Astérix, tome 12 : Astérix aux jeux Olympiques

1968. Beaucoup se souviennent de cette année mythique pour de multiples raisons…

C'est aussi mon cas : c'est l'année, en classe de sixième, où je découvre les Beatles (Sgt Pepper, album blanc), les Rolling Stones (Beggar's banquet et les inoubliables « Sympathy for the devil » et « Sreet fighting man », Bob Dylan (par « The Times They Are a-Changin' » paru un peu plus tôt) … et Astérix par cet album « Astérix aux jeux olympiques » et par« Asterix légionnaire ». Vous parlez d'une année ! Et depuis je garde une tendresse pour le petit gaulois malin, surtout dans la période Uderzo/Gosciny. On ne s'improvise pas scénariste.

Certes, cet « Astérix aux jeux olympiques » n'est peut-être pas le meilleur… Et alors ? c'est mon premier et j'en garde un excellent souvenir. Oui, j'entends bien la critique qui dit que « gagner en se dopant, c'est pas bien ». Oui. Oui. Mais là, il n'y a pas dopage, puisque c'est de la potion magique et qu'elle n'est composée que de produits naturels… Peut-être même bio… on ne sait pas… remarquez bien : du bio en ce temps là, ça n'existait peut-être pas... y'avait pas la télé et Monsanto, alors...
Elle sera interdite quand même et il faudra toute le rouerie d'Astérix pour contourner l'obstacle.

Des gags, des jeux de mots, des superbes dessins, moi je me régale.

Comment ne pas envoyer Astérix , obélix et leurs amis participer aux olympiades antiques?.. Goscinny prend le prétexte astucieux d'un entraînement d' athlète romain perturbé, pour envoyer ses invincibles gaulois à Athènes, sous la bannière de l' Équipe Romano-Gauloise!
Comme pour filer des mandales aux romains, la solution est simplissime pour les gaulois: On prend de la potion magique et on rafle les lauriers. En attendant les épreuves, on fait la fête...
Petit problème: Les substances illicites sont prohibées pour les athlètes...
Nul doute que nos gaulois trouvent une solution élégante pour ne pas déchoir!

Tout doucement, j'avance dans ma (re)lecture des aventures gauloises.
On retrouve ici nos héros, se proclamant Romains, pour pouvoir participer aux Jeux Olympiques.
Mais que ce soit au temps des Gaulois, ou de nos jours, c'est bien connu : il est interdit de se doper pour les jeux olympiques, y compris quand on parle de potion magique

Encore une super Bande dessinée avec beaucoup d'humour, de gags à n'en plus finir, et des Gaulois au top de leur forme !

Voici ma petite contribution en hommage à Albert Uderzo, décédé pendant «Le Confinement », mais ayant vaillamment résisté, en bon gaulois, aux légions de Corona Virus (Général romain ... enfin vous connaissez l'Histoire). Sans vouloir relancer une guerre des Gaules, j'ai remarqué qu'une partie des Babéliotes étaient plutôt Tintinophiles (voire Tintinomaniaques) alors que d'autres avaient une préférence pour Astérix (Astérixophiles ?). S'il faut faire un choix, je serais plutôt avec les seconds. En effet, j'ai toujours pensé que le slogan : « de 7 à 77 ans » s'appliquait bien plus à la lecture du petit gaulois qu'à celle du jeune reporter. J'ai lu Tintin jusque 11 ou 12 ans, puis je m'y suis un peu ennuyé, même si de temps en temps je retombe en enfance. Alors qu'il me semble ; la lecture d'Astérix se fait à plusieurs niveaux et à tous les âges. Gamin, on aime les gros pifs, les baffes qui claquent ; et plus tard on recherche les caricatures, car Uderzo fût un très grand dessinateur dans ces genres là. Enfant, on rigole aux blagues naïves ; et adulte, on sourit aux références historiques, aux jeux de mots, ou aux clins d'oeil à l'actualité. J'ai choisi cet album (qui n'est pas forcement mon préféré) parce qu'en plus il faudra, cette année, se passer des Jeux Zolympiques, profitons-en donc pour relire l'intégrale des géniales aventures des compères gaulois (oui, car il y a aussi Obélix et les autres ... et Idéfix, ménageons les susceptibilités !). Allez, salut, portez vous bien et bisous à Falbala (et à Bonemine;-)

