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sur 645 notes
Ah ! L'Italie et ses fameuses routes rectilignes et sûres qui mènent toutes à Rome ! Sûres ? Pas si sûr, justement ! de nombreux nids-de-poule provoquent moult accidents. Au sénat, l'on s'insurge contre le sénateur Lactus Bifidus qui, à défaut d'entretenir les voies romaines, utilise les fonds publics pour financer ses orgies. Pour tenter de calmer le jeu et se sortir d'une position pour le moins gênante, ce dernier propose une grande course de chars, à travers la péninsule, ouverte à tous les peuples connus. Y compris aux Gaulois ! César, ayant eu vent de cette nouvelle, exige évidemment que cette course soit gagnée par un Romain sous peine d'envoyer Lactus Bifidus vers des contrées plus lointaines. À Darioritum, Astérix et Obélix se promènent dans les allées de la FIAC en compagnie d'Agecanonix. Une sybille, lisant dans les lignes de la main, annonce à Obélix qu'il sera porté et proclamé sur un grand char ailé. Il n'en faut pas moins au porteur de menhirs pour en acquérir un. Et c'est là que l'on annonce en grandes pompes une course de chars transitalique...


Jean-Yves Ferri et Didier Conrad se remettent en selle et arpentent, tels deux auriges, les routes d'Italie, partant de Modicia pour rejoindre Neapolis. En effet, une grande course de chars va avoir lieu et tous les peuples du monde sont les bienvenus. Vénètes, Étrusques, Ombriens, Osques, Goths, Belges, Normands et même Gaulois... Tous y sont les bienvenus. Nos chers Gaulois, d'ailleurs, qui ne vont pas se gêner pour aller taquiner les Romains chez eux. Une course semée d'embûches, de coups foireux, de sabotages et de nids-de-poule. Un scénario somme toute sans grande originalité qui se lit aisément. Quelques clins d'oeil et jeux de mots, peu de surprises et peu rebondissements malheureusement. Dommage pour cette course qui se voulait inédite et chaotique. Graphiquement, le trait de Didier Conrad, fidèle à celui d'Uderzo, est tout en finesse et les décors fourmillent de détails.
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"Car voici notre champion venu de Rome... L'Aurige masqué ! le grand CORONAVIRUS et son fidèle Bacillus..."

CORONAVIRUS venait déjà d'Italie... Une course qui bouscule "Ben-Hur”.
Pericoloso sporgeshi hors du char!
"Au cirque, les chars ont tendance à tourner en rond."

Sorti en 2017, à 5 millions d'exemplaires, cet album démarre sur les chapeaux de roues, un "Fast and Furious" à la sauce César, avec une salade romaine...

Obélix s'étonne: "Je suis un peu dépaysé, il y a peu de Romains" en Italie. C'est lui le pilote!
- "Tu me co-aurigeras", Astérix.
Il y a des nids de poule, même si toutes les voies romaines mènent à Rome. Et, un tricheur qui verse de l'huile (d'olive vierge) sur la route. Pour un concurrent, c'est terminé la Dolce Vitæ car "Capri, c'est fini!"

On goûte la Course, ainsi que le Jambon de Parme ( "Du jambon en tranches et pourquoi pas du fromage en poudre, tant qu'on y est?") et du Chianti.
A Naples, Obélix trouve que leurs galettes seraient meilleures, avec de la sauce tomate ( on l'appellerait Pinsae Margarita...)

Vous verrez La Joconde, Begnini et Berlusconi...Et, peut être aussi, Alain Prost ?
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Depuis la passation des crayons d'Uderzo au duo Ferri/Conrad, les aventures d'Asterix et Obelix reprennent des couleurs voir une nouvelle fraicheur notamment en matière de scenarii.

Depuis 3 ans, je retrouve donc le plaisir de mon enfance à découvrir de nouvelles histoires bourrées d'anachronismes, des noms de personnages frisant le ridicule mais tellement bien trouvés, de l'humour potache et toujours cette belle amitié entre nos deux gaulois.

Dans cette histoire, nos irréductibles gaulois vont participer à une course de chars facon grand prix de F1 mais à travers toute l'Italie. Ce sera l'occasion pour le lecteur de découvrir d'autres coins que Rome, souvent la seule grande ville italienne qui apparait dans les précédents tomes de la série.

