maison qui rend fou », l'une des épreuves du film Les Douze Travaux d'Astérix qui sortira en 1976 ; les déconvenues du centurion Hotelterminus et de l'instructeur Belinconnus, épuisés par les bons tours que leur jouent les nouveaux conscrits dont ils ont la charge ; le cafouillage des légions romaines se battant contre d'autres légions romaines… En ajoutant les réactions à mourir de rire de nos disparates apprentis légionnaires venus de cinq pays différents, l'humour est ici porté à son plus haut niveau.

Ce 10e album est une fois de plus un sans-faute, le niveau de la série est assurément abonné au Top, « avec un "T" comme Timeo Danaos et dona ferentes »…
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Décidément, nos héros gaulois au grand coeur n'ont peur de rien.

Et lorsque la belle Falbala de retour au village apprend que Tragicomix son fiancé a été enrôlé de force dans les légions de César, Astérix et Obélix n'hésitent pas une seconde et vont aller le chercher, même si Obélix tombé amoureux de la belle en a le coeur brisé.

Mais il faudra qu'Astérix et Obélix aillent jusqu'en Afrique pour retrouver Tragicomix.

Bien entendu, on retrouve des situations et des gags qui nous font sourire à chaque page, et surtout des personnages hauts en couleur, sans oublier les pirates qui finissent toujours à la mer.
Comme toujours un bon moment de lecture, dans lequel les soldats Romains encore une fois auront fort à faire avec ces irréductibles gaulois qui cette fois seront secondés par des amis venant de toutes les provinces romaines.
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Encore un excellent album que Asterix légionnaire !
Il commence façon tonitruante, car Obelix , victime de coup de foudre va carrément déraciner l'arbre où se trouve Panoramix !! Amoureux au coeur brisé Obelix va se proposer pour aller délivrer Tragicomix, le fiancé de la belle Falbala qui a été incorporé de force dans les légions romaines. Il sera evidemment aidé par Asterix !
Pour parvenir à leur fins, nos deux gaulois vont s'enrôler dans l'armée romaine ce qui va entrainer des épisodes plus savoureux les uns que les autres ! Leurs acolytes étrangers contribuent eux aussi à l'histoire de manière fort pittoresque ! L'égyptien est absolument génial !
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