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C'est vraiment un très bon que ce combat des chefs qu'Abraracourcix va devoir affronter sans potion magique puisque le druide Panoramix ayant reçu un coup de menhir involontaire de la part d'Obélix, a perdu la mémoire et donc la recette de la potion qui rendrait invincible le chef du village.

Panoramix essaie de retrouver la composition de la potion magique et c'est un festival de gags car il teste ses tentatives sur un cobaye romain.

Belle dose d'humour dans ce combat des chefs avec une succession de situations plutôt hilarantes qui font le bonheur des plus jeunes et des moins jeunes capables de lire un message entre les lignes de Goscinny.
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Ça y est, j'ai reçu mon dixième badge « experts ». Je vous le dis, ça m'a fait un petit quelque chose. Alors je me doute que les pontes d'ici avec leur cape de super-héros du club de lecture garnie de badges flamboyants en pagaille vont me rire au nez, mais je m'en fiche, je suis tout guilleret. Pour fêter cela je vous propose… Naaaannnn, pas du champagne, mollo les alcooliques post-confinement, je pensais plutôt à une critique grillée à point de la septième aventure du moustachu le plus thug d'Armorique.

Notre binôme de comiques cocorico est comme toujours en grande pompe. Renée Goscinny, de son côté, nous livre un tome aussi chargé de références hilarantes que les pecs à The Rock de stéroïdes. Son talent semble tout bonnement sans limite pour ne pas dire quasi divin. Albert Uderzo, quant à lui, continue de nous régaler après avoir trouvé sa patte graphique : c'est propre, expressif et envoûtant. En somme, le plaisir de la lecture allié à celui des rétines. Que demander de plus ?

J'aime bien les récap' de fin, c'est carré m'voyez ? Donc messieurs, avec les beaux jours qui commencent à pointer le bout de leur nez printanier dès le mois de mars (en 2040 on fêtera surement Noël en slip kangourou/bikini sur la plage), peut-être devriez-vous songez à redessiner vos abdos façon Léonidas ? Petit conseil d'un poto-Babelio, un marathon Astérix pourrait grandement vous aider à atteindre votre objectif. En bonus, vous mêlez l'utile à l'agréable et Madame sera aux anges. D'une pierre deux coups.
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Sans doute l'un des tomes les plus drôles de nos amis Gaulois. Ici, le pauvre Panoramix va être victime d'un bourde d'Obélix qui ne va cesser de multiplier les bévues au grand dam de ce pauvre Asterix.

Beaucoup d'humour avec le personnage de Panoramix totalement loufoque et déjanté, comme toute l'intrigue de cette histoire. On a l'impression que pour ce septième album les auteurs se sont lâchés pour sortir une histoire totalement différente, puisque ici, personne ne part à l'aventure ou ne réclame l'aide des gaulois.
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« le combat des chefs »…
Il ne faut par être grand vizir pour comprendre qu' Abraracourcix va être sur le devant de la scène dans ce septième volume de la série ; un de mes préférés…
Aplusbégalix, chef du village Sérum vendu aux Romains devra affronter Abraracourcix en combat singulier. L'issue du combat déterminera la soumission (ou non) du village gaulois à l'occupant.
Pas de problème, ma direz vous ... la potion ...
Oui, bien sûr … A moins que …
Oui, à moins que Panoramix ne soit devenu amnésique à la suite d'un malencontreux coup de menhir. On voit tout de suite où est le problème …
Un régal de relecture quand on à eu la chance de voir arriver ce genre de littérature jeunesse à dix ans.
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Il s'agit d'une relecture et à nouveau j'ai passé un très bon moment avec cet épisode très drôle des aventures d'Astérix.
Le Combat des Chefs est bourré de petites trouvailles irrésistibles : druides amnésiques concoctant des potions détonantes, maladresses d'Obélix avec ses menhirs, camouflages des romains, gaulois "romanisés", etc.
On ne peut que rire de la première à la dernière page...
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Dans ma liste des albums d'Astérix, le combat des Chefs occupe une place très particulière. En effet, c'est selon mes souvenirs le premier album de bande dessinée « à couverture cartonnée » que l'on m'a offert. Plusieurs fois lu et relu, il fait figure d'exception car je devais à l'époque me contenter de lire des illustrés appelés aujourd'hui « petits formats » collectionnés par ma nounou (genre Tartine et le roi Toto). La relecture de cet album des années plus tard a été ma Madeleine de Proust, un réel bonheur. Cinquante-sept années se sont écoulées depuis sa parution en 1966 et pourtant, les souvenirs des gags remontent en mémoire, encore intacts.

