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Astérix tome 30 sur 40
EAN : 9782864970965
48 pages
Editions Albert René (10/10/1996)
3.58/5   840 notes
Résumé :
Décidemment Obélix est incorrigible ! Malgré les avertissements répétés du druide Panoramix, il a bu de la potion magique. Et le résultat est surprenant : il redevient petit garçon...sans défense, à la merci des légions romaines qui le capturent! Asterix partant à leur poursuite, naviguera jusqu'en Atlantide pays de la jeunesse éternelle. Y trouvera-t-il l'antidote qui guérira son inséparable ami ?
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
3,58

sur 840 notes
Quelle galère que celle dans laquelle s'est embarqué Uderzo avec cet album!

Bon, il a réussi à faire enfin boire de la potion magique à Obélix avec des conséquences qui se veulent originales mais tombent à plat autant que les menhirs que balançait obélix dans le bon vieux temps des premiers albums.

Alors, même si on a en présence la taille de guêpe de Falbala, les pirates désabusés, Panoramix dépassé, et César ridiculisé, l'ensemble est presque un pensum en guise de lecture.

Il reste les dessins et les expressions des personnages, pour les dialogues rien à retenir.
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Uderzo scénariste !
Las ! n'est pas Goscinny qui veut...
"La galère d'Obélix", paru en 1996 et sixième volume d'Uderzo en solo...
Pour une galère, c'en est une ! non seulement pour Obélix, mais également pour le lecteur ; inconditionnel du Gaulois ou non...
Une histoire tirée par les cheveux, des gags minables... et tout à l'avenant... Restent , bien sûr, les dessins... Faut-il préciser qu'Uderzo excelle dans cet exercice ?
Bref ! Un opus à réserver aux collectionneurs, dont je suis.
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La Galère d'Obélix est le 30e album, sorti en 1996, des aventures de nos irréductibles Gaulois. Dans cette histoire, Obélix est le point d'attention de tous les regards, le pauvre rate une bataille mémorable réunissant les quatre camps romains, puis se transforme successivement et statue de pierre et en enfant impubère (les mauvaises langues diront que « ça ne devrait pas changer grand-chose chez lui », page 22), et enfin il est fait prisonnier par les Romains et emmené en otage. Petit lot de consolation : il a droit à un régime de faveur de la part de Bonemine, Falbala et Mme Agecanonix, rien que ça !

Cet album correspond à la 6e aventure d'Astérix parue sous Uderzo Solo, i.e. un Uderzo seul aux manettes, et aurait pu être sous-titré « La galère d'Uderzo », tant les efforts pour parvenir à produire une histoire complète sont visibles : mixage de plusieurs idées sans réelle synergie entre elles (fuite des esclaves romains, découverte de l'Atlantide, effets secondaires de la potion magique sur Obélix, compétition autour de la récupération du navire de Jules César), réutilisation d'anciens personnages appelés en renfort (Falbala, Cléopâtre, Jolitorax), jeux de mots déjà vus et tentatives d'humour tombant le plus souvent à plat. La situation, racontée comme cela, a l'air catastrophique, mais on peut toutefois mettre au crédit de cet album les dessins sans faille et toujours aussi splendides d'Uderzo, la réussite de ses caricatures (ici, Kirk Douglas et Jean-Paul Rouland) et quelques trouvailles qui font mouche (pour ma part, j'ai bien ri quand Mme Agecanonix tombe à la renverse – action non visible à l'image et seulement perçue par une onomatopée – en apprenant que le gamin qu'elle a habillé est Obélix, ce qui déclenche le courroux de son mari, page 23).

Parmi les jeux de mots, un incontournable déjà vu et revu : « Ça va ! ça va ! Les commentaires, ça je me les réserve ! » (Réplique de Jules César, page 6, dont il existe des équivalents dans le Bouclier arverne, et dans Aux Jeux Olympiques). Ou encore : « …un billet gratuit pour voir de près les lions du cirque ! » (page 5) et même « Je suis peut-être responsable, mais je ne suis pas coupable ! » (page 32, jeu de mots à la mode depuis l'affaire du sang contaminé qui éclate en 1991).