L'enjeu de la course pour les romains est de prouver au monde que les routes italiennes sont en excellent état voir les meilleures de l'empire. Pour César, il n'y a pas d'autre place sur le podium que la première. Et comme souvent, tricheries, coups bas et autres ruses seront de la partie afin que le champion romain puisse triompher.

Lecture très divertissante et qui redonne le sourire par une après-midi pluvieuse à la maison. Vivement le tome suivant !


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Poussez pas, poussez pas ! Y'en aura pour tout le monde !

Le nouvel Astérix est arrivé et déjà c'est la ruée vers ce nouvel opus …

Je ne suis pas certaine qu'il vaille le détour mais c'est un Astérix tout de même et rien que pour ça, on ne va pas se priver d'aller aux courses et de le ramener à la maison tel un trophée bien mérité.

L'Astérix de compétition est un peu dépassé, ma foi, mais on ne s'en tire pas si mal avec cette version classique. Des jeux de mots bien huilés, des décors antiques pour ne pas s'ennuyer pendant le voyage, des têtes connues pour ne pas être trop dépaysé, un itinéraire simple et pas trop alambiqué, ou devrais-je dire pas trop "amphoré" …

Bref, un album qui se laisse parcourir, sans que ce soit non plus la franche rigolade, et qui réagit plutôt bien aux circonstances actuelles.

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Troisième aventure d'Astérix et Obélix prise en charge par le duo Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, " Astérix et la Transitalique" nous emmène, comme son nom l'indique, en Italie.
César, Jules de son prénom, valide l'idée du sénateur Lactus Bifidus , d'une course de chars qui traversera l'Italie de Modicia jusqu'à Neapolis ( ou Naples si vous préférez ). Cette course est ouverte à tout le monde et comme on pouvait s'y attendre, notre plus célèbre duo de gaulois va y participer.
J'ai bien aimé l'idée de départ, qui m' a un peu fait penser à Astérix aux jeux olympiques. Cette fois ci, nos gaulois n'ont pas besoin d'affirmer qu'ils sont romains, vu que cette course est ouverte à tous les barbares...Découvrir que l'Italie est peuplée de beaucoup de monde, mais finalement pas trop de romains est une grande surprise et presque une déception pour Obélix .
Les dessins sont sympathiques, l'histoire tient la route ( malgré les nombreux nids de poules) et les deux auteurs ont réussi à mettre un zeste d'actualité dans leurs jeux de mots...
Certes, je ne rit plus à gorge déployée comme pour certains anciens albums, mais franchement, je trouve que Ferri et Conrad ont bien repris les choses en main, surtout après les désastreux derniers albums d'Uderzo.
Et puis, voir Obélix en conducteur de char, ça vaut le coup, non ?
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Le retour en force du petit gaulois et de son comparse (non, je n'ai pas dit « gros ») me met toujours en joie et j'ai foncé chez mon libraire préféré pour me le procurer (pour la petite anecdote, j'y étais même allée la veille, n'ayant pas bien imprimé la date dans mon cerveau rabougri).

Je le maintiens, ces derniers albums permettent de retrouver le plaisir que j'avais à lire les premiers Astérix. Les jeux de mots, les références, l'humour… tout est là pour faire passer un bon moment.

Allez, calez-vous bien dans votre fauteuil et préparez-vous à une course effrénée dans laquelle tous les coups seront permis !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Il sort !
Il est sorti !
Je me précipite. Vite. A la librairie !
Oui, c'est bien ça : nous sommes le 19/10/2017 et le nouvel Astérix est en vente. Pas de temps à perdre… D'autant que le thème du dernier opus est course de char…
N'est pas aurige qui veut ! Obélix s'y colle et Astérix co-Aurige… le ton est donné. Une superbe course, gagnée bien entendu par nos illustres Gaulois en terre italique ; et ce malgré le renfort inattendu de César en personne. Comme d'habitude, les méchants seront châtiés…
En route, on croise Sylvio Berlusconi, Roberto Benigni, Luciano Pavarotti, et même la belle Monica Bellucci… Il me semble également avoir croisé Alain Prost, allez savoir ! Et les soeurs Williams me semblent du voyage…
Troisième volet de la coopération Ferri/Conrad, et appropriation du mythe, malgré une intrigue un peu creuse qui donne priorité au dessin remarquable de Didier Conrad. de bons gags et jeux de mots, une référence à l'actualité 2017 où pointe comme de l'ironie. On en redemande !
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"WANTED

Capacité à m'émouvoir à la découverte du dernier Astérix qui ne manquait jamais de me rendre guilleret alors que j'étais ado.

