Lucky Luke, tome 12 : La Guérison des Dalton

Habillé pour l'hiver.
Une impayable satire de la psychanalyse. C'est bon enfant mais redoutablement efficace. Une BD qui me fait toujours autant rire. Parodie des séances de psy, du charabia des praticiens ( ce n'est pas moi qui parle, c'est Goscinny !), de la surinterprétation de tout... Quelques passages constituent vraiment des scènes d'anthologie, telles celles dans lesquelles Averell se montre incapable de résister à la nourriture.
Cela n'est quand même pas mal dans un livre destiné à un si large public d'offrir une telle mise en boite d'un grand intellectuel. Je ne suis pas certain que l'on aurait pu faire la même chose avec Barthes ou Foucault (pour rester dans le paysage intellectuel de l'époque !). Mon petit doigt me dit toutefois que, dans un autre registre, Goscinny aurait pu tirer quelque chose du personnage d'une star marseillaise de la médecine...On a raté quelque chose !

Lucky Luke est chargé d, accompagner un pied tendre
le docteur otto von himbeergeist précurseur des théories de Sigmund Freud. qui pense qu'il peut guérir les pires criminels en les psychanalysant.
abordant le sujet très sérieux de la psychanalyse ce tome est l'un des plus adultes de la série.
tout en n,oubliant pas, bien sur de faire rire les lecteurs. grâce aussi au effet visuel réussi comme le cadrage vu du plafond de la pièce ou les frères dalton suivent une étonnante psychanalyste de groupe.et sans oublier l,inénarrable rantanplan.

Un Lucky Luke qui sort un peu des sentiers battus.
Ici, on retrouve notre cow-boy désemparé par moments car tout ne peut pas se régler à coups de revolvers.
Le problème ? Un éminent psychanalyste se fait fort de guérir les criminels les plus endurcis. le professeur Himbeergeist va choisir les Dalton comme sujets d'étude.
Ce manipulateur ( car il faut bien appeler un chat un chat ) va dérouter plus d'une personne et tout le monde peut être une victime potentielle de ce médecin pas si éthique que ça finalement.
A noter, qu'il a même une influence absolument incroyable sur Rantanplan ( bon , cela ne durera pas, mais c'est assez incroyable pour qu'on le relève...)
Les auteurs se moquent donc gentiment de la psychanalyse et cela donne cet album où l'on ne peut s'empêcher de sourire devant certaines situations...

La psychanalyse pourrait-elle guérir les despérados les plus terribles ?? Leur méchanceté serait-elle due à une enfance malheureuse ? Et si la criminalité est une maladie, peut-on la guérir ?

C'est ce que va nous prouver le professeur Otto von Himbeergeist (vous me copierez son nom 20 fois) avec, accrochez-vous bien, les Dalton !!

Ce que j'ai apprécié dans cet album que je viens de découvrir (ceux des éditions Dupuis sont toujours des relectures, ceux de chez Dargaud sont des découvertes), c'est la manière dont les auteurs se moquent de la psychanalyse et de sa propension à toujours tout ramener à l'enfance, ainsi que le fait que notre poor lonesome cow-boy soit totalement dépourvu devant les méthodes du professeur von Himbeergeist.

Ici, pas de flingue, juste des mots. On ne met pas en fuite des bandits avec son six-coups, mais avec ses paroles. D'ailleurs, pourquoi Lucky Luke aime-t-il tant utiliser son révolver, hein ?? On devrait aussi se pencher sur son cas…

Si certains gags sont un peu redondants, notamment avec cette propension que tout le monde a de raconter son enfance au professeur à la barbichette, j'ai apprécié l'effet que sa thérapie aura sur des personnages tels que Averell Dalton et sur le chien le plus bête de l'Ouest, Rantanplan !

Si nous avions déjà eu l'occasion de voir les Dalton se racheter une conduite avec « Les Dalton se rachètent » qui était bourré d'humour, nous nous trouvons une fois de plus dans cette envie de les réinsérer dans la société, de les transformer en moutons, mais tout en restant dans une autre histoire que la première, heureusement que les auteurs ont su éviter le copié-collé !

Cet album-ci est moins drôle et différent de son prédécesseur, il n'en a pas sa magie et son humour, mais je ne me plaindrai pas car j'ai passé un excellent moment de détente et d'humour, notamment avec le coup du portefeuille et du maillon faible qui fera capoter toute l'affaire.

Pour une fois que la psychanalyse fonctionne !

Oups, j'espère qu'aucun psy ne lit mes bêtises, sinon, il va me demander de raconter mon enfance !

Lien : https://thecanniballecteur.w..

• Lucky Luke, tome 12 : La Guérison des Dalton
• René Goscinny (Scénario) & Morris ( Dessin)
• Dargaud

Lucky Luke, tome 12 (ou tome 44, ou tome... je sais plus... selon les éditions il y a beaucoup trop de numérotations différentes....)
Bref, La Guérison des Dalton !

Ce tome, a un goût particulier pour moi, en effet, c'est le premier tome de Lucky Luke que j'ai lu dans mon enfance.
Ainsi, me relancer dans cette lecture est un petit plaisir.

Si je ne me souvenais pas de tous les tenants et aboutissants de ce tome, en le relisant, la mémoire m'est vite revenue.

Nous allons suivre un docteur en psychologie, selon qui, les criminels sont en fait des malades que l'on peut guérir et que tous leurs troubles se trouvent dans leur enfance.
Ainsi, pour prouver ses dires, ce docteur se lance une mission, soigner les Dalton et en faire de doux agneaux.
Cela est-il possible ?

Un tome sympathique qui change assez de ce qu'on a l'habitude de voir dans l'univers du lonesome cow-boy.