On croise parmi les esclaves formant l'équipage de Spartakis (pages 7 et 8), un certain nombre de personnages qui démontrent – s'il fallait encore le prouver – les « limites » de l'humour d'Uderzo (sans Goscinny). le moins que l'on puisse dire, c'est que l'originalité et la subtilité ne sont plus vraiment au rendez-vous. L'esclave breton est le neveu de Jolitorax sans que ce lien de parenté n'apporte quoi que ce soit à l'intrigue. L'esclave goth chante une chanson déjà parodiée dans Astérix et les Normands, ce qui ressemble à un recyclage de gag : « Che feux refoir ma Chermaniiiieee ♫♪ », où la Germanie a remplacé la Normandie, et, s'il vous plait, sans utiliser la police de caractères « Gothique » si spécifique aux Goths, mais plutôt en se moquant de l'accent, ce qui est de nos jours beaucoup moins politiquement correct. Enfin, le pire de tous, l'esclave mauritanien, caricatural, uniquement vêtu d'un pagne en peau de léopard et d'une série d'anneaux aux chevilles, aux poignées et au cou, représente à lui tout seul un hommage vibrant aux imitations controversées (racistes, diront certains) de Michel Leeb. Ce personnage ponctue toutes ses phrases par un « là dis-donc » et autres « présentement » ou même un « Ah ! mais oui ! » (pages 7, 8, 18, 27, 30 et 39). En lisant ces phrases, on ne peut qu'entendre la voix et l'intonation de Michel Leeb. Par ailleurs, l'apparition d'un Baba bavard et très présent dans cet album, qui à son habitude ne prononce pas les r, achève le tableau.

A ma connaissance de lecteur assidu creusant bien ses sujets, on trouve dans cet album quelques répliques qui sont restées totalement hermétiques depuis sa parution. Ainsi César prononce cette phrase énigmatique (page 48) : « Il est vrai que les lions n'ont jamais eu d'appétit pour le granit, mais par les temps qui courent, quelque chose me dit qu'il se pourrait qu'un jour… ». Remarque obscure dans le plus pur style d'Uderzo, écrivez-moi si vous avez de votre côté une piste d'explication...

Mais la situation la plus gênante dans cet album reste la représentation de l'Atlantide, avec son lot d'incongruités que nul ne saurait expliquer (sauf peut-être Uderzo lui-même, mais il a hélas emporté ses derniers secrets dans la tombe). L'endroit est dirigé par un Grec, Hyapados, qui a les traits de Jean-Paul Rouland (pourquoi ?). le temple de l'Atlantide s'inspire, de l'aveu d'Albert Uderzo lui-même, de celui de Cnossos, en Crète, mais il se situe au niveau des Îles Canaries (i.e. au-delà de Gibraltar et des Colonnes d'Hercule). Enfin, les lecteurs sont conduits à avaler des tas de couleuvres psychédéliques que n'auraient pas reniées un hippie échoué à Woodstock : centaures, vaches volantes, oies et dauphins chevauchés par des enfants, corbeilles de fruits géants (pages 36 à 38). Avouez qu'en matière de sabotage de l'état d'esprit initial de la série, on s'avance progressivement vers le déshonorant album 33 et ses calamiteux extraterrestres.

Une seule explication : Uderzo est encore et toujours sous l'influence de Disney (rappelez-vous, les petits animaux de la forêt qui viennent cabotiner dans les vignettes de quelques-uns des précédents récits) mais plonge cette fois le lecteur, de façon beaucoup plus brutale, dans l'univers disneyen de Fantasia et de sa faune mythologique. Au risque de ne pas être suivi par les amateurs de bédés franco-belges pur jus, Uderzo imite le pire film de Disney.