Forte récompense !
Enfin, récompense !
Juré, un bon gros smiley, c'est la fin de mois.

Au final, ça casse pas cinq pattes à un sanglier unijambiste.

Le dessin est d'un mimétisme rare, chapeau bas.
Le scénario est d'un convenu, chapeau plat.

Toujours les mêmes ficelles et un entrain qui s'émousse au fil des parutions.
Un postulat de départ prometteur qui allait nous changer de Ben-Hur et de ses continuelles courses en char elliptiques.
Une fois l'allégresse d'une rare intensité - sensiblement 1 sur l'échelle du Grand (gros) Soleil du XXIe siècle, notre vénéré Kim Jong-Un, retombée, c'est avec l'empressement du paresseux et le regard du veau qui téte que j'ai, non pas dévoré, mais poussivement découvert ce dernier opus.
Quelques jeux de mots prévisibles, deux trois guests histoire de se flatter l'égo en beuglant à ses proches "Hey, j'le reconnais lui !!", un comique de situation qui m'a régulièrement laissé sur le bas-côté à fond de point mort - ballot pour une course -, et c'est, on va pas s'mentir, avec la larmiche de frustration à l'oeil que j'ai refermé cette Transitalique bassement aguicheuse qui ne m'aura fait voyager qu'au pays d'une nostalgie alors comblée. C'est toujours ça de pris.
Sniiiiif, mouuuuuche.

Pas bieeeeen...
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Pour préserver sa réputation, le sénateur Lactus Bifidus, responsable de l'état des chaussées romaines, organise une course de chars internationale transitalique.
Obélix, sous les conseils d'une voyante, achète un char et décide de changer de "carrière": il deviendra conducteur de char .
La course organisée par Rome devient l'occasion pour faire ses preuves dans son nouveau métier.
Le voilà donc parti avec Astérix et Idéfix pour le nord de la péninsule, lieu de départ de la course qui sera parsemée d'intrigues, de gags pour finalement arriver au pied du Vésuve.
L'ensemble est réussi mais je manque d'enthousiasme au sujet de la finesse des répliques, de la richesse des actions.
Les textes prennent trop de place dans les bulles et les dessins manquent de couleurs vives, ne se détachent pas assez du fond.
Les traits des visages d'Obélix, Astérix, César ...sont soulignés de noir trop fin, ce qui leur enlève leur caractère original habituel.
J'avais été totalement conquise par "Le papyrus de César"et bien sûr par les "Astérix" du début.
Il faut dire que la relève n'est pas facile à assurer.
Je me montre sans doute bien subjective et un peu passéiste dans cette histoire.

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Les provinces romaines étant pacifiées, il faut bien trouver à employer son temps. Le sénateur Lactus Bifidus, en charge de la voirie romaine, se trouve calomnieusement accusé de fainéantise et de négligence ; à en croire ses ennemis, il laisserait se détériorer les voies romaines qui contribuent à la gloire de l'Empire et favorisent son économie en permettant des transports et des communications optimaux. Afin de tirer son épingle du jeu, Lactus Bifidus propose d'organiser une course de chars à travers la péninsule italique, ce qui prouvera que lesdites voies sont praticables - et non impénétrables.

Obélix se voit bien en vainqueur de ce défi à la hauteur de son envie de voir du pays et nos deux irréductibles amis d'acquérir un char et de prendre place derrière la ligne de départ.

Bien que certains traits d'humour soient un rien forcés à la manière des blagues douteuses de mon paternel, j'ai globalement apprécié l'humour et la bonne humeur qui se dégagent de cet album. Moins belliqueux et plus axé sur l'esprit d'équipe, on s'amuse de cette compétition antique agrémentée de clins d'oeil sympathiques aux différentes régions italiennes.

Un bon moment, dans la lignée du "Papyrus de César".


Challenge MULTI-DÉFIS 2019
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