Goscinny exploite dans cet album un thème récurrent mais souvent passé inaperçu, toujours présent en toile de fond : la collaboration de certains Gaulois avec les Romains, jusqu'à en devenir les serviles et obséquieux valets du nouveau pouvoir. Ceci évoque bien entendu l'occupation allemande de la Guerre 39-45, la ligne de démarcation et le choix donné à la population occupée de devenir soit collabo, soit résistant. Je vous laisse deviner qui est du côté des résistants… Aplusbégalix, chef de village gaulois, est lui clairement positionné du côté des collabos et adopte d'emblée tout ce qui vient de l'ennemi (costume, mode de vie…). Au camp romain fortifié de Babaorum, le centurion Langélus se laisse convaincre par son aide de camp, le perfide Perclus, d'organiser un « Combat des Chefs », qui permettrait d'achever une bonne fois pour toute l'invasion de la Gaule. Privé de la potion magique de son druide Panoramix, Abraracourcix parviendra-t-il à relever le défi lancé par Aplusbégalix et à le battre en combat singulier ?

Les gags et les jeux de mots fusent dès la première page. Trop nombreux pour être cités tous, en voici quelques exemples, dont quelques-uns sans doute passés inaperçus lors de mes premières lectures : « C'est une brute gallo-née ! » (page 5) ; « Il faut trouver une solution, Ô Langélus... sinon Rome va te sonner les cloches ! » (page 6) ; « Si les chefs sont de force égale, ils ont le droit de se jeter des ballots à la tête; on dit alors qu'ils sont en ballottage. » (page 6) ; « Rome sweet Rome » (page 8) ; « Quinze ans de légion et être bleu ! » (page 26) ; « Autant en emporte de vent » (page 27) ; « – Je ne peux pas (descendre) !... Je suis léger comme un papillon ! – Amenez le papillon ! » (page 28, les romains tirent sur une corde pour faire redescendre le légionnaire Plutoqueprévus comme s'ils amenaient un pavillon ou un drapeau).

Notons l'apparition du Marsupilamix (page 38), premier animal fabuleux de la série, il y en aura d'autres (par exemple, les jeunes centaures dans La Galère d'Obélix ou l'énorme Afnor dans Astérix chez les Pictes). Heureusement, cette facilité ne sera que très rarement utilisée : dans Astérix et le Griffon par exemple, le piège de l'animal fabuleux est évité au profit d'une explication rationnelle.

Du côté des personnages caricaturés, si l'on reconnaît bien Mussolini derrière les traits du centurion Langélus, dont la voix de tribun en caractères gras gonfle artificiellement les phylactères, il est plus difficile d'identifier qui se cache derrière Perclus son adjoint. Pour ma part, il me fait penser à Peter Cushing, jouant le shérif de Nottingham dans le film de Terence Fisher de 1960 : le Serment de Robin des Bois (Sword of Sherwood Forest). Peter Cushing a bien la tête du fourbe qui correspond au rôle de Perclus, et il a pu de fait inspirer Uderzo, le film étant sorti en 1960, peu de temps avant la bédé prépubliée dans Pilote à partir de 1964.