On l'aura compris, cet album pêche par de nombreux défauts, plus ou moins gênants (la représentation des Noirs, la plongée dans le fantastique échevelé de l'Atlantide, contraire à l'esprit initial de la série). Il est néanmoins intéressant de l'étudier et de le resituer dans le contexte général des publications. On est presque au bout du chemin de croix avant qu'Uderzo ne passe la main. Il reste encore à venir les deux pires albums de sa production avant qu'il ne jette l'éponge (les n°31 et n°33), et les deux albums fourre-tout (les n°32 et n°34) bricolés et assemblés à partir des fonds de tiroir soigneusement raclés (peut-être d'ailleurs pour des raisons purement mercantiles, la source étant définitivement tarie). La note, c'est bien évident, s'en ressent…
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Plusieurs esclaves ont volé un navire romain, mais les esclaves ne savent pas où aller alors ils décident de s'installer dans le village Gaulois.
Mais pendant ce temps au village, Obélix en avait marre de pas pouvoir boire de potion alors il bu une marmite entière de potion.
Le druide savait que sa allait pas faire des bonnes choses à Obélix mais il ne l'écouta pas et bu la marmite mais…
Obélix se changea en pierre!
Le druide tenta tout pour que Obélix redevienne humain une potion réussie mais sauf que Obélix est revenu à sa jeunesse.
En croyant qu'il avait toujours la force de quand il était grand, Obélix se fait attraper par des romains.
Astérix retrouve Obélix mais malheureusement je crois que Obélix restera enfant à vie.

Super livre où on découvre Atlantide, une île où il n'y a que des enfants.
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Goscinnyrix et Uderzorix étaient suffisamment amis pour qu'Albert Uderzo poursuive leur oeuvre commune après la mort de Goscinny, souvent avec brio.
Il est l'auteur du texte et des dessins de cet album des aventures d'Astérix "La galère d'Obélix" publié en 1996, que j'ai bien aimé notamment parce qu'il a été écrit en hommage au grand acteur Kirk Douglas. Ce dernier prend les traits de Spartakis le grec qui a volé la galère personnelle de Jules César avec un groupe d'esclaves parce qu'ils veulent être libres.
Ils vont naviguer jusqu'en Armorique pour tenter de se faire oublier.
Pendant ce temps au village gaulois, Obélix va désobéir en avalant un chaudron de potion magique alors et que le druide Panoramix lui a interdit parce qu'il est tombé dedans quand il était petit et que les effets sont devenus permanents chez lui. Et voilà, il va donc se retrouver tout petit. L'enfant qu'il semble être va être kidnappé par les Romains pour en faire une monnaie d'échange afin que César récupère sa galère.
Spartakis va accompagner les Gaulois pour le sauver et tout ce petit monde va se retrouver en galère jusqu'à la cité légendaire d'Atlantide. D'ailleurs, ils sont fous ces atlantes avec leur élixir de jouvence.
Ce que j'ai bien aimé c'est qu'Obélix n'a pas du tout envie de rester enfant et que les Atlantes ne vont lui être d'aucun secours. C'est son amitié pour Astérix qui va le sauver et ça c'est une belle histoire.
Et puis cela m'a donné envie de revoir Spartacus, le film réalisé par Stanley Kubrick en 1960 adapté du roman de Howard Fast inspiré par la vie du chef d'une révolte d'esclaves dans l'Antiquité. du grand art cinématographique.


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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Obélix : Cette nuit, j'ai fait un affreux cauchemar, Astérix !
Astérix : Ah oui ?
Obélix : J'ai rêvé que Jules César décidait d'enlever toutes ses garnisons autour du village !
Astérix : C'est dû à une mauvaise digestion Obélix ! Je t'ai toujours dit de ne pas manger plus de trois sangliers avant de te coucher !
Obélix : Mais en-dessous de quatre, je ne peux pas m'endormir !
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César: Si l'on apprend que des esclaves ont volé ma propre galère, je serai la risée de tout le monde antique!
Cléopâtre: Mais c'est déjà le cas, ô merveille des merveilles et grandissime César!
César: Comment ça déjà le cas?
Cléopâtre: A cause de certains irréductibles gaulois qui résistent encore et toujours à...
César: Ca va! Ca va! Les commentaires, ça je me les réserve!
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pour commencer, afin de mettre en bouche, je propose quelques larves de sphinx confites dans du miel d'acacia suivies d'une poêlée de lombrics frits dans de l'huile de ricin, en plat principal, des pis de génisse au naturel ou en ragout.
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Mais ce n'est pas si mauvais! En y ajoutant quelques limaces bien dodues macérées dans du jus de groseille, je suis certain qu'à Rome on en fera tout un plat!
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Moi Spartakis le Grec, je jure par tous les dieux de l'Olympe de vous mener sur le chemin de la liberté !
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« Astérix aux Jeux Olympiques » d'Albert Uderzo et René Goscinny lu par 8 comédiens l Livre audio
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