Un album sympathique, même s'il est loin d'être l'un des meilleurs de la série.
Après avoir découvert que le fait d'être romains ( mais oui !) leur permettaient d'aller participer aux jeux olympiques en Grèce, nos gaulois décident de se rendre à Athènes. Tout le village s'y rendra d'ailleurs, enfin, tous les hommes, étant donné qu'à l'époque, les femmes n'avaient pas le droit d'assister aux jeux olympiques.
La mauvaise foi de nos gaulois tout au long de ces jeux est vraiment très amusante et me fait sourire à chaque fois .
A noter page 29 , la vignette du bas à droite qui montre un bas-relief comportant une représentation des deux auteurs.

Il y a les gens qui n'aiment pas Astérix aux Jeux Olympiques et ceux qui aiment bien. de même qu'il y a ceux qui n'aime pas Amélie Nothomb et ceux qui aiment. On ne peut pas être mitigé ; soit on aime, soit on aime pas. Moi, en l'occurrence, j'ai plutôt aimé. C'est peut-être pas le meilleur Astérix, j'en conviens. Mais il est plutôt pas mal : il y a des gags qui ne sont pas mauvais, et l'histoire n'est pas mal scénarisée. Evidemment, Goscinny a fait mieux, mais lorsqu'on a lu "La Grande Traversée", on sait aussi qu'il a fait pire. C'est même plutôt mal, c'est pas Astérix Légionnaire, c'est pas Astérix chez les Helvètes, mais c'est plutôt pas mal. Un assez bon Astérix, en conclusion.

Un Astérix mineur mais plaisant.
Relisant quelques Astérix ces derniers temps, je me rends compte que certains sont pour moi de véritables chef-d'oeuvres du genre. Tandis que d'autres sont moins exceptionnels. Ici on a un Astérix un peu mineur. Il offre une satire bienvenue des JO et de la compétition sportive. C'est même sans doute l'un de ceux qui ont presque une vraie base historique. Amusant, mais moins profonds que d'autres !

Nous voilà partis dans ce tomes à la découverte d'Olympie. Juste pour embêter les Romains du camp voisin, Astérix et ses amis ont décidé de participer aux Jeux Olympiques, persuadés de gagner grâce à la potion magique ... sans savoir qu'elle était interdite!
Des Romains, des Spartes, des Grecs, des Thermopyles ... et peu de bagarres cette fois!

Cette fois c'est en Grèce que nous embarque nos amis Gaulois, afin de participer aux Jeux Olympiques. C'est Astérix et Obélix qui sont choisit pour être les athlètes du village, mais ils sont accompagnés par tous les hommes du village (à cette époque, les femmes n'avaient pas le droit d'y assister). Mais arrivé sur place, ils apprennent qu'ils ne pourront pas se servir de la potion magique.
Que vont faire nos amis pour se sortir de cette impasse ?
Où comment renverser la situation a son avantage, avec une bonne dose d'humour, comme d'habitude.

Voilà un album qui se situe selon moi dans un entre deux. L'idée d'un voyage pour pariciper aux jeux olympiques est plutôt bonne, d'autant que cela permet à nos héros de poser le pied en Grèce (c'est quand même un incontournable quand on s'intéresse à l'antiquité et il est étonnant que les auteurs se soient d'ailleurs contentés d'un seul album en Grèce. On sent un certain plaisir chez les auteurs à nous plonger dans leur Grèce antique (le défilé des cités grecques est d'ailleurs assez bien senti de ce côté). Cet engouement est d'ailleurs communicatif vis à vis du lecteur.
le scénario est quant à lui bon enfant mais peut être un peu léger du côté de l'histoire et un peu en retrait par rapport aux précédents sur les bons traits d'humour.
Cela reste un très bon moment de détente.