Reprenons maintenant le fil rouge concernant le comptage des personnages féminins dans les albums de la série. Il est temps de marquer une pause et de faire un premier petit bilan de cette opération, commencée avec Astérix le Gaulois. Les scores précédents sont les suivants : 0 – 12 – 2 – 3 – 12 – 10. Il s'agit uniquement de rôles de figuration (hormis Cléopâtre) et (hormis Cléopâtre toujours) seulement 2 des personnages sont nommés, dans le Tour de Gaule, Éponine, la femme de César Labeldecadix (du nom d'une Gauloise ayant vécu au 1er siècle) et Flavia, l'épouse du romain Faimoiducuscus (du nom d'une martyre romaine ayant également vécu au 1er siècle).

Un nouveau personnage féminin apparaît dans le Combat des chefs (page 30 et suivantes). La liste de la seule Gauloise connue étant épuisée, cette dernière se prénomme Boufiltre, prénom judicieusement choisi pour une Gauloise en référence à la célèbre marque de cigarettes vendues en paquets bleus, identifiable par le fameux casque ailé dessiné en 1936 et qui aurait pu servir de modèle au casque d'Astérix.

Boufiltre est le prototype de la jolie Gauloise qu'Uderzo n'hésite plus désormais à dessiner, et qui annonce l'arrivée prochaine de Falbala. Hormis Boufiltre, on recense encore dans cet album : une autre jolie blonde avec une grande natte, qui soigne Panoramix inconscient et une mère qui tient son enfant, page 12 ; une autre blonde présente dans la foule qui porte une amphore sur la tête, page 15 ; un personnage page 17, qui ajuste la tenue d'Abraracourcix et pourrait bien être la première apparition de Bonemine, non citée, avec des traits non définitifs et qui vouvoie son chef (Bonemine aura un caractère plus affirmé par la suite) ; une foraine et différents personnages féminins qui assistent à la foire organisée à l'occasion du Combat des chefs, page 38 ; une villageoise qui fait un signe de la main au départ d'Abraracourcix pour le combat, page 39. Bien évidemment, elle reste au village et n'assistera pas au combat, et, comme d'habitude, aucune villageoise ne sera présente lors du banquet final.

Selon la tradition, Assurancetourix clôture l'aventure ligoté et suspendu à un arbre tandis qu'Idéfix trottine fièrement avec un os du banquet final.

Cet album, au scénario construit à dessein et aux dessins toujours impeccablement ajustés au scénario, est une merveille, qui mérite bien sa place parmi les meilleurs de la série et poursuit donc cet « âge d'or » qui ne donne pour le moment encore aucun signe de fatigue. Exegi monumentum ære perennius…
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Certains gaulois se sont plus volontiers assimilés à l' empire romain.
Aplusbégalix est de ces chefs gaulois un peu trop gallo-romains... Une brute "gallo-née", comme le dit l'un des habitants de son village.
René Goscinny nous conte donc cet épisode haut en couleurs de la saga d' Astérix, où Abraracourcix va devoir affronter Aplusbégalix en combat singulier.
Pas fou, Aplusbégalix est assuré qu' Abraracourcix ne disposera pas de la potion magique!.. Panoramix étant rendu incapable de produire le précieux breuvage, suite à un malencontreux coup de menhir!
Dans cet opus, Goscinny et Uderzo illustrent le thème de la force et de l'entraînement à un combat quasi-perdu d'avance pour Abraracourcix.
L'album est l'occasion de dérouler quelques séquences hilarantes suites à ces coups de menhir à répétition.
Et, comme à chaque fois, le banquet final sera digne d'un récit rondement mené.
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Quand j'étais petite, ce tome faisait partie de mes préférés, surtout à cause des potions rigolotes concoctées par Panoramix.
Maintenant, je trouve toujours ça très drôle, mais plus pour les mêmes raisons.
Dans cet opus, Goscinny nous sort des jeux de mots à raison d'un par bulle (à peu de choses prêt), la vision des gallo-romains vs les gaulois est juste irrésistible et ça fourmille de bonnes idées, grandes et petites.
Bref, une des aventures qui ont fait les belles heures de la série.
Je ne relis pas la série dans l'ordre et c'est assez amusant de constater que les habitants du village ont évolué avec le temps.
Dans ce tome, pas encore d'Ordralphabetix, de Cétautomatix ou d'Agecanonix, de même, la femme du chef, Bonemine, n'arbore pas le physique caractéristique qu'elle prendra plus tard.
Une bonne relecture.
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Tout a l'air calme dans le village... Mais les Romains essaient quelque chose de nouveau... Il faut trouver un chef gaulois romanisé suffisamment, et incroyablement fort pour défier Abraracourcix et la potion magique du Druide... Justement ils en connaissent un... Cependant, ce chef si fort et si romanisé qu'il soit, n'est pas très chaud pour se frotter à Abraracourcix tellement célèbre pour être invincible... Seule solution enlever le Druide... Et c'est une curieuse erreur d'Obélix avec un menhir qui va compliqué l'histoire... Panoramix a perdu la mémoire ... comment les Gaulois vont-ils s'en sortir... sans que les Romains découvrent leur faillent... Un album hilarant pour petits et grands
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Gosse, j'adorais le combat des chefs car il était déjanté, bourré de choses folles et d'images très colorées.

Je riais comme une folle devant les druides amnésiques s'amusant avec leurs potions, avec Panoramix faisant passer un pauvre romain par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, hurlant de rire lui-même en se roulant au sol…

Je reprenais de plus belle avec toujours ce même soldat romain qu'on avait envoyé en tant qu'espion et qui sentait le poisson.

Le hibou qui l'accompagnait me faisait pisser de rire aussi. Bref, c'était une lecture bidonnante et je ne m'en suis jamais lassée.

Ça, c'était quand j'étais gosse et que je ne voyais que le premier degré de l'histoire, dont les gags très visuels et pas ce qu'il y avait derrière toute cette aventure rocambolesque.

Mon avis en tant qu'adulte ? Je me bidonne toujours devant les jeux de mots, les calembours, les druides qui ont pris un coup de menhir, le pauvre roman dans son arbre, sentant le poisson. le côté graphique des gags me plait toujours autant.

Par contre, ce que je vois en plus, c'est la pique envers ceux qui, un jour, pactisèrent avec l'envahisseur, voulurent être plus Romains que les Romains quitte, pour cela, à faire des travaux inutiles pour prouver leur Romainitude (néologisme gratuit) et qui, mégalo jusqu'au bout des doigts, auraient bien aimé être calife à la place du calife. Heu, César à la place de César !

Si j'avais en horreur les équations, j'ai toujours gardé le personnage d'Aplusbégalix dans mes préférés, même s'il veut vivre comme les Romains, être Romain, vit comme un Romain et prendre la place d'un autre chef gaulois…

Aplusbégalix exprime bien cette cupidité humaine, lui qui voudrait, après avoir gagné le commandement du village d'Abraracourcix, régner sur l'Empire Romain.

Aplubégalix est aussi la personnification des gens qui se sentent forts devant des faibles mais qui deviennent vert de peur face à un chef gavé de potion magique.

Beaucoup d'humour dans cet album qui n'a pas pris une ride et qui nous raconte, avec talent et drôlerie, les magouilles qui peuvent y avoir pour prendre la place d'un autre, les rêves de gloire de certains qui se voient déjà en haut de l'affiche, oubliant que ceux qui y sont ne laisseront jamais leur place et le danger du lancer de menhir !

Un album où l'on démontre que la force brute n'est pas gagnante à chaque fois car il faut aussi compter avec la ruse et l'endurance…

Un album qui plaira aux plus jeunes comme aux moins jeunes, anybref, un album qui fera rire de 7 à 77 ans même si les lecteurs âgés auront des raisons en plus de rire que les plus jeunes !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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